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LA CLASSIFICAtIoN DES ForMES .1 Les formes régionales.1 Les formes régionales

mÉthodes de travail

2.7 LA CLASSIFICAtIoN DES ForMES .1 Les formes régionales.1 Les formes régionales

Pour les formes régionales de Bibracte, une typologie a été créée en 1995 par Phi-lippe Barral et Thierry Luginbühl11 et présentée dans un article de la SFECAG12.

Cette typologie a été conçue tant qu’un outil « évolutif », mais malheureusement n’a changé guère depuis sa naissance. La méthode de classement attribue à chaque type un code composé de 3 éléments :

1. Forme = code alphabétique de la forme en majuscule.

2. type = Numérotation en continu (de 1 à n au sein de chaque forme).

3. Variante = classement alphanumérique en minuscule.

Donc le code d’une assiette à bord relevé, lèvre courte incurvée et lisse c’est A1a et celui d’un bol profond évasé à lèvre facettée c’est B6. L’extrait de la typologie des formes régionales de Bibracte se trouve dans les annexes de notre travail.

2.7.2 La définition des formes

Pour la définition des formes et pour le vocabulaire déscriptif, nous avons tenu au système décrit dans Barral, Luginbühl 1995.

Les formes attestées sur le site de Bibracte se répartissent en deux grandes catégories, les formes ouvertes et les formes fermées.

2.7.3 Les formes ouvertes

N. Forme Code

1. Assiette A

2. Plat (y compris les assiettes de plus grand diamètre) A

3. écuelle E

4. Jatte E

5. Marmite (souvent tripode) M

6. Coupe, 5cm < diamètre du bord < 10 cm C

7. Bol, diamètre du bord > 10 cm B

7.a Bol hémisphérique, 10 cm < diamètre < 18 cm B 7.b Bol cylindrique, 10 cm < diamètre < 18 cm B

11 Barral, Luginbühl 1995. Un extrait de la typologie des formes régionales de Bibracte se trouve dans Paunier, Luginbühl 2004.

12 Barral, Luginbühl 1996, 259-270.

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É t a p e s d e l ’ u r b a n i s a t i o n

7.c Bol à marli, 10 cm < diamètre < 18 cm B

2.b Pot à provisions à anses P

3. Jarre, 20 cm < diamètre < 50 cm P

4. Dolium, diamètre > 50 cm P

5. Bouteille Bt

Forme basse et ouverte. La proportion du hauteur du vase et du diamètre de l’ouver-ture est inférieure à 1/4. Fond plat ou pied annulaire.

écuelle/jatte

Forme basse et ouverte. La proportion du hauteur du vase et du diamètre de l’ouver-ture reste entre 1/3 et 1/2. Fond plat ou an-nulaire.

Coupe Forme basse et ouverte. Le diamètre de l’ouverture est entre 5 et 10 cm. Pied annu-laire.

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Bol

Forme basse et ouverte. La proportion du diamètre maximal et du hauteur du vase est entre 1,5 et 2,5. Le diamètre de l’ouver-ture est supérieur à 10 cm. Pied générale-ment annulaire.

Gobelet

Forme haute, ouverte ou fermée. La pro-portion du diamètre maximal et du hau-teur du vase est inférieure à 1,5. Diamètre généralement entre 4 et 12 cm. Fond plat ou pied annulaire.

Cruche

Forme haute et fermée. Panse ovoïde ou globulaire, col allongé. Le diamètre de l’ouverture est généralement entre 4 et 8 cm. Pied annulaire.

tonnelet

Forme haute et fermée. Le diamètre de l’ouverture est très similaire à celui du fond. Fond plat ou pied annulaire. Panse curviligne à courbure symétrique. Sans col distinct.

Bouteille

Forme haute et fermée. La proportion du hauteur du vase et du diamètre maximal de l’ouverture est supérieure à 1,5. ouver-ture étroite et col développé. Fond annu-laire, parfois soulevé.

Pot/jarre

Forme haute et fermée. La proportion du diamètre de l’ouverture et du hauteur du vase est supérieure ou égale à 3/4. Fond plat généralement.

Couvercle Forme tronconique aplatie. Munie généra-lement d’un bouton de préhension sur le sommet.

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É t a p e s d e l ’ u r b a n i s a t i o n

2.7.7 Les importations

2.7.7.1 La céramique à vernis noir

Pour l’étude de la céramique à vernis noir, nous avons choisi la typologie de N. Lamboglia, publiée dans sa classification préliminaire13. D’après l’étude des fragments à vernis noir provenant du site antique d’Albintimilium, Lamboglia a séparé non seulement les trois principales productions d’après les différences de la couleur de la pâte (Campana A, B et C), mais a répertorié aussi les formes au sein de chaque production. Pour distinguer les variantes, nous avons utilisé la typologie beaucoup plus détaillée et complète de Jean-Paul Morel.14 Dans sa monographie, il a réuni les céramiques à vernis noir provenant d’un très grand nombre de sites.

2.7.7.2 La céramique présigillée et les sigillées italiques

La céramique présigillée est très souvent représentée par des assiettes à paroi redressée, divergente, terminée par un bord arrondi. Il s’agit des assiettes très proches au type 1 présenté dans la typologie de Christian Goudineau sur la céra-mique sigillée lisse de Bolsena15. Cette forme précoce se ramène au répertoire de la céramique à vernis noir16.

Pour les sigillées italiques (et peut-être lyonnaises), nous avons utilisé deux typologies : la typologie de Haltern17 et la typologie Conspectus formarum ter-rae sigillatae italico modo confectae18. La typologie du camp militaire de Haltern répartit 21 types en 4 services d‘après le formatage des rebords. Le Conspectus formarum est une tentative vers une typologie plus complète des sigillées ita-liques. Cette synthèse répartit 54 formes en 8 séries. Les variantes sont définies d‘après les critères morphologiques, chronologiques et d’origine.

2.7.7.3 La céramiqe à parois fines

Pour les parois fines type A (PARFINA : céramique à parois fines, engobée) et les type C (PARFINC : céramique à parois fines sans revêtement), nous avons retenu la typologie de F. Mayet19. Cette typologie classe les parois fines trouvées sur la

13 Lamboglia 1952.

péninsule ibérique en 53 formes d‘après les critères morphologiques et décoratifs.

Dans les cas de la description de certaines formes, absentes de la typologie de F. Mayet, nous avons utilisé la typologie de la céramique à parois fines du site de Lattes20.

Pour les parois fines « type Beuvray » (PARFINB), nous avons retenu la « Typologie des formes de céramique régionale de Bibracte » de Ph. Barral et de Th. Luginbühl.21 2.7.7.4 Autres catégories

Pour l’étude des mortiers, des cruches à pâte claire et des plats à engobe interne rouge, nous avons choisi la typologie de Ph. Barral et de Th. Luginbühl.22