Administration et agglomérations dans
tratif, créé uniquement pour des raisons économiques. Comme dans le cas des préfectures, les sous-préfectures sont dirigées par des conseils de sous-préfecture et des sous-préfets. Les sous-préfectures n’ont pas de symboles à part
609.
Les unités administratives de la République centrafricaine et leurs carac-téristiques
610(*préfecture économique; **communauté autonome)
Nom de la
préfecture/sous-préfecture Centre Territoire
(km2) Population (personne)
Capitale BANGUI communauté autonome 67 531 763
1e arrondissement - Oko 2e arrondissement - Usé 3e arrondissement - Ôta 4e arrondissement - Usiô 5e arrondissement - Ôku 6e arrondissement - Ômènè 7e arrondissement - Mbarambara
8e arrondissement - Miombé
Préfecture M’BOMOU Bangassou 61 150 132 740
Sous-préfectures Bangassou Ouango Gambo Rafaï Bakouma
Préfecture BASSE-KOTTO Mobaye 17 604 203 887
Sous-préfectures Mobaye
Alindao Kémbé Zangba Mingala Satema
Préfecture KÉMO Sibut 17 204 98 881
Sous-préfectures Sibut
609 http://webs.ono.com/juanfandos (Téléchargé le 03 septembre 2014) 610 Toutes les préfectures ont été nommées après la rivière qui les traversent.
http://statoids.com/ucf.html (Téléchargé le 03 septembre 2014) http://webs.ono.com/juanfandos (Téléchargé le 03 septembre 2014)
Nom de la
préfecture/sous-préfecture Centre Territoire
(km2) Population (personne) Dékoa
Mala Ndjoukou
Préfecture NANA-MAMBÉRÉ Bouar 26 600 184 594
Sous-préfectures Bouar
Baoro Baboua
Abba
Préfecture OUHAM Bossangoa 50 250 280 772
Sous-préfectures Bossangoa Nana-Bakassa
Markounda Nanga-Boguila
Bouca Batangafo
Kabo Moyenne-Sido
Préfecture SANGHA-M’BAERE Nola 19 412 89 871
Sous-préfectures Nola
Bambio Bayanga
Préfecture LOBAYE Mbaiki 19 235 214 137
Sous-préfectures M’Baïki
Mongoumba Boda Boganangone
Boganda
Préfecture OMBELLA-M’POKO Bimbo 31 835 304 025
Sous-préfectures Bimbo
Damara Bogangolo
Boali Bossembélé
Yaloké
Préfecture OUHAM-PENDE Bozoum 32 100 325 567
Sous-préfectures Bozoum
Bocaranga Koui
Nom de la
préfecture/sous-préfecture Centre Territoire
(km2) Population (personne) Paoua
Ngaoundaye Bossemptélé
Préfecture HAUT-MBOMOU Obo 55 530 38 184
Sous-préfectures Obo
M’Boki Bambouti
Zémio Djémah
Préfecture OUAKA Bambari 49 900 224 076
Sous-préfectures Bambari
Bakala Grimari Kouango Ippy
Préfecture HAUTE-KOTTO Bria 86 650 69 514
Sous-préfectures Bria
Ouadda Yalinga
Préfecture BAMINGUI-BANGORAN N’Délé 58 200 38 437
Sous-préfectures N’Délé
Bamingui
Préfecture VAKAGA Birao 46 500 37 595
Sous-préfectures Birao
Ouanda-Djallé
Préfecture NANA-GRIBIZI Kaga Bandoro 19 996 87 341
Sous-préfectures Kaga-Bandoro Mbrés
Préfecture MAMBÉRÉ-KADEÏ Berbérati 30 203 289 688
Sous-préfectures Berbérati Gamboula Carnot Amada-Gaza Sosso-Nakombo
Dédé-Mokouba Gadzi
Bangui
La capitale du pays a été fondée en 1889. Les coordonnées géogra-phiques de la ville : 4°22′ de latitude nord et 18°35′ de longitude est.
La ville la plus peuplée du pays
611n’a qu’une superficie de 67 km
2(un peu plus qu’un dixième de celle de Budapest) et 740 000 habitants
612. La majorité de la population vit dans la capitale et à ses alentours. Outre les minorités centrafricaines, parmi les habitants de la capitale, on peut trouver des Grecs, des Portugais, des marchands yéménites avec leurs descendants et une petite colonie française. La plupart des immigrés africains sont originaires du Tchad, de la République démocratique du Congo et du Nigéria. Ces derniers habitent dans un nouveau quartier de Bangui, New Ikoyi, dans leurs bicoques en glaise
613.
La situation géographique de Bangui, à 369 mètres d’altitude, est assez défavorable. La ville est située sur la rive nord de l’Oubangui. La rivière constitue une frontière naturelle avec la République démocra-tique du Congo. Il est à souligner que l’Anomalie magnédémocra-tique de Bangui se trouve ici. Elle est l’un des plus importants phénomènes de ce genre de la planète et le plus grand du continent africain
614. Comme la ville se situe dans le sud du pays, son climat est plus chaud et plus humide que celui du nord. La végétation naturelle de la région autour de la ville est la forêt tropicale. En cas de précipitations abondantes, l’Oubangui inonde souvent la ville à cause de la basse altitude de celle-ci. En été 2009, 11 000 habitants se sont retrouvés sans abri à cause des inondations
615.
611 La population de Bangui n’était que de 300 723 personnes en 1975, 427 435 per-sonnes en 1988, 524 000 perper-sonnes en 1994. Elle était de 652 000 en 2001 ; donc la population s’est triplée en 36 ans malgré les conditions défavorables.
612 https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/ct.html(Télé-chargé le 03 septembre 2014)
http://www.citypopulation.de/Centralafrica.html (Téléchargé le 03 septembre 2014) 613 http://www.nairaland.com/1551441/over-80-nigerians-killed-bangui (Téléchargé
le 03 novembre 2014)
614 Antoine, L. A. G.-Reimold, W. U.-Tessema, A. (1999): The Bangui Magnetic Anomaly Revisited, Proceedings 62nd Annual Meteoritical Society Meeting, Lunar and Plane-tary Institute, Houston
http://www.lpi.usra.edu/meetings/metsoc99/pdf/5087.pdf (Téléchargé le 03 novembre 2014)
615 http://www.jeuneafrique.com/article_depeche.php?idarticle=20090707T120526Z 20090707T120456Z
La ville, qui constitue une collectivité autonome, se divise en 8 arrondissements, 16 groupements et 205 quartiers. Bangui est le centre administratif, économique et commercial de l’État. Par contre, son infrastructure, le secteur des services et l’assistance publique sont parti-culièrement rudimentaires, malgré les développements infrastructurels réalisés grâce au fleurissement de l’export du caoutchouc, du coton, du café, de l’uranium et du diamant après la Deuxième Guerre Mondiale.
C’est pendant cette période que la première banque du pays a été créée, le Bank of West Africa ayant ouvert une succursale dans la ville
616.
Par son réseau routier, la capitale est connectée à plusieurs grandes villes et aux pays voisins, comme le Cameroun, le Tchad et le Soudan du Sud, mais la majorité de ses routes ne sont pas goudronnées, ainsi plu-sieurs deviennent inutilisables pendant la saison des pluies (de juillet à octobre). Les routes goudronnées sont payantes. Le développement d’un réseau ferroviaire attachant la capitale au chemin de fer transcamerou-nien demeure encore un projet
617. Par le transport fluvial – qui peut être emprunté pendant toute l’année –, la ville est connectée aux villes de Zongo et de Brazzaville. Les marchandises arrivées dans ces dernières sont transportées en train dans le port atlantique du fleuve Congo, d’où elles sont retransférées. Le transport aérien international est assuré par l’Aéroport international Bangui M’Poko
618.
L’industrie dominante de la ville est l’industrie légère. On y fabrique surtout des produits textiles, de l’alimentaire, des chaussures, de la bière et du savon. Dacko a fondé une usine de taille des diamants dans la ville
619. Malgré les possibilités d’embauche dans l’industrie et dans
l’ad-(Téléchargé le 03 septembre 2014)
616 Monique Borgerhoff Mulder – Tim Caro: Slaughter of the Elephants In. New Scientist, July 3rd, 1980, pp. 32-36.
http://books.google.hu/books?id=80VdP6yOSOoC&pg=PA33&redir_esc=y#v=one-page&q&f=false
(Téléchargé le 03 septembre 2014)
617 Murison, K. /szerk./ (2002): Africa South of the Sahara 2003. 32nd edition Taylor &
Francis, London p. 185.
618 Ivan Nadalet: CENTRAL AFRICAN REPUBLIC: Bangui M’Poko International Airport to be upgraded and modernized from 2016 onwards.
http://www.theafricanaviationtribune.com/2012/08/central-african-republic-ban-gui-mpoko.html
(Téléchargé le 03 novembre 2014)
619 http://www.encyclopedia.com/topic/Bangui.aspx (Téléchargé le 03 septembre 2014)
ministration centrale, le taux du chômage a atteint à Bangui un niveau record en 2001, avec 23%
620.
L’Université de Bangui est l’établissement d’enseignement supé-rieur le plus important de la capitale
621. Elle était fondée par Bokassa en 1970
622. L’École Nationale des Arts
623et l’École centrale de l’Agri-culture s’y trouvent également
624. L’École Supérieure Charles de Gaulle fondée par les Français dans l’est de la ville a fusionné avec le Lycée André Malraux et fonctionne en tant qu’établissement d’enseignement secondaire
625.
Les soins de santé de Bangui sont d’un niveau très faible. Un hôpi-tal général se trouve dans l’est de la ville, ainsi que quelques établis-sements hospitaliers modernes par rapport à la situation locale, mais toujours fortement sous-développés. Quelques cliniques privées offrent leurs services pour la classe plus aisée. La situation sanitaire de la ville est extrêmement alarmante, tout comme dans le reste du pays. Le taux de prévalence du SIDA dans la capitale est particulièrement élevé. La maladie atteint de plus en plus les autres régions par les conducteurs de poids lourds utilisant des services sexuels. Le danger de malaria est également plus élevé dans la capitale qu’ailleurs
626.
Outre les organismes publics, c’est dans la ville que l’on trouve la Cathédrale de Notre-Dame. Elle est le siège de l’Archevêché catholique romain de Bangui et de l’Église catholique du pays entier. En octobre 2007, le Tribunal pénal international a ouvert un bureau à Bangui. On y
620 http://www.indexmundi.com/central_african_republic/unemployment_rate.html (Téléchargé le 03 septembre 2014)
621 http://www.univ-bangui.org/ (Téléchargé le 03 novembre 2014)
622 Titley, B. (1997): Dark Age: The Political Odyssey of Emperor Bokassa. McGill-Queen’s Press, Quebec, p. 69.
623 François Biongo: Réouverture de l’Ecole Nationale des Arts
http://www.acap-cf.info/Reouverture-de-l-Ecole-Nationale-des-Arts_a4493.html (Téléchargé le 03 novembre 2014)
624 Central African Republic Country: Strategic and Practical Information, International Business Publications, USA, 2009, p. 33.
625 Le lycée français de Bangui.
http://www.ambafrance-cf.org/Le-lycee-Charles-de-Gaulle (Téléchargé le 03 novembre 2014)
626 Mouchet, J.-Carnevale, P.-Manguin, S. (2008): Biodiversity of Malaria in the World, John Libbey Eurotext, p. 117-118.
http://books.google.hu/books?id=hSUfzyxZRuwC&pg=PA11&redir_esc=y#v=snip-pet&q=bangui&f=false (Téléchargé le 03 septembre 2014)