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L*ÉVOLUTION ET LES SUBDIVISIONS DU SABMATIEN DANS LE BASSIN DACIQUE

Diatomeenführende Tone von Brack

L*ÉVOLUTION ET LES SUBDIVISIONS DU SABMATIEN DANS LE BASSIN DACIQUE

Le Bassin dacique occupe tout le territoire recouvert par les formations néogènes s'étendant entre les Car- pates, les Prébalkans et la Dobrogea. Ebauché au début comme une mer intérieure, en communication avec les Bassins pannoniques et euxénique /= pontique/, il a évolué h la longue comme un golfe de ce dernier. C'est avec l ’isolement de la Paratéthys /Miocène moyen/ que l'évolution de sa faune présente des ressemblances avec celle des deux autres bassins contigus, surtout avec l ’Buxénie^ Abstraction faite des liaisons /inter­

mittentes/ existantes, son isolement partiel nous p e r ­ met d ’envisager le Bassin dacique comme une unité in­

dépendante, ayant joué un rôle particulièrement impor­

tant dans l ’évolution biologique de l'Euxénie. Dans le Bassin dacique ont évolué certains groupes de mollus­

ques, qui plus tard /Pliocène/ ont migré vers l'est et c ’est toujours par ici que se trouvait la voie de communication pour les émigrants pannoniques se diri­

geant vers le Bassin pontique /A.G. Bbersin, I» Motag, N. Macarovici, El. Marinescu, 1966/.

y---Dans cette situation la partie méridionale de la Molda­

vie /Dépression Moldo-Bessarabienne/ doit être consi­

dérée plutôt comme l'extrémité occidentale du Bassin pontique auquel elle s'identifie presque totalement, malgré les influences pannoniques qu'elle ait subies.

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les relations entre les dépôts tortoniens et sarmati- ens marquent, dans la plupart des cas, une continuité de sédimentation. Aussi la limite entre les deux sub­

divisions stratigraphiques estelle tracée au sein du même paquet de dépôts. La zone micropaléontologique /à Cibidides predcarpaticus/ séparée généralement en Roumanie comme équivalent de l ’horizon Buglowien de la Podolie, ne représente en réalité que la subdivi­

sion basale du Volhynien. Dans le Bassin dacique l ’é ­ quivalent réel du Buglowien du stratotype, est repré­

senté par la partie terminale des dépôts du Tortonien /localement couches à Venus konkensis media/, tandis

que la limite inférieure du Sarmatien est tracée à la"

partie basale de la zone к Cibicides predcarpaticus.

Le Volhynien y représente la subdivision inférieure du Sarmatien, durant lequel Ervilia, Syndesmya, Koh- r e n s t e m i a et Bula marquent un développement remarquab­

le. Parmi les formes de Cardium, des types euxéniens /С. pium etc./ ont été trouvés dans différents gise­

ments fossilifères du Bassin dacique. Il y a lieu de souligner que dans les dépôts volhyniens situés dans la partie occidentale de ce bassin on a de même fré­

quemment rencontré: C. politioanei, C. politioanei suessiformis, C. ringeiseni, etc., formes qui carac­

térisent le Sarmatien du Bassin pannonique. Le genre Cardium séépanouit d ’une façon tout à fait particuli­

ère à un niveau supérieur où ce genre apparaît ensemble avec les formes variées de trochidés et avec Crypto- mactra pesanseris. Habituellement ces dépôts ont été attribués au Sarmatien moyen /partie inférieure/ de l ’Euxénie, ayant des équivalents dans les parties su­

périeurs du Sarmatien de la Pannonie /G. Bethlem, 1933;

S. Gillet, 1962: V. Dragu et al., 1966/. A ce niveau

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-dans le Bassin dacique se fait remarquer un faciès littoral détritique avec un contenu faunique particu­

lièrement riche, ainsi q u ’un faciès à dépôts argileux /toutefois non abyssaux/ à Cryptomactra et Cardium barboti en abondance.

Dans la seconde partie du Sarmatien moyen euxénique, les Cardiidées et les Trochidés sont en regréssion, étant remplacées par des Mactres. Celles-ci constitu­

ent des lumachelles considérables dans la partie cent­

rale et septentrionale du Bassin dacique, ainsi que dans le Secteur occidental dt^B a s s in euxénique. Dans la partie occidentale du Bassin dacique des graviers épais trahissenttun commencement de régression, fait qui correspond au rétrécissement du Bassin pannonique au début du Pannonien /Fl. Marinescu, 1969/* L fappari­

tion de certains niveaux à congéries de type pannoni­

que dans la partie méridionale de la Moldavie /Р. Jean- renaud, 1963/, en Bessarabie /А. G. Ebersin, 1951/

/dépression moldo-bessarabienne/, en Olténie /dépres­

sion gétique/ /Fl. Marinescu, inédit/ et dans la par­

tie N ¥ de la Bulgarie /dépression de Lora/ /Em. Kojumd- gieva, 1968/ souligne une fois de plus la corrélation entre la partie supérieure du Sarmatien moyen euxéni- que et la partie basale du Pannonien /Couches inférieu­

res à Congéries/.

Le genre Mactra continue à se développer, marquant son maximum au cours du Kersonien /Sarmatien supérieur euxénique/. Ce niveau est complètement dépourvu de Cardiidées. Du côté W et H de 1 ’Olténie les mactres sont cantonnées principalement à la partie inférieure de cette subdivision stratigraphique. Les caractères morphologiques de leurs valves indiqueraient une décro­

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-issance de salinité plus marquée q u ’en Euxénie /Mira Tudor, information orale/. Dans les secteurs orientaux du Bassin dacique les mactres peu nombreuses en espè­

ces mais riches en individus constituent des lumachel- les, qui représentent le Kersonien en entier.

Les subdivisions stratigraphiques marquées par les faunes à mollusques, sont soulignées aussi par les associations de foraminifères /fide M. Gheorghian/.

A la partie basale du Volhynien on sépare une zone a Gibicides predcarpaticus surmontée par une zone à El- phidium. La troisième zone», à Sphaeridia, correspond déjà aux couches à Cryptomactra; c ’est d ’ailleurs la dernière zone où l ’on rencontre des foraminifères dans le Bassin pannonique et elle peut être suivie jusque dans la dépression moldo-bess'arabienne. La quatrième zone à Porosononion subgranosus et Rotalia beccari correspond à la seconde partie du Sarmatien moyen euxénique et au Kersonien. Elle est représentée par une association moins riche.

Des exemplaires de petite taille de Rotalia beccari, comme unique foraminifère, sont rencontrés plus haut, dans le Méotien /à savoir dans les dépôts à Dosinia, en compagnie d ’ostracodes/.

La décroissance de la salinité, signalée localement a.u cours du Kersonien supérieur, précède l ’adoucissement général du début du Méotien lorsque, outre les Unioni- dées et les Neritinées, le genre Congeria est large­

ment répandu. Il s ’agit du second niveau à Congéries du Bassin dacique, où l ’on retrouve des formes du Pan­

nonien moyen /С. politioanei, C. ramphophora, etc./.

Celui-ci est surmonté par un troisième niveau, qui

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-contient des espèces communes au Bassin euxénique /C#

panticapaea, C. oblonga, C. navicula, etc,/* L ’épisode à salinité plus élevée du Méotien qui sépare les deux niveaux à congéries, contient à côté des émigrants mé- diterraniens /?/ /Dosinia/ aussi des mollusques qui proviennent des formes sarmatiennes /Pirenella, Ervi- lia, Syndesmya, Modiolus, etc,/.

Le Sarmatien du Bassin pannonique correspond au Vol- hynien /zones à Cibicides predcarpaticus et à Elphidi- um/ et aux couches à Cryptoraactra pesanseris /= zone à Sphaeridia/. Dans l ’intervalle suivant le genre Mact- ra est absent et à sa place se développent abondamment les Congéries; la famille des Cordiidae y est représen­

tée par des subfamilies qui n ’apparaîtront q u ’au Pon- tien à l ’E des Carpates /Limnocardiinae, Paradacninae,

о

et c. / 7 Le Pannonien s. str. tout entier /couches infé­

rieures à Congéries/ représente de cette façon une u- nité faunique nettement individualisée, corrélable non seulement a l ’intervalle Kersonien + Méotien, mais aussi à la partie supérieure du Sarmatien moyen euxé­

nique /Bessarabien/.

Bon nombre de chercheurs ont tenté de faire la corré­

lation entre les dépôts pannoniques et ceux du Bassin dacique; A. Papp /1948/ équivaut le Méotien aux couches

Au cours du Pontien, quatrième moment d ’épanouissement des Congéries du Bassin Dacique, les corrélations avec les Bassins euxénique et pannonique /Couches supérieu­

res à Congéries/ sont plus faciles à réaliser. Ce sont les couches à Cong. rhomboidea /Portaferrien/ qui cons­

tituent une subdivision généralement corrélable dans l ’ensemble de la Parathetys.

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-moyennes et inférieures à Congeries du Pannonien. Plus tard, dans le Bassin de Transylvanie, annexe orientale du Bassin pannonique, A. Yancea /I960/ utilise le terme du Méotien même pour la partie inférieure des dépôts pannoniques de oe bassin, dépôts qui néanmoins corres­

pondent au Pannonien moyen /= zones C ♦ D du Bassin de Tienne/ /Fl. Marinescu, 1968/.

Ces dernières années, à partir d ’innombrables données, dont certaines inédites, l ’établissement de corrélati­

ons plus étroites fut tenté /N. Maearovici, PI. M a r i ­ nescu, I. Mota§, 1965; A. G. Ebersin, I. Mota§, H. Ma- earovici, Fl. Marinescu, 1966/. Les caractères diffé­

rents des dépôts du Bassin dacique par rapport à ceux du Bassin pannonique ne donnent pas pour le moment la possibilité d ’une parallélisation plus détaillée. Cela empêche l ’utilisation d ’une nomenclature stratigraphi- que unique /Bessarabien, Kersonien, Méotien/ pour les deux bassins. Il est pourtant fort possible que par des études minutieuses sur les ostracodes on arrive à surmonter aussi cette difficulté.

néanmoins des donnéeè récentes amènent des précisions de plus en plus nombreuses, qui soulignent la striete parallélisation de certains intervalles plus larges.

Ainsi du Sarmatien, dans le sens euxénique, on pourra­

it séparer comme subdivision indépendante et corrélab- le dans toute la Paratethys le Sarmatien dans le sens du stratotype /Bassin de Vienne, Suess, 1866/. Le reste du Sarmatien euxénique, auquel s ’ ajoutent le Méotien et éventuellement même le Pontien basal, correspond, sans aucun doute, au Pannonien str. s. /Couches infé­

rieures à Congéries/. Au début /Roth von Telegd, 1879/

le terme de Pannonien représentait l ’intervalle compris

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-entre le Sarmatien /dans le sens de Suess/ et le Dilu­

vien. le Pannonien str. s. /Stevanovic, 1957/ restre­

int le contenu initial du même terme stratigraphique, mais ne peut pas résoudre son utilisation pour l ’e n ­ semble de la Paratethys. Une pareille unité stratigra­

phique serait à chercher dans le Bassin dacique, inter­

médiaire entre la Pannonie et l ’Euxénie. Ainsi propo­

sons-nous le nom de Malvensien, qui vient du nom latin du territorie situé à l ’W de l ’Olt /Dacia Malvensis/

où l ’on peut établir le profil type en succession inin­

terrompue. Défini donc comme intervalle entre le Sar­

matien /Suess/ et le Pontien /Andrusov/f le Malvensien est représenté dans la Dépression gétique par les c o u ­ ches à Radix de l ’Olténie /Fl. Marinescu, 1 9 6 9 / * et dans la zone de courbure des Carpates Orientales par une partie des couches du Milcov /leur partie supérie­

ure étant plus jeune, N. Macarovici, I. Mota§, L. Con- tescu, 1967/. A la partie Occidentale du Bassin euxé- nique /Dépression Moldo-Bessarabienne/ l ’intervalle est représenté par un faciès deltaïque, avec des intercala­

tions de cinérites /С. Ghenea, 1968/. Tant dans ce f a ­ ciès deltaïque que dans les couches de Milcov se trou­

vent des restes de mammifères dont des hipparions pri­

mitifs.

Nous estimons que le Sarmatien au sens du stratotype et le Malvensien sont facilement séparables dans toute la Paratethys. Leurs subdivisions euxéniennes sont é- videntes dans le Bassin dacique et c ’est à partir de ce bassin que l ’on doit établir des équivalents pan- noniques plus précis.

Une étude exhaustive du Malvensien doit résoudre le problème de la limite Miocène-Pliocène, ainsi que ce­

lui des subdivisions de détail du Miocène supérieur.

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ческое изображение соответствующей территории того времени шдовольна тесные коррелирования е одновременными отложе~

шпата из П а н н ш с к о г о бассейна* Накали следут т т к ш с т а н т и - решениями

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1° — Нижний сармат находится обычно в связи с тортоном.

2° — Фауна отмечает более сильное изменение во второй части среднего сармата, 3° - Во второй части керсонского яруса устанавливается начало выщелачивания, предшествующее ниж­

нему горизонту мэотиса. 4° - Некоторые фаунистические эле­

менты из сармата продолжали свою эволюцию и во время соло­

новатых эпизодов мэотиса, рядом с новыми переселенными элементами.

На основании наблюдений получаются следующие заключения:

а/ Волынский ярус, с слоями содержащими

/= первая часть среднего эвксинского сармата/, соответст­

вует сармату определенному Зюсом. б/ Вторая часть средне­

го эвксинского сармата, верхний сармат и ыэотис составля­

ют отдельную стратиграфическую сущность, равную паннону.

в/ Эти стратиграфические подразделения для которых пред­

лагается название - мальвенсианского яруса - основанные на фауне моллюсков, находятся в связи и с теми которые были отмечены эволюцией фауны млекопитающих, также и с фазами д а а с т р о ф и ш а .

Таким образом демонстрируется возможность применения одной едлиной стратиграфической схемы верхнего неогена для всего ХХаратзтиса.

SUBDIVISIONS Dïï SARlffATIEK CASS LE BASSIN DACIQUE I. С. ШОТAg, PI. MARIKESCÜ - ТаЫ-емд I

Obermioettn"Miopliozän"Unterpllozön 8armâtPännörTfiT ~ëtr7) Tont. ëtr~ ___________________________odep UntereCongerienschichten__odJObCongBch Beasa- " ~~Novo-[Tor ta- Volhyn rabianSlavonianSerbianГговв. tferrian

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Л.А.НЕВЕССКАЯ

СТРА ТИГТАФМЕСКОЕ ПОЛОЖЕНИЕ И О БЬЕМ МЭОТИЧЕСКПГО ЯРУСА

Положение мэотического яруса в с тратигре фиче с кой схеме до сих пор служит предметом обслуждения. Одни исследователи считают мэотис концом миоцена, конечным этапом миоценового цикла развития фауны средиземноморского типа в Паратетисе, тогда как плиоцен этой области характеризуется фауной со­

вершенно другого -"каспийского” типа /Эберзин, 1959;

Молявко, I960; Дидковский, I960; Winkler-Hermade^,1960./

Представители противоположной точки зрения /К.А.Али - Заде, 1959; Цулейшвили, Бахания, 1959;Рарр , I960; Hanganu, 1961;

Motaa , 1962;Stoica , 1962; Еижченко, 1963, 1965/ считают, что мэотический ярус следует относить к нижнему плиоцену, т.к. между capiarOM и мэотисом имеется значительный перерыв, а литологически и фаунистически мэотис имеет больше общего с понтом, чем с сарматом.

Существуют некоторые разногласия по поводу расчленения мэо­

тического яруса. Необходимо уточнить и названия отдельных горизонтов, т.к. для нижнего /морского/ мэотиса были пред­

ложены названия - капканский и бегеровский /Карлов, 1937/

и панагийский /Жижченко, 1965/, а для верхнего /конгериево- г о / - молдавский / Kreici-Graf, Wenz,193]/, акмананекий /Карлов, 1937/, тмутараканский /Колесников, 1940/ и молда­

ванский /Еижченко, 1965/.

Отложения, отнесенные впоследствии к мэотическому ярусу, впервые в качестве самостоятельной стратиграфической едини­

цы /горизонт "еи/ были выделены Абихом /Âbicii, 1865/ на Керченском полуострове. Название "мэотический ярус" было предложено Н.И.Андрусоным, но впервые употреблено в печети А.Иностранцевым /1887/.

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Н а ряде разрезов К е р т ш с к о г о полу трона Н Л * Андрусов / 1 8 4 4 а 1890/ подтвердил положение т о т ж ч е с к о н о яруса /в р а б о т а 1884 г* - "керченского известняка*/ между cap- магоа? ж е е о й т о к ж предложил его деление на три горизонта : 1 / низкий - собственн о-строктельннй известняк с Modiola /- Mytilaster Д CeritMujs* Bos lala b Z / средний- слои с

ûreiasena sab-bast ©roti Tcmrn. /^Gongeria panticapaea Andrus*, и 3/ верхний - слои c Breissena ncrvoroasica /^Congeria novo- rcasica aavlcula Ап&еиа/Впоследстнии H. И * Андрус o b /1906/,

оставляя деление мзотического яруса на три горизонта для района Керченского полуострова, в целого для всей области распространения мэотг-гческих вяоев предложил деление на два горизонта, объединив средний и верхний горизонты в один.

Б дальнейшем различные авторы по-разному представляли себе объем и подразделение мэотического яруса /табл.1/. В изда­

нии "Стратиграфия СССР, т . Ш . Неоген" З.П .Колесников /1940/

принял трехчленное деление мэотиса, причем его средний го­

ризонт равен нижнему, а верхний - верхнему горизонтам двух­

членной схемы Н.И.Лндрусова, тогда как к нипнему, или кап­

кан скому, горизонту, были отнесены м ш а н к о ш е рифовые обра­

зования Керченского и Таманского полуостровов и Западного Предкавказья, глины с

Hydrobîa

и пресноводно-наземные

отложения Украины.

В последние годы часть исследователей принимает двучленную схему Н.Й.Андрусова /Еижченко, 1965; Еуряк, 1964, 1965;

Богданович, 1965/, а другая часть - трехчленную схему В.П.

Колесникова /&олявко, I960; Дндковский, Молявко, 1965/.

Рассмотриие последовательности фаунистических комплексов на всей территории распространения мэотиса /от восточной Югославии на западе до западного Казахстана - на востоке/

Таблица 1