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A MAGYAR TUDOMÁNYOS AKADÉMIA KÖNYVTÁRÁNAK KIADVÁNYAI PUBLICATIONES BIBLIOTHECAE ACADEMIAE SCIENTIARUM HUNGARICAE

13.

C s a b a C s a p o d i

9

L AYENIR DES PÉRIODIQUES SCIENTIFIQUES

/

L a H a y e 1 9 5 8

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K - » I * •',

REV. DOC. Vol. 25, 1958, No. 3 O S A P O D I , Cs. - L ' a v e n i r des périodiques scientifiques

002:05 avenir d e s p é r i o d i q u e s s c i e n t i f i q u e s

p a r

C s a b a Osapodi

Bibliothèque de l'Académie H o n g r o i s e des Sciences

1 Situation actuelle des périodiques scientifiques ' • Dans le n u m é r o de n o v e m b r e 1956 de la r e v u e . . on a pu lire u n article p o r t a n t le titre que nous

( T-vons donné au n ô t r e . L'étude en question est u n e nise au point remarquable du p r o b l è m e b r û l a n t que bibliothèques et même les spécialistes des d i f f é - râtes sciences ne peuvent résoudre qu'en s u r m o n - a n t des difficultés de jour en j o u r plus grandes. La Vacherche scientifique qui se développe avec u n e

àpidité de plus en plus accélérée et la spécialisation tiws sciences o n t conduit, dès à présent, à la publi-

. » i o n annuelle d'environ deux millions d'articles rsd/entifiques paraissant dans plusieurs dizaines de - ailiers de périodiques. Et encore ces périodiques oàraissent dans t o u t e s les parties du monde, en d'in- nombrables pays dans les langues les plus différentes d o n t l'aire d'extension est petite ou grande.

1 Le cercle des lecteurs et abonnés de telle ou telle revue se rétrécit p a r suite de la spécialisation et, par conséquent, les frais de publication augmentent.

Malgré un appareil de d o c u m e n t a t i o n fort c o û t e u x , il devient de plus en plus difficile d'avoir u n e vue d'ensemble de la littérature scientifique et, en m ê m e temps la rapidité et la sûreté de l'information scien- tifique correspond de moins en moins aux exigences qu'elle devrait satisfaire et qui s'accroissent sensible- m e n t . Les bibliothèques et les abonnés des pério- diques sont chargés de frais très onéreux. Même dans les grandes bibliothèques, ces frais dépassent s o u v e n t la somme dépensée pour l'acquisition des livres, m ê m e quand leur service d'échanges internationaux est bien organisé.

La gravité d u problème s'accentue encore p a r le fait que de grands sacrifices pécuniaires ne servent très souvent q u ' à faire des dépôts très couteux des bibliothèques u n tombeau des périodiques désuets, q u e personne ne cherche plus. Les articles des scien- ces naturelles et techniques s o n t dépassés avec une vitesse vertigineuse, grâce au progrès e x t r ê m e m e n t rapide de ces sciences. Ce p r o b l è m e touche encore

" A v a n t a g e 'et p ^ r i t o c n a t i o n s , q u i n ' o n t p a s les res- sources matérielles presque illimitées des grands pays riches. L'abonnement aux périodiques, l'appareil bi-

^-..-„»-^..»vjia«. va uiiuixnaLiuii cugagfcni o e s i o r c e s spirituelles et pécuniaires disproportionnées chez les petites nations, qui ne p e u v e n t guère f o u r n i r les mêmes efforts q u e les grands pays. Mais u n a u t r e aspect du p r o b l è m e les t o u c h e aussi très sensible- m e n t : c'est que leur langue é t a n t peu connue, les résultats des recherches faites chez elles sont très dif- ficilement abordables pour les savants des autres

pays. Leurs périodiques, publiés dans leur langue nationale, traînent non coupés sur les rayons des bibliothèques, même dans celles qui les d e m a n d e n t et les conservent comme exemplaires d'échanges. Et c'est u n e p e r t e pour le m o n d e entier, car les savants des petites nations peuvent contribuer au développe- ment scientifique et technique mondial, avec des ré- sultats très précieux.

L'article mentionné en tire très justement la c o n - clusion finale que les périodiques scientifiques ne peuvent plus atteindre leur b u t : c'est à dire renseig- ner sur les recherches scientifiques d'une manière économique et suffisante. Il faut donc un change- ment radical et fondamental sur ce terrain. Mais la solution reste encore un devoir de l'avenir.

2. L'évolution de la technique de l'information écrite Selon n o t r e avis nous approcherons de la solution, si nous n'examinons pas la question seulement dans ses données actuelles, mais aussi dans son essence et son développement historique. Quelle est la cause de la crise actuelle? C'est que le besoin et les exigences se sont accrus d'une telle manière, qu'il est impos- sible de les satisfaire avec les méthodes anciennes. La nature et l'importance du changement ressemblent à ce qui s'est produit à la fin du moyen-âge, q u a n d on a a u g m e n t é en vain le n o m b r e des clercs et des ateliers de copie p o u r satisfaire à la demande de livres. L'entreprise commerciale essayait en vain d'entrer à la place de la copie conventuelle. L'inven- tion d ' u n nouveau moyen technique apportait la solution: c'était la typographie qui changait la p r o - duction, la propagation, l'utilisation et la conserva- tion des ouvrages.

Le périodique imprimé prit naissance après u n certain temps, comme un résultat de la t y p o g r a p h i e et il a p u remplir sa mission jusqu'aux dernières dé- cades.

C o m m e , de nos jours, l'augmentation immense de la p r o d u c t i o n scientifique a r o m p u les cadres an- ciens, u n e autre solution technique doit p r e n d r e la place d u périodique scientifique qui travaille encore avec les méthodes de l'énonue.historioue Drécédente.

Cette nouvelle invention technique existe déjà; on l'emploie même dans plusieurs domaines, mais pas dans les cadres qui lui conviennent; on l'utilise ac- tuellement comme une sorte d'auxiliaire de l'an- cienne solution tombée en désuétude et cette f o n c - tion n'est pas c o n f o r m e à ses propres lois intérieures.

C'est p o u r q u o i une telle utilisation ne peut pas ap- porter u n changement essentiel et ne peut pas aider

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véritablement. Les débuts de la typographie m o n - t r e n t une analogie f r a p p a n t e avec cette situation:

elle existait déjà bien avant de pouvoir se substituer à la copie des livres et déployer les possibilités in- comparables qui lui sont inhérentes. La typographie a servi, pendant des décades plutôt à i m i t e r qu'à remplacer la copie manuelle des livres, bien qu'elle o f f r e toutes les conditions techniques nécessaires p o u r répandre les imprimés en grande q u a n t i t é et à b o n marché.

Le problème actuel des périodiques sera résolu, q u a n d on accordera les moyens techniques déjà dis- ponibles en fonction des besoins. Le t o u t est plutôt une question d'organisation q u ' o n ne peut naturelle- m e n t imaginer que c o m m e l'aboutissement d'une longue évolution organique et d'un perfectionne- m e n t continuel.

3. Les périodiques littéraires

A v a n t tout, il faut distinguer entre deux sortes de périodiques. D ' u n e p a r t il y a les périodiques litté- raires (belles lettres, histoire, histoire littéraire, phi- losophie, arts etc.), d'autre p a r t les périodiques scien- tifiques (sciences naturelles, technique, médecine etc.). La valeur des créations littéraires ne t o m b e pas en désuétude, - si celles - ci sont vraiment des oeuvres d ' a r t ; les résultats des t r a v a u x relatifs aux h u m a n i - tés ne perdent que très lentement leur actualité, leur progrès étant plus lent et leur caractère p l u t ô t histo- rique, ces ouvrages c o m m u n i q u e n t le plus souvent des faits et données. Le caractère des revues, consti- tuées dans leur f o r m e actuelle, convient parfaite- m e n t à ces sciences. Elles n'exigent pas une d o c u m e n - t a t i o n aussi rapide que celles de l'autre g r o u p e et la conservation des revues de cette sorte p e u t être maintenue dans les cadres anciens, justement à cause de leur usage constant et t o u j o u r s renouvelé. Ils ne représentent pas la m a j o r i t é des périodiques et ne subissent pas de crise: p.e., o n se sert souvent de beaucoup de périodiques historiques, même après un siècle. Par contre un article technique ou de méde- cine peut complètement perdre son actualité en 5-10 années. Une nouvelle investigation peut rapidement dépasser ses résultats et par comparaison avec cette rapidité de l'évolution ae la science, le matériel des articles arrive bien lentement dans la main des cher- cheurs, à cause de la lenteur du mécanisme de docu- m e n t a t i o n . Vu la vie éphémère de ces périodiques, les frais de leur production et conservation sont dis- p r o p o r t i o n n é s .

4. Les périodiques scientifiques

N o s remarques relatives à la solution du problème se rappOr t < i n t' JUS—A mvviomo frrminp rlpç ppriO- diques, ceux du domaine des sciences naturelles, de

la technique, de la médecine. . Les périodiques doivent leur grande diffusion a

leur mobilité relative, supérieure à celle des livres.

Ils f o n t connaître les nouveaux résultats ou certains résultats de détail beaucoup plus vite que les livres.

Mais les revues ne sont q u ' u n e variante du livre, en leur essence, et par cela elles portent en elles memes

la pesanteur de la p r o d u c t i o n du livre. L'article pa- raissant dans une revue p a r c o u r t après l'achèvement du manuscrit à peu près le m ê m e chemin q u e le livre jusqu'à la main du lecteur. Q u a n d un c h e r c h e u r ré- sume les résultats de ses t r a v a u x par écrit, p o u r les m e t t r e à la disposition d ' a u t r e s savants, il y a encore u n chemin très long à faire. L'auteur d o n n e d ' a b o r d son article à la rédaction de la revue, qui juge s'il est p r o p r e à la publication; s'il convient, on lui assure une place, ce qui dépend de l'étendue du périodique et de la fréquence de sa publication. Ces démarches prennent, dans le meilleur des cas un ou d e u x mois, peut-être six mois, ou m ê m e plus de temps. Alors suit la composition coûteuse, la correction t y p o g r a - phique (nouvelle source de fautes), l'impression, l'ep£- . pédition aux bibliothèques qui cataloguent et em1

magasinent la revue, ou bien aux centres de documen- tation qui f o n t des extraits des articles p o u r les ranger dans leurs fichiers o u p o u r les publier dans leurs périodiques d ' i n f o r m a t i o n . Ce n'est qu'alors, par ces publications ou bien par les r u b r i q u e s de ..

comptes rendus des périodiques spéciaux, que le lec- teur prend connaissance de l'article.

En fin de c o m p t e des mois passent, même dansi cas favorable, entre l'achèvement de l'article et su utilisation dans un milieu plus large. Ainsi il peut arriver que l'article, lorsqu'il parvient au lecteur," a .>

déjà perdu son actualité, ou au moins ne lui d o n n e Y*

plus l'impulsion rapide nécessaire. On p o u r r a i t évi- ter beaucoup de travaux parallèles inutiles et d'im- menses frais en utilisant m i e u x qu'on le fait main- tenant les moyens disponibles de la technique, sur- t o u t de la phototechnique.

Le microfilm et la m i c r o c a r t e rendent de bons services, mais leur utilisation se meut sur les voies anciennes. Ils servent à r e p r o d u i r e des articles, des imprimés déjà parus, mais difficiles à obtenir p o u r diverses causes. Ils ne p r e n n e n t pas la place du pé- riodique p r o d u i t lentement et à grands frais, ils ne f o n t que le suivre et c o n t r i b u e r à sa p r o p a g a t i o n postérieurement. Or, le périodique est le p r o d u i t d ' u n e période technique antérieure qui a fait le che- min suivant: manuscrit - impression - t r a n s p o r t postal. Les étapes des n o u v e a u x moyens disponibles, par contre sont les suivantes: dactylographie - p h o - totechnique - poste aérienne o u télégraphie ou m ê m e télévision. Il faut seulement m e t t r e toute chose à sa vraie place avec une organisation appropriée.

5. U n e solution pratique

La voie pratique de la solution serait la suivante:

il f a u t q u e les p é r i o d i q u e s d e sciences n a t u r e l l e s et de technique, ou du moins leur grande m a j o r i t é , cessent graduellement de p a r a î t r e . L'article indépen- u a n t p r e n u i a la p i a e c u c i m u t i v j'ai „ .v dique. Les deux anciennes f o r m e s de la publication étaient: le livre et le périodique; les deux nouvelles formes seront le livre et l'article. Le lecteur reçoit l'article par une organisation de d o c u m e n t a t i o n , grâce à l'utilisation de moyens techniques appropriés de la manière suivante:

a. Il f a u t organiser des centres internationaux de

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documentation p o u r chaque branche de la scien- ce et graduellement p o u r les branches spécialisées d'une manière de plus en plus détaillée. Mais en même temps il f a u t organiser des centres de do- cumentation nationaux en chaque pays, centres qui correspondent aux centres spéciaux inter- nationaux.

b. L'auteur donne le manuscrit de son article dacty- lographié au centre de documentation de sa spé- cialité dans son p r o p r e pays, avec u n court ex- trait fait par lui même, attirant l'attention sur les points de vue nouveaux et essentiels de son travail. Le centre t r a d u i t l'extrait immédiate- ment, et l'article le plus tôt possible, dans la langue mondiale acceptée par une convention mutuelle, internationale pour cette branche de la science. Le centre du pays envoie l'extrait tra- duit, p o u r v u de sa m a r q u e et d'une cote, au centre international de documentation.

c. Le centre de d o c u m e n t a t i o n international publie simplement l'extrait reçu tout préparé dans son périodique hébdomadaire, en indiquant sous l'extrait, la marque du centre national qui l'a envoyé et la cote de l'extrait.

d. Les bibliothèques, institutions de recherche, cen- tres de documentation et investigateurs s'abon- nent à ce périodique, s'ils le t r o u v e n t nécessaire.

e. Les abonnés de ce périodique en reçoivent des informations sur les résultats scientifiques les plus récents du monde. Ils c o m m a n d e n t directe- ment par télégraphe, le microfilm ou la micro- carte de l'article d o n t ils o n t besoin, d'après la marque et la cote données dans le périodique, au centre de documentation national qui conserve le texte de l'article déjà n o n seulement dans la langue originale, mais aussi traduit dans la langue acceptée à l'unanimité par une convention inter- nationale p o u r cette branche de la science. La m i c r o p h o t o est prise directement d'après le texte dactylographié, l'impression de l'article n'est pas nécessaire. Ainsi tout le processus peut se dé- rouler - si l'administration est bien faite - en trois semaines, depuis la présentation de l'article jusqu' à l'arrivée de la microcopie dans toutes les ré- gions du monde.

f. En ce qui concerne le côté pécuniaire du problè- me, les lents règlements de comptes internatio- naux pourraient être évités de la manière suivan- te:

- Les centres de d o c u m e n t a t i o n internationaux et les périodiques seraient entretenus par les revenus du périodique.

I - centres de d o c u m e n t a t i o n nationaux en- verraient chaque microphotographie gratuite- - Les microphotographies ne seraient à payer

que pour les commandes adressées de l'inté-

rieur du pays à son centre national. Il faudrait fixer le prix de la c o m m a n d e de sorte, qu'on en puisse couvrir les frais des centres natio- naux, payer les honoraires des t r a d u c t e u r s et les films envoyés gratuitement à l'étranger. Il est vrai qu'ainsi les p r i x des copies d'articles produites à l'usage intérieur seraient t r o p éle- vés, mais en revanche o n recevrait t o u t à fait gratuitement le microfilm de n ' i m p o r t e quel article de l'étranger et les sommes i m p o r t a n t e s payées pour l ' a b o n n e m e n t des périodiques pourraient être économisées.

- Les honoraires des auteurs pourraient être payés par les centres de d o c u m e n t a t i o n natio- naux, peut-être en p r o p o r t i o n des c o m m a n d e s reçues.

6. Conséquences de la solution proposée

Le résultat de la solution esquissée serait donc d'émanciper les articles des cadres du périodique et de les transformer en un m o d e de c o m m u n i c a t i o n plus alerte, plus mobile. T o u t périodique cesserait graduellement de paraître à l'exception de l'unique revue d ' i n f o r m a t i o n des différents centres de d o c u - m e n t a t i o n internationaux et d ' u n e ou deux revues fondamentales jouissant d'une autorité internationa- le qui subsisteraient pour maintenir les relations in- ternationales d'une certaine science, par la publi- cation de nouvelles, de comptes-rendus d'ensemble sur certains domaines de la recherche, pour les dis- cussions etc. Les innombrables périodiques des uni- versités, académies et instituts scientifiques publiés dans une multitude de langues, d o n t la p l u p a r t ne peut d'ailleurs pas dépasser un cercle restreint de lec- teurs, cesseraient de paraître. Et la difficulté presque insurmontable des langues, subsistant encore au- j o u r d ' h u i , disparaitrait.

A l'opposite des articles d'un caractère éphémère, l'importance du livre augmenterait. Les livres se- raient dans l'avenir les sources de l'histoire de la science mais non la masse immense des périodiques et articles, impossibles à contrôler.

U n changement si gigantesque dans la publication scientifique ne pourrait pas avoir lieu d'un j o u r à l'autre, mais seulement comme le résultat d'une lente évolution organique et graduelle. E n t r e temps beau- coup de questions de détail a t t e n d e n t une solution, d o n t les moins urgentes ne sont pas le perfectionne- m e n t des appareils de lecture p o u r microfilms, la ré- duction de leur prix, l'exécution d'agrandisseurs automatiques à bon marché p o u r ceux qui veulent lire l'article non sur un appareil de lecture, mais dans la f o r m e d'agrandissement photographique, etc.

En t o u t cas, il vaudrait la peine de faire un essai ciñe ou des sciences naturelles, dans"3es domaines très restreints qui exigent l ' i n f o r m a t i o n la plus ra- pide et la plus internationale.

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A M A G Y A R T U D O M Á N Y O S A K A D É M I A K Ö N Y V T Á R Á N A K K I A D V Á N Y A I

[1.] Haraszthy Gyula: A 130 éves Akadémiai Könyvtár. Bp. 1956.

2. Berlász Jenő—Szakmáryné Németh Mária: A Magyar Tudományos Akadémia Könyvtárának má,ltja és jelene. Bp. 1956.

3. Csapodi Csaba : A legrégibb magyar könyvtár belső rendje. Bp. 1957.

4. Berlász J e n ő : Az Akadémiai Könyvtár Kézirattárának átalakulása. Bp. 1957.

5. Haraszthy Gyula: Az Országos Könyvtárügyi Tanács és a magyar könyvtár- ügy időszerű kérdései. Bp. 1958.

6. Gergely P á l : Arany János és az Akadémia Könyvtára. Bp. 1958.

7. Endre Moravek: Die neuen ungarischen Bibliotheksnormen. Wien 1957.

8. Szakmáryné Németh Mária: Az Akadémiai Könyvtár, mint a Magyar Tudományos Akadémia célkitűzéseinek könyvtári támogatója. Bp. 1958.

9. Gergely P á l : Az Akadémia levéltára a Magyar Tudományos Akadémia Könyvtárának kézirattárában. Bp. 1958.

10. Csapodi Csaba: Könyvkonzerválás és restaurálás a Magyar Tudományos Akadémia Könyvtárában. Bp. 1958.

11. Moravek E n d r e : Kiadványtípusok a katalogizálás szempontjából. Bp. 1958.

12. Szakmáryné Németh Mária: A központi folyóirat . címjegyzék kérdései.

Bp. 1959.

13. Csaba Csapodi: Uavenir des périodiques scientifiques Bp. 1958.

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