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IN THE SECONl) HALF OFTHE16TH CENTURY

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ANTITRINI1l\RIANISM

IN THE SECONl) HALF OFTHE16TH CENTURY

Edited by

ROBERT DAN and ANTAL PIRNAT

(Studia Humanitatis 5)

The 400th anniversary of the death of Ferenc David, the martyred founder and first bishop of the Hungarian Uni- tarian Church, was commemorated in 1979. On this occasion the Hungarian Academy of Sciences organized a colloquium at Siklos for scholars investigating the history of the radical religious movements of the second half of the 16th century.

The colloquium was attended by eminent scholars from Czechoslovakia, the German Democratic Republic, the Federal Republic of Germany, the Netherlands, Hungary, ltaly, Poland, Romania and the United States.

The Siklos colloquium, the füll material of which is covered by the present volume, was the first international scientific meeting giving a comprehensive view of this period of the antitrinitarian movement, and the religious and philosophical trends related to it, for scholars dea- ling with · the cultural life, the literary, ecclesiastic and philosophical history of the times. In accordance with the occasion of the anniversary, the majority of the pa- pers dealt with the activities of representatives of the East-Central European (Transylvanian, Hungarian, Polish, Czech) antitrinitarian movement. However, a great deal of interesting information was contributed by some of the participants also on parallel ecclesiastic and cultural de- velopments in ltaly, Germany, the Netherlands and Spain.

AKADEMIAI KIADÖ BUDAPEST

ISBN 963 05 2852 5

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ANTITRINITARIANISM

IN THE SECOND HALF OF THE 16TH CENTURY

(5)

"STUDIA HUMANITATIS"

PUBLICATIONS OF THE

CENTRE FOR RENAISSANCE RESEARCH

Eclited by T. KLANICZAY

5

HUNGARIAN ACADEMY OF SCIENCES INSTITUTE FOR LITERARY STUDIES

(6)

ANTITRINITARIANISM

IN THE SECOND

HALF OF THE 16TH CENTURY

Edited by

ROBERT DAN and ANTAL PIRNAT

AKADEMIAI KIADÖ

BUDAPEST 1982

E. J. BRILL LEIDEN

(7)

Proceedinga

of the International Colloquium

held on the 400th e.nnivereuy of Fenmc Da.vid's dea.th in Sikl6s (Hunguy). lfay 16-19, 1979

ISBN 963 05 2852 5 (Akademiai Kiad6)

() .u.v.,;w Kiad6, Budapest 1982. R. D8.n end A. Pirnt~t

Printed in Hungazy

(8)

CONTENTS

Avant-propoe (TmoR Kr.ANroZAY) 7

Mmil.Y BA.LA.m: Die osteuropäische Rezeption der Restitutio Christie.niemi von

Servet 13

R6BERT DAN: «Judaizaret - the career of a term 25

RüZENA. DosTALovA.: Ein Beitrag zur Diskussion über die Unsterblichkeit der Seele im 16. Ja.hrhundert (Paleolog's Tra.ktat cDe animat) 36

JANos ERDÖ: The Biblicism of Fereno Dti.vid 47

JOHN C. GODBEY: Sooinus and!Christ 67

JA.N VAN GOUDOEVER: Willia.m of Ora.nge in a utopian light 65 BALINT KESER'fr: Christian Fra.nokene Tätigkeit im unga.riechen Sprachgebiet

und sein unbekanntes Werk cDisputatio de incertitudine religionie Chri-

stianae• 73

WERNER LENK: Deuteohe Antitrinitarier in Deutschland und in der Emigration 85 LAsZL6 MAXXAI: Un catechieme hongrois contre les antitrinita.riene 90 V A.LERIO MARoHETTI: Le matrici sozziniane delle spiegazioni di György Enyedi 97 S. KATALIN N:EMETH: Die Disputation von Fünfkirchen 147 ANTAL Pm.NA.T: II martire e l'uomo politico (Ferenc David e Bia.ndrata) 167 ADRIA.NO PROSPEB.I: L'umanit& di Cristo tra devozione ed eresia (Due mona.eteri

femminili nell'Italia della seconda meta del'500) 191 ALDO STELLA: Influsei culturali padovani sulla genesi e sugli sviluppi dell'a.nti-

trinit.ariemo cinquecentesco 203

G:EZA SzAB6: A Hungarian antitrinitarian poet and theologian: Mikl6s Bogti.ti

Fa.zakae 216

LEOH SzozuoKI: Polieh and Traneylvania.n Unita.rianiem in the second half of the

16th century 231

LA.szr.6 SzöRENYI: La traduzione antitrinita.ria fatta da G8.ep8.r Heltai del mani- festo contro l'inquieizione di Reginaldo Gonealvio 243 JANUSZ TAZBm: Die polnischen Nachklänge der Verfolgung der Antitrinita.rier

in der Schweiz und in Deutschland 253

W A.OZ.AW URBAN: Lukas Delfin, ein polnischer Antitrinitarier in Mähren um die

Mitte des 16. Jahrhunderte 261

CEsAXE VA.SOLI: La critica umanistice. e le origini dell'antitrinitariemo 269 GEORGE H. WILLIAMS: The christological issuee between Fra.noie Dti.vid e.nd

Faustus Socinus during the Disputation on the invocation of Christ, 1678-

1679 287

GlillPA.OLO ZuooHINI: Per la ricoetrm.ione dell'epistole.rio di Marcello Squarcia- lupi: alcune lettere inedite dai Grigioni (1686-1688) 323

Editorial Note (R. DAN-A. Pm.NAT) 341

Index of namee (S. SZAB6) 343

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AV ANT-PROPOS

Le Centre de Recherches de la Renaissance de l' Academie Hongroise des Sciences et les autres institutions hongroises interessees dans la recherche de la Renaissance organiserent leur dixieme colloque annuel, du 15 au 19 mai 1979, da.ns le chateau de Sikl6s, profitant de l'hospitalite du departe- ment de Ba.ranya, en Hongrie meridionale. Bien qu'ils accueillissent quel- ques illustres representants etrangers, la plupart de nos colloques prece- dents ne depassaient guere les cadres nationaux: les participants et les confärenciers etaient, pour la plupart, des chercheurs hongrois, les debats se sont poursuivis en hongrois, et leur sujet meme a ete fourni essentielle- ment par las problemes de la Renaissance hongroise.

Le sujet du colloque de 1979 exigea cependant l'elargissement de ces cadres. L'antitrinitarisme est un composant de l'histoire intellectuelle de la Hongrie qui prend ses origines dans l'histoire europeenne de l'Humanisme et de la Reforme et qui, meme transplante en Transylvanie, a longtemps garde son caractere international, tout en donnant naissance a une Eglise nationale vivant et florissant jusqu'a nos jours.

Dans ce processus historique un röle determinant revint a Ferenc David, dont nous avons commemore en 1979 Je quatrieme centenaire de la mort tragique. Bien que consacre a sa memoire, notre colloque ne s'est pas pro- pose d'organiser une commemoration traditionnelle. Par ailleurs sa date ne coincidait pas avec le jour de la mort de David, le 15 novembre. Mais nous etions fideles a l'esprit de ce grand reformateur qui avait professe si coura- geusement et sans compromis jusqu'a sa mort le principe du libre examen, quand nous avons consacre cet anniversaire a la discussion libre et ouverte des problemes du mouvement qu'il avait represente, developpe et meme dirige pendant un temps.

David fut une personnalite marquante de la Renaissance hongroise qui, malgre son echee et sa mort tragique, est devenu le fondateur et le pro- pbete d'une eommunaute souvent perseeutee, mais riebe en valeurs intel- leetuelles et morales, eelle de Ja confession et de l'Eglise unitariennes de Ja Tra.nsylvanie et de la. Hongrie.

Bien que l'importanee de Ferene David soit aujourd'hui ineontestee et que sa. vie et son aetivite fassent objet d'une tres riebe litterature, la.

seienee historique a encore de nombreuses dettes envers lui. L'historiogra- pbie de l'Eglise unitarienne a fait d'importants efforts,

a

partir du XVIIIe

7

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siecle, pour etablir l'histoire de Ferenc David et de l'unitarisme hongrois en general. Et pourtant, malheureusement, l' Historia ecclesiastica Transyl- vano-unitaria de Kenosi Tozser et de Uzoni Foszt6, datant du

xvme

siecle, est restee inedite jusqu'a nos jours; l'edition hongroise des reuvres de Ferenc David, commencee en 1910, en est restee a son premier volume et la seule monographie d'envergure consacree a David, celle d'Elek Jakab, parue il y a cent ans exactement, ne repondit pas, deja a son epoque, aux exigences strictes de la science. Le fait que David, ce grand penseur et refor- mateur de son epoque fut venere

a

la fois comme fondateur et comme un martyr de la communaute confessionneile creee par lui, comportait un <lan- ger: les points de vue d'une historiographie objective ont ete quelquefois alteres par des intentions hagiographiques et par l'estime, d'ailleurs justi- fiee, pour la personne du fondateur. D'autres deformations, une certaine ignorance ou meconnaissance des rapports reels etaient dues au repliement de l'ancienne historiographie nationale hongroise qui ne favorisait pas les recherches sur l'origine, les sources et les rapports internationaux des idees professees par David. Il est vrai d'autre part que dans le passe - j'entends ici le siecle dernier et le premier tiers de notre siecle - la recherche n'a pas fait grand'chose, dans les autres pays non plus, pour analyser l'anti- trinitarisme en tant que phenomene international. Les dernieres cinquante annees, marquent un tournant a cet egard et nous le devons essentieilement

a

trois illustres savants qui, malheureusement, nous ont quittes depuis:

Delio Cantimori, Earle Morse Wilbur et Stanislaw Kot. C'est en s'inspirant d'eux que la recherche a pris un nouvel elan dans ces dernieres decennies, grace a l'effort des sa.vants de tant de pays, dont ceux de la Hongrie. Les nouveaux resultats importants, les nombreuses publications recentes sur l'histoire de l'antitrinitarisme au xVJe siecle, sont dus pour la plupart a des personnes qui ont participe aussi a notre coiloque de 1979.

Ainsi, nous avons pu constater

a

juste titre que le temps etait venu pour que les specialistes de l'antitrinitarisme des differents pays se rencontrent dans le ca.dre d'un colloque ou ils presenteraient leurs derniers resultats et confronteraient leurs vues. Je crois que la. realisation d'une teile rencontre fut l'hommage le plus digne que nous ayons pu rendre a la memoire de Ferenc David.

Nous nous sommes rendu compte que son reuvre ne peut etre eclaircie dans toute sa signification que replacee dans le contexte de l'antitrinitarisme europeen. Chacun sait combien il reste de problemes a discuter quant

a

l'amvre et le röle de Ferenc David dont les vues ne cessaient de changer et d'evoluer durant toute sa vie; des questions qui sont toujours ouvertes, telles que: da.ns quelle mesure pouvons-nous le considerer comme penseur origi- nal; quelles sont, parmi les publications anonymes parues en Transylvanie au temps de son activite, celles qu'on peut considerer, et dans quelle mesure, comme faisant partie de ses reuvres authentiques; qui avait raison dans les discussions menees au sein de l'antitrinitarisme, et dans celle notamment qui conduisit a sa perte, - si toutefois une teile question peut se justifier au point de vue de la science.

Tout comme la place exacte de David a l'interieur du mouvement antitrinitarien reste a determiner, il nous fa.udra aussi situer avec plus de

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precision l'antitrinitarisme lui-meme sur la carte des mouvements intellec- tuels et spirituels du XVIe siecle. Ses origines, ses sources humanistes, le

« rationalisme » des antitrinitariens, leurs relations, leurs rapports avec l'anabaptisme et avec d'autres mouvements radicaux sont autant de ques- tions

a

resoudre. Sans parler des problemes de detail, comme les voies de la diffusion du mouvement ou l'activite de tel ou tel de ses representants.

Ce colloque etant organise en Hongrie, je voudrais attirer l'attention sur une des nombreuses questions qui s'imposent encore

a

la recherche. Il est peu connu dans la litterature internationale que l'antitrinitarisme sur le territoire de l'ancien royaume hongrois ne se limitait pas

a

la seule Transyl- vanie. Bien que son centre, et le theatre de son effervescence ideologique, füt et restat la Transylvanie qui, avec ses multiples nationalites, etait devenue un carrefour international des idees, ce mouvement s'est repandu aussi dans les autres parties de l'aire linguistique hongroise. La premiere apparition de l'antitrinitarisme en Hongrie eut lieu non pas en Transylvanie, mais

a

Debrecen, ou le predicateur Tamas Arany commenQa

a

professer, au debut des annees 1560, des idees qu'on peut rattacher

a

celles de Camillo Renato. Elles ont ete combattues par Peter Melius, eveque reforme. C'est

a

travers son livre polemique, paru en 1562, intitule Az Aran Tarruis hamis

es

eretnek tevelygeseinek . . . meghamisitdsa <Refutation . . . des egarements perfides et heretiques de Tamas Aran), que nous connaissons les vues de ce premier antitrinitarien hongrois, ses propres ecrits ayant ete detruits et son mouvement etouffe.

C'est presque simultanement

a

l'action de Biandrata et de David en Transylvanie que Lukacs Egri commenQa

a

divulguer ses enseignements moderement antitrinita.riens, en 1565, dans le Nord de la Hongrie; les auto- rites laiques et ecclesiastiques mirent longtemps

a

etouffer son mouvement.

Lukacs Egri lui-meme est mort prisonnier, en 1574.

L'antitrinitarisme se repandit avec plus de succes dans la population hongroise vivant sur le territoire occupe par les Turcs, l'administration de ses derniers restant indifferente aux disputes religieuses des chretiens.

L'Eglise reformee de cette region SOUS autorite turque avait moins de possi- bilite d'exercer une repression. 11 y a eu pourtant des exceptions, telle la dispute de Nagyharsany en 1574 qui connut un denouement tragique.

Les centres unitariens se formerent surtout dans les regions proches de la. Transylvanie,

a

l'Est de la Tisza et dans la zone entre le Danube et le Maros. Pal Karadi, disciple fidele de Ferenc David meme apres sa mort, organisa une surintendance unitarienne avec Temesvar (Timi~oara) pour siege, ou il a meme reussi a faire fonctionner une imprimerie primitive pen- dant UD temps. L'antitrinitarisme s'approche meme de la region de Buda;

il prit des racines a Szekesfehervar, ville seculaire du sacre et s'implanta tres particulierement dans le sud-est de la Transdanubie, dans le comitat de Baranya.

L'histoire detaillee de l'antitrinitarisme de Baranya est encore a ecrire.

Nous savons en revanche que le Transylvain György Valaszuti, etudiant en thoologie unitarienne en 1571

a

Kolozsvar (Cluj), en 1572 se trouve deja

a

Pecs, pour y rester pendant trois decennies, comme predicateur de la com- munaute unitarienne; il entretient une ecole et deploie une activite litteraire.

9

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Dans les annees 1570, meme a Sikl6s se forma une communaute unitarienne - Dous connaissons le nom d'un de ses predicateurs: Lukacs Tolnai - , tout comme il y en eut dans nombre d'autres localites du comitat. Ces commu- nautes se sont maintenues jusqu'a l'expulsion des Turcs, soit la fin du XVIIe siecle, quand l'eveche catholique reorgaDise de Pecs, recourant

a

l'aide de l'a.rmee, reussit a aneantir les dernieres communautes ayant survecu a la guerre. L'importance de l'antitrinitarisme de Baranya s'explique par le fait qu'ici, meme apres la chute de David en 1579, on continua a observer les vues des antitrinitariens radicaux, celles de Paleologue surtout, et meme, Pecs fut le theä.tre, dans les annees 1580, de nouvelles tentatives d'innova- tions. Les meilleurs temoignages de l'effervescence intellectuelle de l'a.nti- trinitarisme de cette region sont les disputes qu'il a menees avec les protes- tants, particulierement la dispute de Pecs, en 1588.

Tout cela explique suffisamment pourquoi nOUf'l. avons choisi Sikl6s et, d'une maniere plus generale, le departement de Baranya, pour fournir le ca.dre a notre colloque de 1979. Outre le fait que, sur le territoire actuel de la Hongrie, c'est cette region qui garde le plus le souvenir de J'heritage spiri- tual de Ferenc David, il faut dire aussi que Baranya etait UD des comita.ts les plus civilises de la Hongrie dura.nt tout le Moyen Age. Au

xrve

siecle, le plus riebe eveche hongrois eta.it celui de Pecs, et ce n'est pa.s un ha.sard si la premiere universite hongroise fut fondee, en 1367, justement a Pecs, et qu'a.u milieu du

xve

siecle Pecs avait pour eveque le plus grand poete huma- niste hongrois, Janus Pannonius.

Sikl6s, oii nous nous sommes reunis, est lui-meme un haut lieu de l'his- toire hongroise. La premiere donnee relative

a

son chateau da.te du XIIIe siecle; il fut d'abord la propriete de la famille Sikl6si, pour passer plus tard aux mains des Garai, une des plus puissantes familles de la HoDgrie, qui prit son a.scension au XIVe siecle. En 1251, il existait deja un couvent augusti- nieD a Sikl6s; on peut en voir les vestiges non loin du chä.teau.

Un evenement important survint dans l'histoire de Sikl6s quand, en 1401, les feodaux conjures contre le roi hongrois Sigismond, devenu par la.

suite empereur, le capturerent et l'enfermerent derriere les murs du chateau.

Sa vie meme y aurait ete en da.nger, si l'on en croit Enea. Silvio Piccolomini, d'ailleurs toujours digne de foi (ma.is ce renseignement n'est atteste par aucune autre source); d'a.pres lui, le roi aurait ete sauve par la chä.telaine qui, - je le cite - « aspiciebat quoque principem elega.ntissimum, toto cor- pore pulcherrimum, cujus ipsa facies digna imperio videbatur », et a donc retenu ses fils qui avaient des intentions regicides.

Pendant la premiere moitie du XVIe siecle, le chä.teau est en la posses- sion des Perenyi, l'une des plus celebres familles aristocratiques du pays.

C'est de Sik16s que part, en septembre 1526, Dorottya Kanizsai, veuve du palatin lmre Perenyi, pour ensevelir avec ses serfs les corps des plus de dix milles soldats chretiens tombes a Mohacs le 29 aout. Son fils, Peter Perenyi, garde de la Sainte Couronne de Hongrie, et qui la transfere meme pour un temps au chä.teau, deviendra un des plus importants soutieDs hongrois de la Reforme. Mih8.ly Sikl6si, qui deploie son activite a Sikl6s, est uD des pre- miers propagateurs hongrois des idees lutheriennes; PereDyi appuie aussi- Dombre d'autres predicateurs protesta.Dts des environs.

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L'occupation de la region par les Turcs commence en 1541, simultane- ment a la chute de Buda, et s'acheve en 1543, avec la chute de Pecs. L'acti- vite des protestants ne cesse pas pour autant; la vie culturelle de la region continue

a

fleurir jusqu'a la fin du

xv1e

siecle. Les protestants, d'abord la.

tendance lutherienne puis la helvetique, a partir des annees 50, et finale- ment l'antitrinitarisme lui fournissent non seulement des predicateurs et des fondateurs d'ecoles mais aussi nombre d'ecrivains et de savants.

En evoquant quelques moments memorables de l'ancienne histoire de ces lieux, j'ai voulu donner une idee de l'atmosphere historique et culturelle qui entourait les travaux de notre colloque.

Son succes etait du, avant tout au fait que nos collegues et nos amis etrangers avaient compris et aussitöt embrasse la cause de cette entreprise, et ont bien voulu venir chez nous, en Hongrie, pour nous apporter leur savoir et nous faire part des nouveaux resultats de leurs recherches. Le colloque fut honore aussi par la presence des representants de l'Eglise Unitarienne, en la personne de M. J6zsef Ferencz, eveque, de M. Bela Bart6k, surintendant de l'Eglise Unitarienne de Hongrie, et de M. Lajos Kovacs, eveque de l'Eglise Unitarienne de Roumanie. L'assistance morale et financiere de l'Academie Hongroise des Sciences et du Conseil Departemental de Baranya assura au colloque les meilleures conditions de deroulement.

Ce volume n'aurait pu naitre sans l'effort collectif de tous ceux qui, par leurs confärences et interventions, ou par leur soutien et travail d'orga- nisateur ont contribue a l'entreprise de notre Centre: qu'il nous soit permis de leur exprimer ici notre profonde reconnaissance.

TIBOR KLANICZAY

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Mm..!LY BALAzs (Szeged)

DIE OSTEUROPÄISCHE REZEPTION

DER RESTITUTIO CHRISTIANISMI VON SERVET

Der Titel meines Vortrages erinnert wahrscheinlich an die bekannte Schrift von Stanislaw Kot.1 Das ist ja verständlich, denn ein Forscher, der sich mit der Servet-Rezeption in Osteuropa beschäftigt, muß in erster Linie von seinen Ergebnissen ausgehen. Es wäre unbedingt notwendig und ist von den ungarischen Forschern mit Recht zu erwarten, daß die Angaben, die sich auf die osteuropäische Rezeption des spanischen Ketzers beziehen, mit der eingehenden Aufnahme der ungarischen Vorkommnisse ergänzt werden.

Neben den lateinisch geschriebenen Werken, Streitschriften, die im Verlaufe der antitrinitarischen Kämpfe entstanden sind - und die Kot zum Teil berücksichtigt hat - bereitet die Bearbeitung der ungarischen Werke besonders viele Überraschungen, aber auch eine Reihe anderer Momente des Fortlebens ist noch ungeklärt. Es genügt, bloß auf die handschriftlichen ungarischen Gesänge aus dem 17. Jahrhundert hinzuweisen, die mit den Servets .Andenken bewahrenden lateinischen Werken noch nicht konfron- tiert worden sind. Die Durchführung dieser Forschungen wäre unbedingt notwendig, damit die gegenwärtige Situation ein Ende nehmen kann. Einer- seits ist die unitarische Kirchengeschichtsschreibung nämlich zu verurtei- len, weil sie wegen ihres kritiklosen Servet-Kultes die übrigen Quellen des ungarischen .Antitrinitarismus nicht genügend beachtet hat und so nicht imstande war, dessen Entwicklung unter Berücksichtigung der europäischen Zusammenhänge darzustellen, andererseits aber, weil sie uns kein ausrei- chend genaues Bild über die Servet-Rezeption selbst bieten konnte.

Wenn ich mich in diesem Vortrag auBBchließlich mit dem Hauptwerk des reifen Servet, bzw. mit der Rezeption der Restitutio Ohristianiimi beschäftige, ergibt sich dies teilweise aus der Natur des Lebenswerkes, teil- weise aus wiBBenschaftsgeschichtlichen Gründen. Es ist unnötig, hier die beinahe schon banalen Kenntnisse über die unterschiedlichen Züge der Theologie des jungen und reifen Servet zu erwähnen. Um meinen Ausgangs- punkt klar darzustellen, möchte ich nur die gegenwärtige wissenschaftliche Situation wie folgt charakterisieren. In bezug auf die Rezeption des jungen Servet sind die Forscher des europäischen Antitrinitarismus mehr oder min-

1 Stanislaw KoT, L'influence de Michel Servet sur le mouvement Antitrinitarien en Pologne et en Transylvanie, in Autour de Michel Servet et de Sebastien Castellion, recueil publie sous la direction de B. BECKER, Haarlem, 1953, S. 72-115.

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der zum Einverständnis gekommen. Fast alle Forscher teilen die Ansicht, daß die auf starkem Biblizismus beruhenden Argumente der Werke De trini- tatis erroribus und Dialogorum de Trinitate . .. beim Abbau der das Dreifal- tigkeitsdogma stützenden scholastischen Termini eine wichtige Rolle spiel- ten. Eine Vertiefung oder bessere Systematisierung von Servets Kritik war auch in den späteren, höher entwickelten Stadien der Entwicklung des Antitrinitarismus anwendbar oder könnte es sein. Ganz anders steht es mit den in der Restitutio am reifesten konzipierten positiven Theologie. In dieser Hinsicht kann über Einverständnis nicht gesprochen werden. Tatsächlich bestätigen nachdrückliche Argumente den Standpunkt, daß unter den ita- lienischen Ketzern, die auch den osteuropäischen Antitrinitarismus stark beeinflußt haben, keine Nachfolger des neuplatonischen Synkretismus der Restitutio zu finden waren. (Als Ausnahme ist Celio Secundo Curione zu erwähnen.) Besonders offensichtlich ist das bei Lelio und Fausto Sozzini, deren aufrationalistische Bibeldeutung bauende Christologie einen radikalen Bruch mit den servetischen Ansichten zur Folge hatte.2 In dieser Situation muß der Forscher, der die frühen Tendenzen der Entwicklung des ungari- schen Antitrinitarismus klarlegen will, die Frage untersuchen, die zwar mit der obigen zusammenhängt, aber mit ihr nicht identisch ist: ob sich die Entwicklungstendenzen auch auf der Ebene der Rezeption so klar erweisen oder Modifizierungen und Betonungsverschiebungen aufzufinden sind, die in Betracht gezogen werden können.

Es wäre vielleicht logischer, vor ausländischen Forschern über Werke in ungarischer Sprache zu sprechen, aber. es scheint mir aufschlußreicher zu sein, wenn ich ein von dem Gesichtspunkt des dargestellten Problems aus besonders wichtiges Werk behandle, das 1569 in Weißenburg (Gyulafehervar, Alba Julia) erschien - unter dem Titel: De Re,gno Christi Liber Primus, De Regno Antichristi Liber secundus. Accessit tractatus de Paedobaptismo et Circumcisione. Das Werk wurde von den ministri et seniores Ecclesiarum consentientium de uno Deo patre Johannes Sigmund (Johannes II. electus rex Hungariae) gewidmet, und seine Verfasser sind aller Wahrscheinlich- keit nach Blandrata und Ferenc David.

In diesem Falle wäre es vielleicht zutreffender, YOD Herausgebern zu sprechen, denn - wie es aufgrund der Ergebnisse von Istvan Borbely und Stanislaw Kot allgemein bekannt ist - das Werk ist fast ausschließlich die Neuveröffentlichung gewisser Kapitel der Restitutio von Servet.

! Lech Szczucx1, ABpetti della critica antitrinitaria aociniana ( ll «De origine Trini- tatia » diTomaa Piaecki ), in c•Archivum hietorii filozofii i myäli epolecznej », 12 ( 1966), S.

141-159; In., W krt:gu myälicieli heretyckich, Warezawa, 1972, S. 162-164; Antonio ROTONDO, Calvino e gli antitrinitari italiani, in c·Rivista Storica Italiana&, LXXX (1968), S. 759-784, und in A. R., Studie ricerche di atoria ereticale italiana del Cinque·

cento, Torino, 1974, S. 57-86; Jerome F'RIEDMAN, Servetua and Antitrinitarianiam.

A' propos Antonio Rotondo, in c•Biblioth~que d'Humanieme et Renaieeance», XXXV (1973), S. 538-551; Antonio RoTONDO, Bulla dilfuaione clandeatina delle dottrine di Lelio Sozzini, 1560-1568 (Riapoata a Jerome Friedman), in Studi e ricerche .. . , S. 87-116; Valerio MARCHETTI, Le caixplicationen giovannee dei Sozzini e l'antitrini- tariamo tranailvano del Cinquecento, in Rapporti veneto-unghereai all'epoca del Rinaaci- mento, a cura di Tibor KLAN:rcZAY, Budapest, 1975, S. 347-359.

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Bevor ich mit der Analyse des Werkes beginne, muß ich noch einiges über die Widmung an Johannes Sigmund sagen. Die Verfasser der Wid- mung geben schon mit dem Hinweis auf De falsa et vera ... bekannt, daß sie mit ihrem Werk zur richtigen Erkenntnis Gottes und seines Sohnes er- ziehen wollen. Es ist aber auffallend, daß hier weniger die richtige Gottes- erkenntnis als vielmehr moralische Probleme im Mittelpunkt stehen. Ihr Ausgangspunkt ist, daß in dem sich erneuernden Gottesreich darum keine Liebe und keine Frömmigkeit herrscht, darum der Trieb nach Ehrsucht und nach Rache Macht gewonnen hat, weil die Menschen über Gott und Christus fälsche Ansichten haben. Im weiteren stehen aber schon die Liebe, die mora- lischen Fragen und die Religionstoleranz im Mittelpunkt. Das ist Sebastian Castellion zu danken. Auch Kot3 hat schon bemerkt, daß die Verfasser der Widmung nach einer kurzen Einleitung ihm das Wort geben, «cum animo- rum nostrorum sententiam Sebastianus Castalio vir eruditione vitaeque integritate insignis, in suorum Bibliorum praeliminari epistola exprimat».

Kot hat aber darüber nicht berichtet, daß die Verfasser aus der Widmung an den englischen König Edward VI. zitieren, die in der lateinischen Bibel- übersetzung aus dem Jahre 1551 zu lesen ist. So kam es nicht zur Geltung, daß es sich um einen Text handelt, der auch in dem De hereticis, an sint perse,quendi vorhanden ist: Mit großer Wahrscheinlichkeit kann hier daran gedacht werden, daß sich darüber auch die Verfasser des De Regno Christi im klaren waren. Rotondo4 bat uns darauf aufmerksam gemacht, daß Ferenc David im Vorwort der Refutatio scripti Petri Melii - den zelus inconsidera- tus seiner Gegner verurteilend, und ihn aus dem Dekret von Pelagius 1.

erklärend- wahrscheinlich aus dem Werk De hereticis von Castellion schöpft.

Damit waren sie sich auf alle Fälle im klaren, daß sie mit Neuveröffentli- chung des Textes des Baseler Professors nicht nur gegen Melius und seine Anhänger polemisieren, sondern auch gegen ihre Meister, Beza und Calvin.

Mit der Neuveröffentlichung geben sie ihm wieder das Wort in der Diskus- sion, die Castellion mit Calvin und Beza führte und die so auch nach Ost- europa gelangte. Auch in anderer Hinsicht kommt diesem Text große Bedeutung zu, er macht unsere Kenntnisse über die oft erwähnte sieben- bürgische Toleranz konkreter und begreiflicher. Vom Jahre 1567 an verän- dert sich Ferenc Davids Ton: immer öfter erwähnt er, daß in den Fragen der Religion die Gewalt keinen Platz bat, aber ausführlicher und mit theo- retischem Anspruch schreibt er nirgendwo darüber. Der Grund dieser Äuße- rungen ist offensichtlich die Toleranzidee von Castellion und seinen Anhän- gern, und auch der berühmte Beschluß des Tordaer Landtages und die legendären Äußerungen von Johannes Sigmund sind da.raus zu erklären.

Es handelt sich natürlich nicht darum, daß sich die siebenbürgischen Antitrinitarier mit der humanistisch-moralischen Theologie von Castellion identifiziert hätten. Auch die Widmung des De Regno Christi ist ein gutes Beispiel dafür. Die Quelle des Übelstandes ist in den selbständig formulierten Teilen die falsche Doktrin, während es in den Teilen, die von Castellion

a KOT, op. cit., S. 100.

4 Antonio RoTONDO, Verso la crisi deU'amitrinitarismo italiano. Giorgio Biandrata e Johann Sommer, in Studie ricerche .. . , S. 161-224.

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stammen, gerade umgekehrt ist: Die Ursache der Unwissenheit ist der Man- gel an verus Dei amor. Ebenso charakteristisch ist aber die Tatsache, daß die Verfasser die zwei Texte ohne Beachtung dieses Widerspruchs neben- einander stellen und Johannes Sigmund auffordern, dem Gebot der Liebe zu gehorchen und zugleich in der Verbreitung der Wahrheit eifrig zu sein.

Auch die Tatsache verdient Achtung, daß Castellion seine Bibel dem minderjährigen Edward VI. gewidmet hat. Neben dem Königin Elisabeth gewidmeten Acontius-Werk ( Satanae Stratagemata) hat wahrscheinlich auch diese Widmung dazu beigetragen, daß unter den siebenbürgischen Anti- trinitariern der bekannte England-Kult aufblühte.5

Ich sollte über die prophetische Tendenz des auch von den Siebenbür- gern übernommenen Castellion-Textes ausführlicher sprechen. Die Zusam- menhänge zwischen diesem Text und den chiliastischen Illusionen von Ferenc David beanspruchen eine tiefere Analyse. Hier kann ich aber nur erwähnen, daß der Widmung eine selbständige Präfation folgt, in der sieben Erschei- nungen des Reiches Christi aufgezählt werden. Die sechste wird folgender- maßen beschrieben:« sexto regnabit ante seculi consummationem (uti eruditi plerique opinantur) mille annis cum suis in terra felicissime». Davids chi- liastische Anschauungen können also keinesfalls als Exkurs aufgefaßt wer- den, die nur in der Kurzen Erkliirung (Rövid magyarazat) vorhanden sind.

Um zu meinem eigentlichen Thema zu kommen: In der Analyse des Werkes bin ich davon ausgegangen, daß sich kein Forscher, der die Konkor- danz registriert hat, um eine ausführlichere Analyse bemühte, nach welchen Prinzipien die Auswahl erfolgte, ob in den übernommenen Texten auch ideo- logisch relevante Änderungen durchgeführt wurden und von welcher Be- deutung diese 10-15 Seiten sind, die die Verfasser unabhängig von der Restitutio in ihre Ausgabe übernommen haben. Die Schwierigkeit dieses Versuches liegt darin, daß man die Abweichungen eventuell überinterpre- tiert. Es ist ja selbstverständlich, daß die Verfasser aus dem umfangreichen Werk von Servet ein Handbuch schaffen wollten und so einige Teile im vor- hinein weglassen mußten. Diese Gefahr wird aber dadurch wesentlich ver- ringert, daß sie aus den ersten zwei Teilen - die eigentlich die platonischen Umdeutungen der Jugendwerke sind - , aus dem Epistolae-Teil und aus der Melanchthon-Apologie gar nichts übernebmen. So schöpfen sie im we- sentlichen aus zwei Teilen, aus dem De fide et iustitia regni Christi . .. , sowie aus dem De regeneratione ac manducatione superna ... , und dazu kommen noch die Signa sexaginta regni Antichristi . .. , die im ganzen übernommen werden. Diese Selektion wurde dadurch erleichtert, daß in der Restitutio die metaphysischen Erörterungen von der Moralphilosophie verhältnis- mäßig gut zu unterscheiden sind, wenn auch nicht völlig - und wie es zu sehen sein wird, mußten auch die Verfasser des De Regno Christi diese Schwierigkeiten bekämpfen. Es handelt sich aber nicht darum, daß sie die erwähnten zwei Teile ohne Änderungen übernommen hätten; sie behalten nicht einmal die Reihenfolge der Bücher bei.

6 Tibor KLANICZAY, A Contribution to the Stephen Parmenius Research, in «Acta.

Litteraria» (Budapest), 18 (1976), S. 196.

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Über das Prinzip der Umordnung wird in der Widmung informiert, in der sie sich so äußern, daß «per antitheses veritas omnis magis perspicua reddi solet». Sie hatten also die Absicht, ein antithetisch aufgebautes Werk zustande zu bringen, darum mußten sie Umgruppierungen durchführen, weil von diesem Gesichtspunkt aus die Re.stitutio und besonders der Teil De regeneratione ihren Anforderungen nicht entsprach. Von einer struktu- rellen Gegenüberstellung können wir hier höchstens auf der Ebene der ein- zelnen Bücher oder innerhalb der Bücher sprechen. Die siebenbürgischen Antitrirutarier haben es für sehr wichtig gehalten, daß ihre Bücher so aufge- baut werden. Denken wir nur an De falsa et vera oder an Antithe.sis Pseudo- christi .. . Diesen Charakter des Werkes verstärken auch die zwei Teile, die nicht von Servet stammen. Am Ende des ersten Buches steht ein Ab- schnitt - N otae membrorum regni Christi ... - , in dem 15 Eigenschaften der Glieder des Reiches Christi beschrieben werden, zum Teil den Inhalt des Buches didaktisch zusammenfassend; auch eine Reihe von ideologisch be- sonders interessanten Momenten werden hier aufgezählt. Das Buch über das Reich des Antichrist schließt mit einem selbständigen Kapitel: Genea- logia Antichristi filii Diaboli inventa in Bibliotheca Romana ad partem sini- stram ingredienti. Anno Domini MDXIII.

Damit ist es zu erklären, daß ein Teil des Unterabschnittes De praedica- tionis evangelii efficatia im ersten Buch zu finden ist, obwohl Servet dieses Problem im dritten Buch des Teils De regeneratione behandelt. Der zweite Teil dieses Unterabschnittes - den selbst Servet als Digression bezeichnet - bekommt einen entsprechenden Platz in dem Buch über die Mysterien des Antichrist. Am wenigsten waren David und Blandrata bei der Zusammen- stellung ihres ersten Buches zu Veränderungen gezwungen, und die Logik dieser Veränderungen ist leichter einzusehen. Es ist logisch, daß dem Titel ihres Buches gemäß das Kapitel De regno Christi am Anfang des Werkes steht, und daraus ergab sich auch noch die Veränderung der Reihenfolge zweier weiterer Kapitel. In der Zusammenstellung des zweiten Buches gab es mehrere Schwierigkeiten, und den Text haben die Umarbeiter aus den verschiedenen Abschnitten des Teils De regeneratione zusammengestellt.

Einern ähnlichen Verfahren folgten sie auch im dritten Teil ihres Werkes.

Es ist mir nicht möglich, alle registrierten Textveränderungen zu inter- pretieren. Ich habe nur die Absicht, unter Erwähnung einiger Beispiele eher die Tendenzen dieser Modifizierungen in großen Zügen darzustellen. Aus dem bisher Gesagten stellt es sich schon heraus, daß die metaphysischen Spekula- tionen augenfällig weggelassen worden sind. Es handelt sich hier nicht nur darum, daß der platonische Pantheismus von Servet für sie unannehmbar ist, sondern auch darum, daß sie sogar den Anschein der Philosophie ver- meiden. Schon J6zsef Pokoly und Kot8 waren der Meinung, die Siebenbürger hätten die Titel der Abschnitte verändert, damit man das originale Werk nicht wiedererkenne. Auch das könnte natürlich ein Gesichtspunkt sein.

Aber wenn sie statt De fidei e,ssentia, De fidei fundamento schreiben, oder an

8 J6zsef Po:e::oLY, Az unitarizmU8 Magyarorszdgon (Der Unitarismus in Ungarn), in «Protestans Szemle&, X (1898), S. 163; KOT, op. cit., S. 103. ~- .

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einer anderen Stelle, in dem einleitenden Satz eines Kapitels, in der Phrase

<cvolo et ego meam philosophiam in medium proferre» statt <cphilosophia»

<wpinio» geschrieben wird, so können wir mit Recht von allgemeiner Ver- meidung der Philosophie sprechen, was in dieser Entwicklungsphase des Antitrinitarismus kaum überraschend ist.

Die Ausschaltung der Philosophie bedeutet hier natürlich in erster Linie, dem platonisierenden Pantheismus Servets auszuweichen. Damit ist es zu erklären, daß am Anfang des zweiten Buches das erste Buch des Ab- schnittes De orbis perditione der Restitutio völlig weggelassen wurde und die Neuveröffentlichung des zweiten mit den Worten «vastatio et contaminatio in regno Christi novissimis temporibus facta fuit» beginnt. Kot7 formuliert nicht ganz exakt, als er schreibt, daß Blandrata in der Einleitung des zwei- ten Buches den Inhalt des ausgelassenen Abschnitts zusammenfaßt, weil die Praefatio eher dahin zielt, die eigenartigen Momente von Servets Kosmo- gonie zu verdunkeln. Er knüpft den Inhalt des weggelassenen Buches an das frühere Werk gegen den römischen Antichrist an, und wenn in den den Weltuntergang summierenden Zeilen der Ausdruck «mors, infernus, om- niaque morborum genera introducta et omnis lux coelestis obscurata sit»

eventuell auch an Servet erinnert, konnte das - aus dem Kontext heraus- genommen - von der Lichtmystik der Restitutio kaum etwas wiedergeben.

Schwer ließe sich auch die Tatsache anders erklären, daß sie, indem sie das Kapitel De ordine mysteriorum regenerationis ... fast ganz übernehmen, einen größeren Teil auslassen, worin Servet - die Neugeburt in der Taufe beschreibend -- erneut wiederholt, « quae saepius diximus creatoris substan- tiam esse in plasm<t varie unitam et mixtam, tarn in animam, in corpore, quorum omnium specimen est Christus».8 Die danach folgende lange Refle- xion, die in sich auch perfektionalistische Momente enthält, war für die sie- benbürgischen Antitrinitarier offensichtlich unannehmbar, da sie mit der dualistischen Auffassung des Gott-Mensch-Verhältnisses nicht einverstan- den waren. Sie mußten also die platonische Theologie Servets von den Mo- menten der prisca teologia reinigen, und darum ist es kein Zufall, daß Hermes Trismegistos im De Regno Christi nur als der Enthüller des päpstlichen

Aberglaubens und der Erwachsenentaufe erwähnt wird.

Die vielleicht interessanteste, in der Analyse auftauchende Frage ist, wie sie beim Zusammenstellen des Bandes ihre Servet schon übertreffende Christologie zur Geltung bringen konnten. Eine Reihe von Beispielen spricht dafür, daß sie solche Änderungen im Text >orgenommen haben, die ihren neuen - die Präexistenz Christi verneinenden -- Anschauungen entspre- chen. foh gebe einige Zitate:

« Ut verbum Dei, virga Aaron est ve- re incarnatum: ita et magorum ope- ra factum est simile in papatu, in spirituali Aegypto. Incarnatus est

7 KoT, op. cit., S. 101.

« Ut virga Aron est vere immutata, ita et magorum opera factum est si- mile in Papatu in spirituali Aegypto,

8 Christianismi reatittdio, Vienne, 1553 (Frankfurt, 1966), S. 554.

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ibi Satanas, ut bestia, de maris abys- so ascendens fieret in terris Papa, si- cut verbum Dei de coelis descendens, factum est in terris homo, hie Chri- stus, ille Antichristus». (R. 448)

«Triplex est differentia mysteriorum Christi, ante incarnationem in um- bra, per incarnationem in corporis infirmitate, post ressurrectionem in gloria et potentia». (R. 457)

ut bestia de maris abysso ascendens, fieret in terris Papa». (DeRegno Chr.

Var)

«Triplex est differentia mysteriorum Christi. Ante carnem in umbra, se- cunda in carnis infirmitate, tertia post ressurrectionem in gloria et po- tentia ».

(De Regno Chr. BB2r)

Zum Schluß zitiere ich aus dem Kapitel De ordine mysteriorum regene- rationis der Restitutio, wo Servet beschreibt, daß man in der Taufe «ex aqua, spiritu et igne» neugeboren wird, und so fortsetzt: «simul hie intelli- guntur creata et increata, ut simul erant in Christi generatione. Ex illis omnibus ostendemus, animam essentialiter constare atque ita nunc innovari.

Ea omnia in Christi generatione fuisse divina et humana unum facientia elementa, in libris de trinitate docuimus: in eius regeneratione esse ea omnia innovata, eiusque instar in nobis desuper innovari».9

In De Regno Christi wird diese Stelle fortgelassen, und das steht damit völlig im Einklang, wie sie sich in Refutatio propositionum Petri Melii äußern. Wo haben wir gelehrt -- fragen sie -- <wum Serveto, verbum ex tribus elementis purissimis et increatis fuisse genitum » po Man könnte noch ähnliche Stellen· zitieren, die zweifellos bestätigen, daß die Verfasser die Restitutio im Sinne der neuen Christologie von Lelio Sozzini umgedeutet haben. Auf Grund dessen können wir sagen, daß im letzten Satz des ersten Buches -- « Demus ergo operam, ut Dei patris imitemur charitatem, qui usque adeo nos dilexit, ut unigenitum morti pro nostra salute traderet, et domini Jesu, quoad fieri poterit humilitatis vestigia sequamur, qui cum esset in forma Dei, formam servi sumpsit, et humilem praebuit semetipsum usque ad mortem crucis» - die Bibeldeutung von Lelio Sozzini wiedererkennbar ist. Völlig entsprechen der sozinianischen Christologie die Stellen, wo Servet mit allegorischer Bibeldeutung über die dreimalige Wiederholung der An- kunft und des Todes Christi spricht: in umbra, corpore, et spiritu. (Es ist kein Zufall, daß auch schon De falsa et vera viel daraus schöpft.) Aufgrund dessen könnten wir daran denken, daß - per analogiam - auch die Stellen so zu deuten sind, wo der spanische Ketzer seine allegorische Bibeldeutung nicht ausführlich darlegt. Zum Beispiel: «Elias operuit vultum pallio ne faciem Christi videret 3 R. 19. Ita et Mozes fecit Exod. 3. qui et postea per obturatum foramen non potuit faciem, sed posteriora Christi videre».11 Wir

9 Ibid. S. 548.

1o Refutatio proposuionum Petri Melii non inquirendae vriatis, ergo sed ad con·

tendendum proposuarum ad indictam synodum Varadinam 22. augusti anno 1568, Albse Iulise, S. Aar.

11 Ohristianismi restuutio, S. 317.

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mÜBSen vorsichtig formulieren, denn - wie bekannt - enthüllt Ferenc David in seinem an Palaeologus geschriebenen Brief rue Widersprüche der servetischen Christologie und bittet den gelehrten Griechen um Rat.

Diese unsicheren Formulierungen sind - meiner Meinung nach - damit zu erklären, daß am Ende der sechziger Jahre die Christologie der siebenbürgischen Antitrinitarier kaum als konsequent logisch aufgefaßt werden kann und das Erscheinen der sozinianischen Christologie nicht not- wendigerweise die völlige Ausschaltung der früheren Erwägungen bedeutet.

Ihre Dominanz ist aber ohne Zweifel, denn unleugbar hat kein einziges Werk lateinischer oder ungarischer Sprache, das seit 1568 in Siebenbürgen erschienen ist, die reale Präexistenz Christi vor dem Neuen Testament aner- kannt. Das Thema beanspruchte eine ausführliche Erläuterung, hier möchte ich nur die Aufmerksamkeit darauf richten, daß in den meisten dieser Werke - wenn man so sagen kann - die konservative Deutung der sozinianischen Christologie zur Geltung kommt. Es geht hier nicht nur darum, daß die Gott- heit Christi stark betont wird. In dem Werk De mediatoris Jesu Christi . ..

widmen die Verfasser - ministri et seniores Ecclesiarum consentientium in Transylvania - einen Extra-Abschnitt der Aequalitas-Frage. In diesem außerordentlich wichtigen Kapitel sagen sie aus, daß sie nicht nur mit Peter Melius polemisieren, sondern auch mit denen, rue behaupten, daß zwischen dem Vater und Christus keinerlei Gleichheit bestehe. Der Aequalitas-Be- griff kann - ihrer Meinung nach - zwei Bedeutungen haben. Es kann einer- seits von Gleichheit auf Grund authoritatis, praeeminentiae gesprochen wer- den. In diesem Sinne ist Christus mit dem Vater auf keine Weise aequalis.

Andererseits aber kann der Begriff auf Grund donatae potentiae, donorum absque mensura erörtert werden. Auf diese Art kann man schon über Gleich- heit zwischen dem Vater und Christus sprechen. Ich möchte das Beweisma- terial des Traktats nicht eingehend besprechen, es sei mir aber gestattet, einen wichtigen Satz aus dem Schlußabsatz zu zitieren: «Statuimus ergo, reiectis extremis illis opinionibus, Deum patrem dignitate, authoritate, et praerogativa filio Jesu Christi longe superiorem esse, et tanquam finitum ab infinito distare, potentiae vero et donorum, quae absque mensura accepit, efficatia, filium patri aequalem esse, rucique debere&.12

Hinter dieser konservativen Tendenz läßt sich Ferenc David vermuten.

Diese Folgerung kann man daraus ziehen, daß in der Kurzen Erklärung (Rövid magyarazat) unter den Attributen Christi der folgende Satz zu lesen ist, während er in De fa"lsa et vera fehlt. Ich zitiere: «Egyenlünek pedig azert hisszük mondatni es lenni, mert az atya minden 5 istenseget teljes voltaval nekije reszesitette es adott nekije minden hatalmat mennyben es földölll).13 (Und wir glauben gleich zu sein und für gleich gehalten zu werden, weil der

u De mediatoris lesu Ohri8ti homini8 divinitate aequalitateque libellus. ltem de reBtauratione ecclesiae Oellarii cum epistola praeliminari Fabricii Oapitoni8, Albe.e lulie.e, 1568, S. Fii,.

ia Rövid mam1arazat mikeppen az AntichriBtvs az igaz Istenröl valo tvdomant meg homalositota,

es

a Ohri8tvs az ö hiueinec altala tanituan minket, mikeppen epitette meg az ö menniei szent Attiarol e8 ö magarol es a szent lelekröl bizonios btelmet aduan elönkben, Albe.e lvliae, 1567, S. K.·

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Vater ihm seine Gottheit in ihrer Vollständigkeit und alle Macht im Himmel und auf Erden ihm gab.) Eine derartige Deutung des Aequalitas-Begriffes kommt auch in der Refutatio scripti Georgi Maioris vor, von der Cantimori14 vermutet, daß sie eher die Arbeit von David sei, als die von Blandrata. Dieser Begriff ist auch in mehreren ungarischen Werken des siebenbürgischen Anti- trinitariers vorhanden.

Nach diesem kurzen Exkurs möchte ich einige Bemerkungen zu den Kapiteln des De Re,gno Christi hinzufügen, die sich mit den Fragen der Rechtfertigungslehre und der Soteriologie beschäftigen. Diese Ebene des Werkes hat Konrad G6rski15 sehr trefflich analysiert, und seine Grundthese trifft im wesentlichen zu, nämlich, daß Blandrata seine im Grunde genom- men erasmianische Rechtfertigungslehre so ausführt, daß er von Luther aus- geht, aber eine ganz andere Richtung einschlägt. Die Konfrontation mit der Restitutio macht aber zugleich anschaulich, wie entschieden sie sich davon abgrenzen, ihre Entfernung von Luther expressis verbis auszusprechen. Die Weglassungen, die in diesen Kapiteln registriert werden können, machen zwei Tendenzen sichtbar: Einerseits hatten sie die Absicht, die theoretischen Erörterungen zu mildern, andererseits haben sie die Teile weggelassen, wo Servet scharf gegen die Lehre des servum arbitrium auftritt. Auf Grund des Gesagten müssen wir es für ganz natürlich halten, daß sie aus dem - sonst im ganzen übernommenen - Kapitel De fidei essentia - einen Abschnitt weglassen, in dem Servet die möglichen Einwände seiner Gegner - daß nämlich der Glaube kein aktus sei, sondern habitus - , dies mit Berufung auf seine Anima-Lehre widerlegt. Aus ähnlichen Gründen lassen sie auch die zwei letzten Blätter dieses Kapitels weg, wo die mit dem vorher Gesagten im Zusammenhang stehende physiologische Erklärung des Glaubens zu lesen ist. Es ist keine Rede davon, daß sie die theoretischen Erörterungen des spanischen Ketzers in jeder Hinsicht negligiert hätten, aber durch die Weglassungen bekommen diese einen milderen Charakter, und im W esent- lichsten beschränken sie sich auf die Behauptung, daß beim Zustandekom- men des Glaubens rationale und Gefühlsmomente in gleicher Weise eine Rolle spielen.

Die Vermeidung der Polemik mit den Reformatoren in der Frage des freien Willens ist ganz offensichtlich. In dem Abschnitt De Re,gno Christi polemisiert Servet scharf mit denen, die daraus, daß man den kommenden Ruhm hier auf der Erde noch nicht vollständig genießen kann, «servum arbitrium sinistre concludunt». Das ist wirklich nicht allein aus der Kraft des Menschen zu erreichen, sagt er, und fügt noch hinzu: «Ex hoc tarnen inferre servum arbitrium perinde est ac si dicas: non possum volare, ergo habeo servum arbitrium». Die Siebenbürger lassen natürlich diese Zeilen weg. Man könnte noch ähnliche Beispiele anführen, es soll aber der Hinweis genügen, daß die - aller Wahrscheinlichkeit nach selbst formulierte - Genealogia Antichristi folgendermaßen beginnt:

14 Delio CANTIMORI, Aspetti della propaganda religiosa nell'Europr:i del Cinquecento, in Umanesimo e religione nel Rinascimento, Torino, 1975, S. 180.

15 Konrad G6RSKI, Studia nad dziejami polskiej lueratury antytrynuarskiej XVI.

w., Krak6w, 1949, S. 32-51.

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«Diabolus genuit caliginem et glossas nec conspicua esset veritas:

Caligo autem genuit ignorantiam:

Ignorantia genuit errorem et fratres eius:

Error autem genuit liberum arbitrium».16

Es besteht kein Zweifel an dem Widerspruch zwischen der kategorischen und eindeutigen Abgrenzung von der Lehre des freien Willens und der opti- mistischen Anthropologie, die in dem Werk doch spürbar ist und die in ihrer Rechtfertigungslehre der «iustitia factorum» eine große Bedeutung beimißt. In dem Kapitel, das den Glauben und die Liebe miteinander ver- gleicht, dient auch die Deklaration der Priorität der Liebe zur Grundlage eines aktiven Menschenbildes. Es erhebt sich die Frage, ob sie diesen Wider- spruch nicht bemerkt haben, ob sie in ihrer Interpretierung den die « sola fide»-Lehre betonenden Stellen Vorrang gegeben haben, oder ob sie zur Ver- breitung ihrer Lehren diese listige Methode angewendet haben. Wenn es sich um letzteres handelt, so spielte dabei der italienische Doktor zweifellos eine dominante Rolle, denn es ist allgemein bekannt, welche Empörung spä- ter Ferenc David gegen die Rechtfertigungslehre von Palaeologus und Som- mer erfüllte.

Ich muß auf die Behandlung anderer, nicht minder wichtiger Folge- rungen aus der Textkonfrontation verzichten. Ich möchte nur darauf auf- merksam machen, daß sich Stanislaw Kot17 irrte, als er annahm, daß die Verfasser bei der Erwähnung von nicht dargestellten Problemen, die später noch behandelt werden sollten, die Publikation weiterer Teile der Restitutio angekündigt hätten. Was darin steht, daraus können wir nicht die Folge- rung ziehen, daß sie auch in der Lösung anderer theologischer Fragen bei Servet die Erklärung suchten. Es steht sogar fest, daß die infolge der Christo- logie etwas lutherisch gefärbte Abendmahlslehre des spanischen Arztes für sie unannehmbar war. Den Abschnitt der Restitutio, worin diese behandelt wird, lassen sie weg und streichen derartige Formulierungen auch aus den übernommenen anderen Teilen aus. Die Begegnung mit dem Anabaptismus, mit dem vielleicht am stärksten hervortretenden Merkmal der servetischen synkretistischen Theologie, wurde im bisher Gesagten zum Teil schon be- rührt, kann aber hier in ihrer Vielfältigkeit nicht dargelegt werden. Was die strenggenommene Tauflehre betrifft, haben sie auch in dieser Beziehung nicht das entsprechende Kapitel der Restitutio angewendet, sondern das Kapitel De ordine mysteriorum regenerationis, und so hat sich die Übernahme auf die Anführung der Argumente gegen die Erwachsenentaufe beschränkt.

Zm1ammengefaßt: Mit dem Werk De Regno Christi haben die siebenbür- gischen Antitrinitarier allein in der Frage der im Laufe der christologischen Polemien höchstens nur berührten Rechtfertigungslehre und Soteriologie ihren Standpunkt dargelegt. In einer Reihe von anderen Fragen hatten sie eine andere Meinung als der Märtyrer des Antitrinitarismus. Borbely18 hat

18 De regno Christi ... , S. BB3 , .

17 KOT, op. cit., 8. 103.

18 Istvan BORBELY, A magyar unitarius egyh<iz hitelvei a XVI. szdzadban (Die Bekenntnisse der ungarischen unitarischen Kirche im 16. Jahrhundert), in «Kereszteny Magvet6t, XLIX (1914), S. 133.

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sich also wirklich übertrieben geäußert, als er behauptete, die Ideologie der Siebenbürger habe im ganzen unter dem Einfluß von Servet gestanden. Mit meinem Vortrag möchte ich die Aufmerksamkeit darauf lenken, daß in der Begegnung zwischen der Restitutio und den den osteuropäischen Antitrini- tarismus schürenden italienischen Ketzern bzw. ihren Anhängern dem Mo- ment der Umdeutung eine größere Bedeutung zukommen sollte. Diese Behauptung bezeugen die zwei Kapitel des De falsa et vera, die gesamte Tätigkeit von Ferenc David in ungarischer Sprache, aber auch das Werk

von Grzegorz Pawel Rozdzial St,arego Testamentu od Nowego.

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R6BERT D.AN

(Budapest)

«JUDAIZARE» - THE CAREER OF A TERM

The Latin verb « judaizare », its derivatives, as well as its variants, and the variants of its derivatives occurring in diverse European languages are well known to all researchers engaged in the study of the sources and the topical literature of Christian ideology history. Terms like « judaising », <c judaisie- ren », «giudaizzare», «judaizovaty», etc., and the Hungarian «zsid6z6»

denote persons and ideological trends that used to represent in the hiEtorical past, a.nd that represent even today in the related literature, ideas which are wide apart in time and space from one another, and which also differ from one another as regards their constituent elements.1 The uncertain and undefined semantic content of the term raises much difficulty in research, because - in contrast with the objectives of scientific cognition - certain phenomena of ideology history are not clearly discerned but rather washed together as a result of this confusion.

A closer inquiry into the background of the dubious career of the Latin

« judaizare » reveals a great number of problems of semantics, religion his- tory, psychology, science history and questions of terminology, dialectically related to these. lt is through the analysis of these that the road leads to- wards the detection of the tasks connected with the term and with the elabo- ration of its definition.

The term that took its origin in Antiquity can be found in all three so- called sacred languages - and with three different meanings. In the Hebrew text of the Book of Esther (of the Old Testament) (VIII. 17) «i:i~n~»

1 A few examples to illustrate the diverse interpretations: B. BLUMENKRANZ, Juifs et Chretiens dans le monde occidental, 430-1096, London-The Hague, 1960, pp. 59-64; A. C. VEGA, Una heregia judaizante de principios del sigle VIII en Espana, in « Ciudad de Dios », CLIII (1941), pp. 57 ff; F. FITA, Los judaizantes espanoles, in

«Real Academia de la Historia », XXXIII ( 1885), pp. 307-348; M. MIESES, Judaizanci we wschodniej Europie, Warszawa, 1934; L. LEVIN, Judaisieren in Mittelaelterlichen Polen und Russland, in MGWJ XLIX (1905), pp. 744-745; G. VERNADSKY, TheHeresy of the Judaizers and the Policies of Ivan III of Moscow, in «Speculum» VIII (1933), pp. 442-443; V. STROJEV, Zur Herkunft/rage der Judaisierenden, in ZfSPh XI (1934), pp. 341-345; D. CYZEVSKYJ, Die Judaisierenden und Hussiten, in ZfSPh XVII (1940), pp. 120-122; J. LmtIE, L'heresie des juda'isants et ses sources histori,ques, in RES VL (1966), pp. 49-67; J. L. WmczINSKI, Hermetism and Cribalism in the Heresy of Judaisers, in RQ XXVIII (1975), pp. 17-28. See further the literature to be quoted in the following.

25

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occurs first in the form of a reflexive verb with reference to the action of non-Jewish-born people who, led by various political considerations, joined the nation of Esther and adopted the Jewish faith. The inferred root

« i:i• » may be taken as identical with the common form « :iii:i• » as a per- son's name: later it came up as a tribal name. « •ii~· » denotes any person belonging to the tribe of Jehuda. « i:i·n~ » means one who adopts the faith of that tribe. The former is a Jew, the latter a proselyte. Disregarding the Talmudic scruples, the Hebrew biblical term has a positive content. lt had been used in this sense by Abraham ihn Ezra in tbe twelfth century.2 In the Septuaginta, which was prepared in a Hellenistic spiritual environ- ment, the Greek equivalent of the word is « lovrfotCstv» having the same semantic content as tbe original Hebrew. But in the writings of Plutarch and Josephus Flavius, it occurs as a simple statement of a fact, void of any emotional content. The Jewish historian, however, was already aware of the connotation « to live and to behave according to the Jewish ways », which had become determinative for the subsequent career of the term.3 As a matter of course, the term took up a slightly pejorative flavour with the appearance of the Christian ideok>gy. This can be felt in the Epistle of Paul (Gal. II. 14) where he blames Peter for his forcing the pagans converted to Christianity to conduct their life according to the Jewish rites, too ( « lovt5atCstv » ).4 The Latin translation of the term (<c judaizare ») also under- went the mentioned developmental phases, but it assumed - with the strengthening of the position of the Christian Church and in direct propor- tion with the stiffening of its dogmas - a pejorative meaning made „up of subjective elements. The word <c judaiza.re » turned into a many-edged weapon with which the sundry Christian trends sought to insult one another, accu- sing all that deviated from the standpoint of the accuser. The confusion that surrounds the term in the topical literature is due to the fact that the authors try to lend the value of an objective category to a word which ab ovo is filled with subjective content.

When examining the career of the term, we have to carry out a double task. On the one hand, we have to clarify its real meaning content, and on the other hand, we have to present an ideology-historical definition of this meaning content.

In knowledge of the semantic past history of the term <c judaizare », we have to exclude two categories from the ideology-historical phenomena tra- ditionally referred to by this term: the one concerns the Marranos, the other, Jews converted from Christianity. The former category includes born Jews

( <c •ii:i• ») who seemingly changed their religion out of some historical

z Tract, Jebamoth 24/b, 79/a, etc. - See: ABRAHAM IBN EZRA on Lev. XXIV. 10 and Deut. XXI. 13. and see the very interesting usage of Münster's translation, in

Biblia Hebraea, Basileae, 1546, p. 1598.

a JosEPHUS FLAvius, De bello judaico, London-New York, 1926, II, pp. 454 ff;

PLUTARCH, Cicero, VII/I, 864c, in Vitae parallelae, ed. K. ZIEGLER, Lipsiae, 1964, 1, p. 319.

4M, J. LAGRANGE, Les Judaisants de l'Ep?tre aux Galates, in RB XIV (1917), pp. 138-167; J. B. LITHFOOT, Saint Paul's Epistle to the Galatians, London, 1905, p. 114.

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