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deS nAtionAlitÉS vivAnt Avec nouS

“Dans la lutte menée pour les droits des hongrois d’outre-frontières, on peut partir de ce que nous assurons aux nationalités vivant avec nous. C’est l’ap-pui dont on peut se servir. Il est méritant de rajouter que les membres des na-tionalités vivant en Hongrie disposent souvent d’une identité plurielle ce qui est une valeur importante et est la continuation des traditions accueillantes de la Hongrie ininterrompues depuis Saint Étienne.” – Gergely Gulyás

– Un changement de terminologie important apparaît dans la Loi fondamen-tale: au lieu des «minorités de la Hongrie » les expressions « nationalités vivant avec nous » et « éléments constitutifs d’Etat » sont utilisées. Cela n’est-il pas intégré au texte pour donner une meilleure image à l’étranger de nos efforts de politique nationale?

Gergely Gulyás: C’est une question plus compliquée que cela. La loi XX.

de 1949 appelle également éléments constitutifs d’Etat les nationalités vivant en Hongrie. C’est pourquoi l’introduction du mot « nationalité » prenant la place de l’expression « minorités nationales et ethniques » crée à mon avis l’harmonie pertinente car si on considère vraiment les nationalités vivant avec nous comme des éléments constitutifs d’Etat, il est alors complètement injustifié de se rap-procher d’eux dans un système de concept majorité-minorité. Cette appellation exprime également qu’on considère les droits de ces communautés comme des droits collectifs. C’est une position de principe solide. Tout de même, on se-rait hypocrite si on ne reconnaissait pas que la Hongrie veut également montrer l’exemple dans le traitement des nationalités parce que – au-delà de l’obligation morale et juridique – cela nous est un intérêt primordial pour la politique nationale.

C’est la raison pour laquelle on va même assurer aux nationalités la participation au travail parlementaire dans une certaine forme. Dans la lutte menée pour les

deS nAtionAlitÉS vivAnt Avec nouS

“Dans la lutte menée pour les droits des hongrois d’outre-frontières, on peut partir de ce que nous assurons aux nationalités vivant avec nous. C’est l’ap-pui dont on peut se servir. Il est méritant de rajouter que les membres des na-tionalités vivant en Hongrie disposent souvent d’une identité plurielle ce qui est une valeur importante et est la continuation des traditions accueillantes de la Hongrie ininterrompues depuis Saint Étienne.” – Gergely Gulyás

droits des hongrois d’outre-frontières, on peut partir de ce que nous assurons aux nationalités vivant avec nous. C’est l’appui dont on peut se servir. Il est méritant de rajouter que les membres des nationalités vivant en Hongrie disposent souvent d’une identité plurielle ce qui est une valeur importante et est la continuation des traditions accueillantes de la Hongrie ininterrompues depuis Saint Étienne.

Le Premier ministre disait encore à l’époque de son premier gouvernement que les membres des nationalités de la Hongrie allaient être de bons citoyens hongrois s’ils allaient rester de bons slovaques, serbes ou roumains. J’aimerais bien vivre jusqu’à ce qu’un chef d’Etat voisin dise la même chose.

József Szájer: Le fait qu’en Hongrie il y a de nombreuses nationalités est un don du Dieu et nous n’y avons pas quand même accordé suffisamment d’attentions.

On n’a pas réussi, jusqu’aujourd’hui, à réaliser la re-présentation parlementaire, des débats à bon marché sont menés auprès des municipalités minoritaires et des maison-musées ou des écoles. Il faudrait assurer une attention beaucoup plus importante à ce sujet.

La Hongrie n’a pas donc mené du tout une politique de spectacle. La loi fondamentale essaie d’implanter une nouvelle vision. Pour cette raison justement, moi j’assurais des compétences plus larges aux municipalités minoritaires devenant municipalités de nationalité qui incarnent au juste l’autonomie culturelle de cer-tains groupes ethniques. Tout cela pour montrer qu’il est possible de mener une politique exemplaire vis-à-vis des groupes ethniques qui sont – vu leurs effectifs – plus vulnérables que les communautés hongroises d’outre-frontières nombreuses.

Si notre modestie ne nous l’interdisait pas, je dirais qu’au cours de la préparation de la Loi fondamentale, les nationalités ne pouvaient pratiquement nous adresser aucune demande qui n’aurait été finalement intégrée à la Loi fondamentale.

– Vous n’avez pas, par exemple, soutenu le maintien du médiateur.

József Szájer: Le médiateur minoritaire n’a pas disparu, il fera partie d’un système uni qui continue à être responsable du domaine. Mais suite à une pro-position modificative, on a incorporé dans la Profession de foi nationale que:

l’Etat protège non seulement la culture hongroise mais également la culture des nationalités vivant avec nous. Je trouve important qu’après ces déclarations consti-tutionnelles on exécute les coups nécessaires dans la vie quotidienne également.

Mais la raison pour laquelle il faut assurer le droit sur la terre des Sicules ou en

Slovaquie ce n’est pas le fait que les slovaques et les roumains vivant en Hongrie ont des droits, mais les valeurs humaines universelles. Nous aussi on doit pour cette même raison résoudre la question de la représentation parlementaire des nationalités qui a été laissée traîner pendant vingt ans.

– La Loi fondamentale n’est pas claire par rapport à cette question. Elle dit seulement, que la participation des nationalités au le travail parlementaire sera réglée par une loi organique. Cela peut également dire que les porte-paroles ne participeront au travail parlementaire qu’à titre consultatif, ou, par exemple, les députés des nationalités n’auront pas le droit de voter sur la personne du chef de gouvernement.

József Szájer: La question n’a pas été encore complètement débattue mais je pense qu’il n’y a pas des citoyens d’une catégorie différente et ainsi il n’existe pas des députés d’une catégorie différente non plus.

– Mais il doit y avoir deux catégories différentes puisque faute d’une discri-mination positive, les ruthènes vivants en Hongrie ne pourraient pas élire un député à cause de leur faible nombre.

József Szájer: Il est vrai que le mode de l’élection est encore en question: soit toutes les nationalités reconnues peuvent déléguer par droit inhérent et naturel un député, soit la proportion numérique compte quand même et plusieurs groupes ethniques doivent unir leurs efforts pour obtenir le

mandat. Tout cela sera fixé par la loi électorale.

Gergely Gulyás: Il y a une confusion générale là-dessus qui a été mise en lumière par András Jakab, juriste en droit constitutionnel. Le Parlement ne fait pas l’objet d’une violation de la Constitution en raison d’omission par rapport à la présence parlementaire

des nationalités parce que leur représentation a été résolue par la création des municipalités minoritaires en 1993. Il est cependant constant que la mise en place de la présence parlementaire – même à l’aide d’une quote-part préférentielle – est un intérêt national surtout par rapport aux nationalités dont la mère patrie assure également aux Hongrois l’obtention préférentielle de mandat.

On a incorporé dans la Profession de foi nationale que: l’Etat protège non seulement la culture hongroise mais également la culture des nationalités vivant avec nous.

Je pense qu’il n’y a pas des citoyens d’une

catégorie différente et ainsi il n’existe pas des députés d’une catégorie différente non plus.

droits des hongrois d’outre-frontières, on peut partir de ce que nous assurons aux nationalités vivant avec nous. C’est l’appui dont on peut se servir. Il est méritant de rajouter que les membres des nationalités vivant en Hongrie disposent souvent d’une identité plurielle ce qui est une valeur importante et est la continuation des traditions accueillantes de la Hongrie ininterrompues depuis Saint Étienne.

Le Premier ministre disait encore à l’époque de son premier gouvernement que les membres des nationalités de la Hongrie allaient être de bons citoyens hongrois s’ils allaient rester de bons slovaques, serbes ou roumains. J’aimerais bien vivre jusqu’à ce qu’un chef d’Etat voisin dise la même chose.

József Szájer: Le fait qu’en Hongrie il y a de nombreuses nationalités est un don du Dieu et nous n’y avons pas quand même accordé suffisamment d’attentions.

On n’a pas réussi, jusqu’aujourd’hui, à réaliser la re-présentation parlementaire, des débats à bon marché sont menés auprès des municipalités minoritaires et des maison-musées ou des écoles. Il faudrait assurer une attention beaucoup plus importante à ce sujet.

La Hongrie n’a pas donc mené du tout une politique de spectacle. La loi fondamentale essaie d’implanter une nouvelle vision. Pour cette raison justement, moi j’assurais des compétences plus larges aux municipalités minoritaires devenant municipalités de nationalité qui incarnent au juste l’autonomie culturelle de cer-tains groupes ethniques. Tout cela pour montrer qu’il est possible de mener une politique exemplaire vis-à-vis des groupes ethniques qui sont – vu leurs effectifs – plus vulnérables que les communautés hongroises d’outre-frontières nombreuses.

Si notre modestie ne nous l’interdisait pas, je dirais qu’au cours de la préparation de la Loi fondamentale, les nationalités ne pouvaient pratiquement nous adresser aucune demande qui n’aurait été finalement intégrée à la Loi fondamentale.

– Vous n’avez pas, par exemple, soutenu le maintien du médiateur.

József Szájer: Le médiateur minoritaire n’a pas disparu, il fera partie d’un système uni qui continue à être responsable du domaine. Mais suite à une pro-position modificative, on a incorporé dans la Profession de foi nationale que:

l’Etat protège non seulement la culture hongroise mais également la culture des nationalités vivant avec nous. Je trouve important qu’après ces déclarations consti-tutionnelles on exécute les coups nécessaires dans la vie quotidienne également.

Mais la raison pour laquelle il faut assurer le droit sur la terre des Sicules ou en

Slovaquie ce n’est pas le fait que les slovaques et les roumains vivant en Hongrie ont des droits, mais les valeurs humaines universelles. Nous aussi on doit pour cette même raison résoudre la question de la représentation parlementaire des nationalités qui a été laissée traîner pendant vingt ans.

– La Loi fondamentale n’est pas claire par rapport à cette question. Elle dit seulement, que la participation des nationalités au le travail parlementaire sera réglée par une loi organique. Cela peut également dire que les porte-paroles ne participeront au travail parlementaire qu’à titre consultatif, ou, par exemple, les députés des nationalités n’auront pas le droit de voter sur la personne du chef de gouvernement.

József Szájer: La question n’a pas été encore complètement débattue mais je pense qu’il n’y a pas des citoyens d’une catégorie différente et ainsi il n’existe pas des députés d’une catégorie différente non plus.

– Mais il doit y avoir deux catégories différentes puisque faute d’une discri-mination positive, les ruthènes vivants en Hongrie ne pourraient pas élire un député à cause de leur faible nombre.

József Szájer: Il est vrai que le mode de l’élection est encore en question: soit toutes les nationalités reconnues peuvent déléguer par droit inhérent et naturel un député, soit la proportion numérique compte quand même et plusieurs groupes ethniques doivent unir leurs efforts pour obtenir le

mandat. Tout cela sera fixé par la loi électorale.

Gergely Gulyás: Il y a une confusion générale là-dessus qui a été mise en lumière par András Jakab, juriste en droit constitutionnel. Le Parlement ne fait pas l’objet d’une violation de la Constitution en raison d’omission par rapport à la présence parlementaire

des nationalités parce que leur représentation a été résolue par la création des municipalités minoritaires en 1993. Il est cependant constant que la mise en place de la présence parlementaire – même à l’aide d’une quote-part préférentielle – est un intérêt national surtout par rapport aux nationalités dont la mère patrie assure également aux Hongrois l’obtention préférentielle de mandat.

On a incorporé dans la Profession de foi nationale que: l’Etat protège non seulement la culture hongroise mais également la culture des nationalités vivant avec nous.

Je pense qu’il n’y a pas des citoyens d’une

catégorie différente et ainsi il n’existe pas des députés d’une catégorie différente non plus.

– L’article XXVI de la Liberté et Responsabilité dit que l’Etat s’efforce de mettre en pratique les nouvelles solutions technologiques. Si je comprends bien vous posez enfin les fondements de l’élaboration d’une administration électronique utilisable.

Gergely Gulyás: L’administration doit toujours être diversifiée, mais la ges-tion administrative ne peut être complètement informatisée par la simple raison que les masses des citoyens seraient alors exclues de l’administration selon l’âge ou la situation sociale. Jusqu’aujourd’hui, tout gouvernement avait pour objectif de faire fonctionner une gestion administrative de guichet unique, efficace, rapide, accessible et complète. A mon avis, dans leurs moments sincères (considérez cette formulation de ma part comme un geste) même les députés de l’opposition sont obligés de reconnaître que par la mise en place des bureaux de gouvernement et des « fenêtres de gouvernement » c’est le gouvernement actuel qui a avancé le plus dans la réalisation de ces objectifs. Pour les citoyens, c’est l’administration qui représente l’Etat. Etant donné que les citoyens sont eux aussi diversifiés, l’admi-nistration doit s’adapter à cette diversification pour être efficace. Un teen-ager d’aujourd’hui peut tout arranger sur Internet, il est donc pratique de lui donner la possibilité. Par contre, on ne peut pas exiger d’un retraité suivre d’abord une formation informatique s’il a besoin d’un nouveau permis de conduire. Il est très énervant que dans le football, c’est toujours l’arbitre de touche qui décide si le ballon a passé au-delà de la ligne de but tandis que la technique en serait depuis longtemps capable. Je trouve juste que l’Etat contrairement à la FIFA ne tient pas