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Les documents, gardés au Musée littéraire Petőfi de Budapest sont également très divers et donnent un éclairage original sur l’œuvre de Zoltán Ambrus. Ses livres, ses traductions, ses manuscrits, ses articles de journaux793, ses lettres794, les bons de commandes et les factures

787 Cf. „Utolsó nagy védelmezője a magyar kultúrának.” ; „Megragadó ember. Megragadó életmű. Megragadó élet a maga művészi érzékenységében.”, in László Lakatos, « Ambrus Zoltán », in A Toll, le 31 mars 1931, p. 54.

788 Cf. „A Midas király fogalma a Bovaryné értéke magyarul.” in Ország-Világ, le 13 et le 20 mai 1931, 49e année, num. 18–19. Sans le nom de l’auteur.

789 Cf. „Ambrus Zoltánnak talán egyetlen édestestvére a világirodalomban”, in Ede Bresztovszky, « Ambrus Zoltán », in Népszava, le 21 mars 1931, p. 17.

790 Cf. „Őt csak Stendhal mértékével szabad mérni.” ; „Egy halk ember, a magyar Anatole France.” ; „A legműveltebb ember, a legnagyobb kritikus, a régi klasszikus Brunetière és Sarcey iskolájából.”, in Sándor Nádas, « Ambrus Zoltán », in Pesti Futár, 1931, sans références.

791 Voir Aurél Kárpáti, « A hetvenéves Ambrus Zoltán [Zoltán Ambrus, le septentenaire] », in Pesti Napló [Journal de Pest], le 6 mars 1931, p. 2–3.

792 « Ambrus Zoltán meghalt [Zoltán Ambrus est mort] », in Az Újság, le 1er mars 1932, p. 7. Voir encore notre bibliographie sélective de ces articles dans l’Annexe.

793 Voir notre Annexe et encore le catalogue du Musée littéraire Petőfi avec des résultats concernant aussi les articles de Zoltán Ambrus, parus dans les journaux, encore inédits en volume, il s’agit donc d’une base de données précieuse pour les futures recherches concernant aussi l’œuvre journalistique de Zoltán Ambrus : https://pim.hu/hu/kereses?s=Ambrus%20Zolt%C3%A1n (consulté le 7 mai 2020)

794 Voir les lettres adressées, entre autres, à Ferenc Molnár, à Ernő Osvát, à Lajos Mikes, à Miksa Fenyő, à Marcell Benedek, à Jenő Heltai, à Oszkár Gellért, à Lajos Hatvany, à József Kiss, à Mari Jászai, à Frigyes Riedl, à Elek Benedek, à Zsigmond Móricz. Pour les détails, voir notre tableau dans l’Annexe.

liés à ses achats de livres et de journaux795, ses documents796 et ses objets personnels797, ses meubles798, ses portraits799, les dessins faits de lui par des peintres de son temps800, ses photos de famille801, quelques illustrations de ses œuvres802 et aussi quelques enregistrements sonores803 constituent cet important ensemble de documents804.

Parmi les manuscrits, il faut mettre en relief ses lettres en relation avec l’idée de l’emprunt des motifs des auteurs étrangers, tels que Anatole France ou Georges Rodenbach que nous avons citées dans le chapitre précédant de notre thèse. Sa lettre adressée à Frigyes Riedl le 25 mai 1914805, puis publiée dans la revue Nyugat [Occident] en 1933806, dévoile les pensées de Zoltán Ambrus concernant l’importance et la place de l’échange des idées et des motifs entre écrivains dans la littérature mondiale. En outre, nous trouvons aussi de belles

795 Voir cette correspondance sous la cote V. 5872/59, 495 pièces, 627 folios + 4 enveloppes, datées entre le 3 mars 1903 et le 5 juin 1932.

796 Voir par exemple son tableau de dépenses de l’année 1887 dans le fonds de Elek Benedek sur le lien suivant : https://opac.pim.hu/record/-/record/PIM1243715 (consulté le 8 mai 2020).

797 Voir la liste de ses objets personnels, entre autres sa bibliothèque (R.2006.29), son bureau (R.2006.27), son stylo à encre, son appareil photo (R.2006.1.1-2) dans l’Annexe. Quelques-uns de ses objets personnels figurent aussi dans le jeu de mémoire, créé par le Musée littéraire Petőfi en 2011, nommé IrodalMI HOL-mik : memóriajáték kicsiknek és nagyoknak [Affaires littéraires : jeu de mémoire aux petits et aux grands], voir sur ce lien : https://opac.pim.hu/record/-/record/PIM1886415 (consulté le 8 mai 2020).

798 Voir le catalogue Magukra maradt bútorok. Írók bútorai a Petőfi Irodalmi Múzeum gyűjteményéből, réd. par Zsuzsanna Zeke, Budapest, Pauker Nyomda, 2019, 132 p. Pour les meubles de Zoltán Ambrus, voir son fauteuil (R. 2011.40.1–2) p. 17, voir sa chaise (R. 2011.39.1–2) p. 46, voir son bureau (R. 2006.27) p. 98. Voir le catalogue sur le site du musée : https://pim.hu/hu/kiadvany/magukra-maradt-butorok (consulté le 8 mai 2020).

799 Voir notre sélection des photos de Zoltán Ambrus, prises par Erdélyi Mór (1866–1934) et par Aladár Székely (1870–1940), dans l’Annexe. Voir les photos prises de Zoltán Ambrus aussi sur ce lien : https://opac.pim.hu/results/-/results/afd97f54-eb4e-4117-8a77-cc3e6c09285c/solr#/displayResult (consulté le 8 mai 2020).

800 Voir la liste des dessins faits de Zoltán Ambrus par Oszkár Glatz (F.4609), par Bertalan Karlovszky (2007.158.1) de 1885, par Jenő Feiks (2007.75.1) de 1917 et par Ferenc Márton (57.370.1) de 1923.

801 Voir la liste de ses photos de familles et aussi une photo gardée dans son fonds de Marie Bashkirtseff (F.2007.59) dans l’Annexe.

802 Voir Zoltán Ambrus : Ninive pusztulása (A háromféle bor) [La destruction de Ninive. Les trois sortes de vin]

(85.103.1) par Gyula Tichy (1879–1920). Voir aussi sur ce lien : https://opac.pim.hu/record/-

/record/display/manifestation/PIM815020/ceabb764-5914-4d6e-99d6-8a54c0eeea11/solr/0/24/0/1/authorOrder/ASC (consulté le 8 mai 2020).

803 Voir l’inventaire des enregistrements sonores et audiovisuels dans l’Annexe, réalisés auprès de la famille de Zoltán Ambrus, essentiellement sa fille, Gizella Ambrus et son petit-fils, Zoltán Fallenbüchl. Voir surtout sous la cote CD 1021, l’enregistrement sonore de la célébration à l’occasion de l’inauguration de la statue de Zoltán Ambrus, faite par Barna Búza, dans le jardin de la maison de Gödöllő et le beau discours inaugural prononcé par le sculpteur à cette occasion.

805 Voir la lettre de Zoltán Ambrus adressée à Frigyes Riedl, du 25 mai 1914, in Ambrus Zoltán levelezése [La correspondance de Zoltán Ambrus], éd. cit., lettre num. 260.

806 Voir dans Nyugat [Occident], 1933/num. 11–12. http://epa.oszk.hu/00000/00022/00558/17456.htm (consulté le 9 mai 2020)

lettres amicales d’Ambrus, adressées à ses amis-écrivains Elek Benedek (1859–1929)807, Jenő Heltai (1871–1957)808 et Ferenc Molnár (1878–1952)809, qui nous laissent voir Ambrus en tant qu’homme privé et ami discret. Sa lettre écrite à Jenő Heltai, datée du 7 décembre 1910, s’avère très importante car Ambrus y parle des libraires parisiens chez qui il a eu l’habitude de se procurer des livres et demande à son ami-écrivain, séjournant à Paris, de visiter ces librairies pour les nouveautés : il nomme le libraire Henri Imbryzek de la Librairie Française et Étrangère vers le Palais Royal, au 39, rue de Montpensier, un certain Ch. Corday (I.

Eichenberg) à Iris, au 20, rue de la Michodière et Louis Dumont, au 16, rue Gerando. Nous retrouvons donc les adresses importantes pour Ambrus plus tôt lors de ses séjours parisiens de 1885–86 et de 1907. Ambrus réfléchit aussi dans les colonnes de cette lettre amicale sur la possiblité de renouveler sa correspondance avec Henri Imbryzek pour voir les défis actuels de son métier de libraire810.

Quelques lettres officielles se trouvent également dans le fonds : une lettre dactylographiée de la part de l’Institut International de Coopération Intellectuelle de Paris concernant l’édition de l’Index Translationum, datée du 9 janvier 1933, donc après la mort de l’écrivain, dans laquelle on offre un exemplaire de cette publication à Ambrus, en indiquant que « L’Index Translationum permet de se rendre compte du mouvement général des traductions dans tous les pays. Il donne aussi une idée des courants et échanges littéraires entre les peuples. » 811 Du point de vue des relations littéraires franco-hongroises, il y a encore une lettre, de la part de l’éditeur Eugène Figuière (1882–1944), datée du 10 avril 1934, donc après la mort d’Ambrus, qui est parlante. L’éditeur parisien, étant aussi poète, écrivain et journaliste, remarque le dernier ouvrage d’Ambrus et lui demande de lui soumettre l’un de ses manuscrits. Il précise dans sa lettre concernant Ambrus ce qui suit : « Je suis resté sur l’impression que votre nom devra tôt ou tard figurer parmi ceux des meilleurs littérateurs de notre époque »812.

Un autre bel exemple de ce fonds précieux et intéressant aussi du point de vue des relations qui se tissent entre écrivains et artistes à l’époque, c’est le dessin de Zoltán Ambrus fait par le peintre hongrois, Bertalan Karlovszky (1858–1938) en 1885. Lui aussi, comme Zoltán Ambrus, séjourne à Paris dans les années 1880, et fait un dessin de son ami-écrivain,

807 Voir la lettre de Zoltán Ambrus adressée à Elek Benedek, le 8 juillet 1887. V.3524/4.

808 Voir les neuf lettres de Zoltán Ambrus adressées à Jenő Heltai, du 7 décembre 1910 au 14 mars 1931.

V.3823/15/1-9.

809 Voir la lettre de Zoltán Ambrus adressée à Ferenc Molnár, le 27 juillet 1911. V.4782/1/2.

810 Voir la lettre de Zoltán Ambrus adressée à Jenő Heltai, le 7 décembre 1910.V.3823/15/1.

811 Voir la lettre de l’Institut International de Coopération Intellectuelle, le 9 janvier 1933, de Paris (2, rue de Montpensier), en allemand et en français. V.5872/9.

812 Voir la lettre d’Eugène Figuière adressée à Zoltán Ambrus, le 10 avril 1934. V. 5872/8

dans le Grand Café à Paris en 1885 pour avoir une glace à lécher en contrepartie de son travail813. Nous connaissons cette anecdote en raison d’une inscription sur le dessin conservé dans la collection du Musée littéraire Petőfi814. Excepté ce dessin, plusieurs portraits d’Ambrus se trouvent dans la collection artistique du musée, comme par exemple les dessins faits par Oszkár Glatz (1872–1958), par Jenő Feiks (1878–1939) ou par Ferenc Márton (1884–1940), artistes contemporains d’Ambrus815.

En effet, la grande particularité de cet ensemble, gardé au Musée littéraire Petőfi, c’est que les documents liés à Ambrus sont sélectionnés par sa famille et par les muséologues selon le profil du musée et sont gardés dans ses différentes collections, ainsi manuscrits, livres, objets, meubles, dessins, photos, enregistrements sonores et visuels dressent un beau panorama de sa vie d’écrivain-journaliste. C’est dans le même lieu donc que nous pouvons consulter ses lettres inédites, regarder ses photos, ses portraits et déceler ses goûts en découvrant ses objets personnels. C’est un voyage dans le temps et dans l’espace qui se réalise à travers le fonds d’archives d’un écrivain hongrois du tournant des XIXe–XXe siècles.

VI. 2. 3. Quelques documents intéressants à l’Académie des Sciences de la Hongrie

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