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Les visites préparées

In document Aurélien Sauvageot (Pldal 94-102)

Je ne suis pas et n’ai jamais été journaliste, encore qu’il me soit arrivé d’être publié dans tel ou tel journal, occasionnellement. Je ne pouvais donc concevoir de me rendre auprès d’un écrivain uniquement pour lui poser des questions plus ou moins saugrenues et en faire ensuite un « reportage ». Avant tout il me fallait savoir quelque peu à qui j’aurais affaire et il était indispensable à cette fin d’avoir lu au moins quelques échantillons caractéristiques de l’auteur qui m’avait invité chez lui ou auprès de lui.

Gyergyai me conseilla de commencer cette exploration par la lecture de quelques-unes des œuvres connues et reconnues de Kosztolányi. Il me mit en main deux œuvres qu’il considérait plus particulièrement propres à m’instruire : une sorte de grande nouvelle au titre énigmatique (Pacsirta, Alouette) et un roman : Le Dragon d’or (Aranysárkány) qui peut aussi s’interpréter en « Cerf-volant d’or », puisque le mot sárkány signifie à la fois « dragon » et « cerf-volant », sans parler d’autres acceptions. Le premier récit décrivait assez durement certains aspects de la vie des notables de la province hongroise ou, plus exactement, d’une certaine province hongroise.

Sa lecture faisait penser à Maupassant et un peu aussi à Tchékhov, mais cela complétait ou tout au moins enrichissait ma connaissance de cette société hongroise que je tenais à connaître de plus près.

C’était le pendant des Gavallérok (Gentilhommes) de Mikszáth, mais avec moins d’humour et moins de verve. Par contre, la langue y était d’une pureté remarquable. Quant au second ouvrage, plus ample,

ne fût-ce que par son format, c’était un roman dont le héros était un professeur d’enseignement secondaire en proie à la méchanceté de ses élèves. Sur le moment je n’y pris pas trop d’intérêt, mais à le relire aujourd’hui, on y trouve comme une préfiguration du calvaire de tant de nos enseignants livrés pour ainsi dire sans défense aux brutalités et au sadisme de leurs élèves. Sans pouvoir même s’en douter, Kosztolányi avait écrit ce livre, qui venait de sortir (1924), avec 44 ans d’avance. Du moins en ce qui concerne l’enseignement français.

Mais, moins que le contenu, ce fut la forme qui me frappa. Pour la première fois, je me trouvais devant une langue écrite limpide, à la fois claire et expressive, lisse comme une surface vernie qu’aucun défaut ne vient tacher. Ce n’était plus l’art lourd et difficile de Babits, ni la langue romantique d’un Mikszáth, encore moins la langue idio-matique et truculente de Móricz. L’expression de Kosztolányi équi-valait entièrement à celle des meilleurs stylistes de notre littérature française. En dehors du français, elle n’avait d’équivalent que dans l’histoire de la littérature anglaise ou chez un Tourgueniev ou un Pouchkine. C’était le cas de dire que je m’y retrouvais chez moi.

D’ailleurs, les cheminements mêmes de la pensée de l’auteur ressem-blaient à ceux des gens de chez nous.

Du coup, je voulus lire aussi le livre qui avait eu si peu de succès dans sa traduction française : A véres költő (Le Poète sanguinaire – et non le poète sanglant !) (1922). C’était une interprétation du personnage de Néron. C’était intelligent, subtil même, et ne différait en rien d’un ouvrage qui aurait été écrit en français sur le même sujet, par un auteur français. Cette dernière lecture me confirma dans le jugement que ses autres ouvrages m’avaient suggéré : il fallait voir dans Kosztolányi l’un des plus brillants représentants de la littérature hongroise occidentaliste. J’étais désormais mieux préparé à me rendre à son invitation.

Je procédai de même au sujet de Frigyes Karinthy. Gyergyai m’avait indiqué comme première lecture Tanár úr kérem (Monsieur le profes-seur, s’il vous plaît). C’était comme le pendant du roman de Kosztolányi sur l’enseignement, mais vu du côté des élèves. C’était aussi, autant

que j’en pouvais juger, plus profondément vu. J’y appris que la men-talité des jeunes gens de Budapest d’âge scolaire ne différait pas tel-lement de celle des jeunes Français de mon temps. Nous étions bien les uns et les autres les fils de cette tradition classique d’inspiration gréco-romaine qui dominait notre commune civilisation. L’exotisme en était absent. Du moins celui que je cherchais et qui me paraissait être l’héritage proprement hongrois. Chez l’un comme chez l’autre de ces deux écrivains, je ne trouvais rien d’autre que la langue en elle-même qui fût différente par essence de ce que j’avais déjà pu lire dans d’autres œuvres publiées sous d’autres cieux, exprimées dans une forme linguis-tique autre. J’avais toutefois noté que les personnages présentés dans ces ouvrages vivaient dans des conditions matérielles qui n’étaient pas tellement dissemblables. Entre l’intérieur d’un bourgeois français, d’un bourgeois allemand, d’un bourgeois nordique et celui d’un bourgeois hongrois de Budapest, il y avait plus de traits communs que de diver-gences. Dans mes souvenirs, un intérieur britannique m’apparaissait sensiblement distinct. En y regardant de plus près, il apparaissait qu’on avait affaire à trois zones plus ou moins bien démarquées : la britan-nique, la française et celle de l’Europe centrale à laquelle l’espace nor-dique ressemblait quelque peu.

Rapportées à la littérature, les comparaisons donnaient des résul-tats inattendus. Les héroïnes d’Ibsen, de Hjalmar Söderberg et de tant d’autres écrivains nordiques différaient par le caractère de leur personnalité des héroïnes des romans que j’avais lus tant en anglais, qu’en allemand et en français. Derrière leur modernisme, il me sem-blait discerner plus d’exotisme que dans ce que j’avais pu lire au sujet de leurs sœurs hongroises comme aussi de leurs sœurs françaises, allemandes, voire anglaises.

Le fait important qui m’était révélé à nouveau, c’était que la langue finno-ougrienne des Hongrois, tout comme celle des Finnois et des Estoniens, servait avant tout à traduire des idées, des concepts, des sentiments qui étaient ceux dans lesquels se reconnaissait la civi-lisation de notre Europe occidentale et centrale. Comme je n’étais pas romaniste et que ma connaissance des pays de langue néo-latine était très réduite et toute livresque, il m’était impossible de trouver

d’autres points de comparaison. Restait le turc osmanli et mes souve-nirs de ce que j’avais vécu en Turquie. C’est sans doute à eux que je devais mon obstination à chercher un exotisme hongrois.

Mes amis hongrois étaient d’ailleurs les premiers à vouloir m’en dissuader. Ils avaient horreur d’être pris pour des Balkaniques ou des Asiatiques. Leurs regards étaient tournés vers l’Ouest et si l’on se promenait dans les rues de Pest, on était porté à leur donner raison, car le centre de la ville rappelait surtout celui de Vienne. C’est tout juste si la cuisine des restaurants surprenait par ses particularités.

Les étrangers de passage, plus ou moins bien informés, y voyaient un trait caractéristique de la vie hongroise. C’est qu’ils ignoraient que cette cuisine était pour la plupart de ses « spécialités » la copie de celle dont se régalait le Roi Soleil en son château de Versailles et contre laquelle le bon Fénelon mettait si éloquemment en garde le Dauphin en vitupérant ses « ragoûts ». J’avais lu et relu tout jeune les Aventures de Télémaque, seul livre mis alors à ma portée par mon père, pourtant très républicain. L’exotisme hongrois ne résidait donc même pas dans la cuisine des classes supérieures et des classes moyennes de Hongrie.

Quelques semaines une fois passées à ces lectures, je me décidai à me rendre auprès des deux écrivains qui m’avaient si chaleureuse-ment invité. Ce fut Gyergyai qui me conduisit chez Kosztolányi, car il était difficile de se rendre dans ce quartier un peu excentrique de Buda où il habitait avec sa femme et son fils dans un pavillon prolongé par un minuscule jardinet. Nous pénétrâmes dans une grande pièce claire, au mobilier cossu, dans le genre des intérieurs bourgeois d’Alle-magne. Je fus tout de suite pris à la gorge par la fumée de tabac qui bleuissait l’air. Le « maître » n’arrêtait pas de fumer et un cendrier posé sur sa table de travail débordait de mégots. Une grande baie donnait sur le paysage des collines situées à l’ouest de Buda. L’accueil fut on ne peut plus chaleureux. Kosztolányi était un grand brun, pas-sablement basané, aux cheveux noirs et aux grands yeux également noirs. Il était très mobile, voire exubérant, soulignant constamment d’un geste son parlé. La conversation commença en français, qu’il parlait avec aisance, parfois avec volubilité, mais elle passa bientôt

au hongrois, car Madame Kosztolányi79 qui venait d’entrer ne savait pas aussi bien le français et préférait recourir à sa langue mater-nelle. C’était une actrice. Grande, mince, élégante, très volubile, elle avait l’air de posséder beaucoup de tempérament. J’appris par la suite qu’elle était très discutée dans le milieu littéraire. Personnellement, je ne vis en elle qu’une femme élégante qui proclamait volontiers ce qu’elle pensait et n’avait pas peur de dire ce qui lui passait par la tête. J’appris aussi qu’ils avaient un fils qui leur causait quelques soucis. La conversation fut très détendue. Je ne posai pas de question et me forçai surtout à enregistrer ce qui se disait. Comme je l’ai dit plus haut, je n’étais pas venu pour un reportage, mais pour prendre contact avec l’une des personnalités dominantes de la littérature hon-groise de l’époque.

Des propos échangés à bâtons rompus, il m’apparut que Kosztolányi ne pouvait guère « sentir » Endre Ady qui était pourtant mort depuis déjà six ans. On aurait dit que la renommée du poète mort l’indispo-sait. Je n’insistai pas. Je savais que les rivalités littéraires sont sans merci et j’allais bientôt en avoir la confirmation, car, quelque temps après, Kosztolányi déclencha une véritable polémique en faisant pour ainsi dire le procès d’Endre Ady.

À la réflexion, cette sorte de protestation contre l’espèce de culte qui s’était établi en faveur d’Ady dans une partie du public hongrois s’expliquait. Kosztolányi, comme nous venons de le constater, était un « occidentaliste » qui s’inscrivait sur la longue liste de tous ces écrivains de langue hongroise qui avaient voulu, au cours des siècles, exprimer la civilisation répandue à partir des centres français, anglais, allemands et naturellement aussi la civilisation d’inspiration antique.

Qu’il se soit distingué parmi eux grâce à l’excellence de son style, sa maîtrise souveraine de la langue, l’a placé dans un bon rang et lui assura un grand prestige, mais son attitude était de ce fait opposée à celle d’Ady qui avait revendiqué l’héritage des ancêtres venus d’au-delà des Carpates. N’avait-il pas clamé « Je suis fils de Gog et de Magog » et ajouté : « Je suis venu par la route fameuse de Verecke /

79 Madame Dezső Kosztolányi, Ilona Görög (1889-1967), actrice, écrivain.

Dans mes oreilles hurle encore un antique chant hongrois »80. Il s’était même identifié à ce qu’il y avait de plus authentiquement hongrois, ce qui avait fait la puissance des Conquérants, le cheval, quand il avait écrit ce bref poème :

Ils ont attaché mon âme au licou,

Parce qu’elle gambadait comme pouliche ardente, Parce que vainement je l’avais cravachée,

Vainement chassée, vainement chassée.

Si vous apercevez dans la Plaine hongroise Un étalon au licou, écumeux, en sang, Tranchez son lien,

Car c’est une âme, une âme hongroise, farouche.81

Cette explosion de véhémence barbare était exactement le contraire de ce qui attirait l’esprit de Kosztolányi, lequel recherchait la me-sure, la sobriété, l’harmonie des sentiments comme aussi de la langue. Endre Ady et lui, il y avait tout ce qui sépare les jardins de Versailles de la steppe où Tarass Boulba lançait son cheval.

Si donc j’avais été tout de suite sous le charme d’Ady et si j’avais répondu à son appel, c’était précisément parce qu’il incarnait cet exotisme qui m’attirait par-delà l’expression linguistique. Je dis bien exotisme, car je ne me résignais pas à concevoir comme bar-bares des hommes appartenant à une autre civilisation. Ils avaient leur personnalité propre et c’était, comme on dit aujourd’hui, cette

« différence » que je recherchais. En quoi les Hongrois étaient-ils hongrois ? Je croyais le découvrir en déchiffrant les poèmes d’Ady, mais j’avais beau lire au plus près les écrits de Kosztolányi, je n’y percevais rien qui exprimât une originalité, si l’on ose dire, imper-sonnelle. Parce que tout de même, Kosztolányi, en tant qu’individu,

80 La citation est tirée du Poème préliminaire des Poèmes nouveaux.

81 Traduction littérale du poème d’Ady, Âmes attachées au licou, tiré des Poèmes nouveaux, cycle Sur la jachère hongroise.

avait ses particularités, qui le distinguaient de tout autre écrivain comme aussi de tout autre individu. L’exotisme auquel je pensais n’était pas fait de comportements individuels mais de constantes plus générales. En d’autres termes, ce que je cherchais, c’était en quoi consistait la civilisation hongroise, en quoi elle se distinguait de l’allemande, de l’anglaise, de la française ou de la nordique. Et ce qui me rendait perplexe dans le cas d’un écrivain comme Kosztolányi, comme aussi dans celui de Babits ou de Dezső Szabó ou de Ferenc Herczeg, c’est que je ne démêlais pas en quoi les idées et les sen-timents qu’ils exprimaient formaient un tout différent de ce que j’avais lu dans d’autres langues, à quelques nuances près. Leur com-mune originalité résidait essentiellement en ce qu’ils se servaient de la même langue et que cette langue connaissait des catégories que les autres langues ignoraient. La civilisation hongroise se réduisait-elle à cette seule différence linguistique ?

Ce que j’avais lu de Karinthy n’était pas fait pour m’éclairer sur ce point. Son Voyage en Capillarie avait un je ne sais quel air qui rap-pelait L’Île des pingouins. La misogynie qui s’y exprimait n’avait rien non plus de bien nouveau. Après tout, August Strindberg en avait écrit bien autant de son côté et il n’était pas le seul parmi les écrivains nor-diques à avoir abondé dans le même sens. C’était un vieux thème qui me paraissait suranné. Personnellement, ce genre de rengaine m’hor-ripilait. Mon séjour en Scandinavie m’avait convaincu qu’une société plus féministe était plus accueillante et qu’on trouvait plus de plaisir à y vivre. Le commencement d’émancipation de la femme qui s’obser-vait en France à la suite de la guerre mondiale m’as’obser-vait rempli d’espoir et ce que j’observais désormais en Hongrie me confortait dans l’idée que la société ancien modèle devenait vraiment invivable.

Là-dessus, je me rendis une fin d’après-midi au Café Hadik82. Il était situé non loin du Collège, sur cette grande avenue qui portait

82 András Hadik, comte (1710-1790), général de division courageux s’étant illustré dans les guerres de Marie-Thérèse et de Joseph II. Sur l’avenue Miklós Horthy (aujourd’hui Béla Bartók), un café, où se réunissaient régulièrement les commensaux de Frigyes Karinthy, porte aujourd’hui son nom.

alors le nom du Régent : Miklós Horthy et qui a été rebaptisée depuis avenue Béla Bartók.

Le Hadik ne différait pas des autres cafés que fréquentaient les intellectuels hongrois de la capitale. C’était une vaste salle au plafond très haut. Au fond, plusieurs tables avaient été mises bout à bout et je vis Karinthy qui y présidait. À sa droite une jeune femme brune, passablement jolie, vêtue sans trop de recherche, mais non sans charme. J’eus tout de suite l’impression que c’était une créature quelque peu hors du commun. Elle affichait une sorte de désinvolture et semblait tenir beaucoup aux effets qu’elle produisait. Les autres personnes présentes étaient des hommes. C’étaient des commensaux habituels du maître, ses amis, ses relations. Ils venaient s’asseoir à ces tables comme pour former une sorte de cour. On y discutait ferme et le maître tranchait. Mon apparition surprit tout le monde, hormis Karinthy qui me salua avec des paroles amicales. La présence d’un Français à la table du Hadik était un petit événement, une sorte d’hommage rendu à la littérature hongroise et une reconnaissance de la personnalité de Karinthy. Une fois de plus, je sentis tout le poids dont m’écrasait le prestige de ma patrie. Qu’il était difficile d’être Français et par surcroît de venir de Paris ! La phrase que j’avais entendu Jean Delavaud prononcer à Stockholm, le 12 novembre 1918, me revint à l’esprit : comme lui ce soir-là, je me sentis pareil à l’âne qui porte les reliques.

Les présentations et compliments expédiés, la conversation reprit son cours normal autour de moi, interrompue un instant par un jeune homme qu’avait envoyé la rédaction du journal dans lequel Karinthy écrivait. Cet apprenti venait chercher le manuscrit promis pour le soir même, afin d’être passé dans le numéro du lendemain. Mais le manus-crit n’était pas prêt et le grouillot fut prié sans ménagement d’avoir à revenir plus tard. Cet incident mit fin à la conversation générale.

Le maître alla s’installer à une table un peu plus loin pour y pondre le court récit ou le propos plus ou moins humoristique attendu par le rédacteur en chef. Il fallait bien gagner sa vie et Karinthy me dit par la suite toute l’amertume que lui causait cette servitude quotidienne.

Pendant qu’il s’acquittait de son pensum, j’observai les autres

personnes arrivées à ces tables qui n’en faisaient qu’une. La conver-sation avait repris, mais elle n’était plus générale. Il y avait des apartés et je constatai que Madame Karinthy y prenait part avec vivacité. J’essayai de me représenter qui elle pouvait être. En tout cas, elle différait sensiblement de Madame Kosztolányi et elle me parut, je ne sais pourquoi, plus dangereuse. Par la suite, mis au courant des potins, j’appris que le couple Karinthy connaissait des moments tumultueux qui ne rendaient pas l’existence facile à l’écri-vain. Peut-être était-ce là l’origine de sa misogynie. Cette réflexion me conduisit à penser qu’il serait intéressant de savoir comment vivaient les couples hongrois. Je venais de faire la connaissance de trois d’entre eux. Le plus uni me paraissait être celui que formait Babits avec sa poétesse.

Rentrant au Collège ce soir-là je songeai que je ne savais vraiment pas grand-chose de la vie hongroise. Obscurément, je me demandais comment pouvait s’expliquer le contraste qui opposait le milieu lit-téraire, qui regardait vers l’Occident et plus particulièrement vers Paris, et les autres classes sociales de ce pays arriéré, gouverné par une féodalité qui n’avait « rien oublié ni rien appris ». Kosztolányi raisonnait comme un bourgeois libéral de chez nous, Karinthy n’était pas sensiblement plus avare de ses critiques et de ses révoltes qu’un Georges Duhamel. Que se passait-il donc ?

In document Aurélien Sauvageot (Pldal 94-102)