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Element János szökése Rákóczi irataíTal

In document IGAZI RÁKÓCZI (Pldal 178-181)

1.

M.

D'Argenson(hoz).

8

Mars

1714.

ÍComme

Monsieur le Prince Ragotzi a eté averty que le Sieur Clement l'un de ses secretaires avoit formé le dessein de s'absenter et de passer dans les pays etrangers avec les papiers qu'il a a sa disposition:

H

a

demandé un

ordre

du Roy

pour le fairé arrester et pour se saisir en

méme

tems deses papiers, et sa Majesté

ma

or-donné de vous l'adresser. Je le joint a cetté lettre.

(Fogalmazat.)

2.

M.

D^Argensonfhoz).

10 mars 1714.

A

Sárosi gróf (Le

Comte

de Sarotz) arról értesít,

hogy

Clement a király elfogatási parancsát megelzve, megszökött. Mivel azonban

még nem

mehetett messzire, rendelje el felkutatását Párizsban vagy környékén, s ha

már

netalán elhagyta volna az országot, arról is

adjon számot.

(Fogalmazat.)

3.

Paris 10 mars 1714.

Cleraent János

nem

volt elfogható, bármily gyorsan jártmik el ellene;«je continue

méme

de fairé observer la maison

du

Siem:

Péan

et d'mi étranger quiestoit chargó desaffaires de cePrince (Bákóczi) avant que M. l'abbó Brenner en prit soing».

Clement lakásán haszontalan papirosokat és egy hozzá intézett levelet találtak, melyet ide mellékelve küldök.

D'Argenson (sajátkez aláirás)

Brenner levele a rendrséghez.

Paris ce 10 mars 1714.

iClementr61 ez

id

szerint

nem

tud semmit; «le Sieur Clement

étoit icy pendant six semaines

comme

vagabons dans la ville sans paroitre devant le Prince et sans étre en relation avec

moy

lóin de

me

rendre compte, dece quivous regardoit,a la fin iladeserté lais-sant un

nombre

de creanciers et avec les papiéra que le Prince luy avoit confié*.

Brenner.

5.

Klement Brennerhez.

la Haie 26. Avril 1714.

On m'a communiqué

Monsieur celle que vous avez écrita

Mon-sieurd'Achenbachsecretaire privédeSa Majesté Prussienneen datte

du

10 mars.

Hivatkozik a fentebbi levélres

nem

érti micsoda fennsbbséget tulajdonít

magának

Brenner fölötte,

hogy még

azt meri írni,

hogy nem

adottnekiszámotdolgairól.

Azon sem

ütközikmeg,

hogy

Brenner 6t

vagabundusnak

nevezi, csak azt

mondja

rá:

dVousavesetétoute votrevie

un vagabond

vous

meme,

car croies

moy,

le

Boy

de Francéet toute la courlescaitbien que de Qvartier maitre chez l'Empereur que vous quittates vous vous en allates en Francé vous fairéHoussar dans la

Compagnie du

Lieutenant Colonel de Verceil (sic)

M'

Sárvári et ne vous trouvant dans aucune de ces conditions a l'abri de la punition des crimes qui ne vous contoient rien vousajoutates a la malicel'hipocrisieen prennantle petitcollet et vous vous mites dans les peres de l'oratoire,* hol ismertté tette

magát bnei

által. Tudja,

hogy

miként

ment

a császár szolgálatába.

176

8 mit csinált a kalocsai érseknél.

Le

Tellier eltt is íöl fogja tárni gyalázatosságait

ellenben, 1708. évi július hónapja óta

hségesen

szolgálta Eákóczit, aki

t

ki is nevezte kamarássá (chambellan).

«Ce Prince (t. i. Eákóczi) non content d'avoir gáté les affaires

d'Hongrie par la íoiblesse qu'il a eu pour le

Comte

de Bercsényi a qui il a laisse tout fairé et tout pillér et.prendre librement pour attirera sacauselahaine

du

peuple, a toujoarsetéattachedesuivre

ou

des conseils des gens malintentiones ou les siens propres et au lieu d'emploier les subsides qu'il tiroit a paier les trouppes et a les entretenir son esprit toujours occupé de pompeuses bagateUes n'a eté attaché que de depenser tout l'argent en des bijoux inutiles en des habits et des tentes magnifiques.

Ce sönt les obligations que la patria luy a, mais je

me

promette qu'Elle ouvrira les

yeux

et que chaque hongrois veritablement bon patriote se gardera bien de penser jamais a luy.

Je voudres convaincre la Francé qu'Elle ne rétire aucune utilité de l'azile qu'elle luy donne, puisqu'il n'a pas tenu au Prince de luy nuireet de formerdes desseins contreelle, suppose qu'il

y

ait trouvé

ses avantages. Quelque regaiier que paroisse sa vie,» ahhoz is sok szó fér s van róla mit mondani;vallásosságase ér egy fabatkát.

<Je prouverois bien qu'ilembrassera toujours cellequiluy pourra donner une souveraineté.

II est inutile que je vous dise toutes les differentes negotiations que j'ay fait dans plusieures des Alliés dönt quelqons aiant donné dans les propositions que le Prince leurs faisoit fairé ont eprouvé par la suite qu'il n'y a point de fondement a fairé en luy et il

me

semble que le temps est

venu

que l'Empereur le regardera

comme

une personne qui s'est

rend

suspecte et incapable

aux yeux

de toute la térre de ne pouvoir jamais rien entreprendre.*

Hosszú levele végén ismét visszatér Breimer viselt dolgaira 8

vérbemen

gúnnyal fejezi ki piszkolódásait. Aláírva:

Klenwnt

Klermnt leoeU egy idegen udvar köcetéhez.

la

Haye

le 27 avril (1714).

Megköszöni

Ö

Excellentiájának Párizsban, elutazásakor,

irányá-ban

tanusitott kegyelmét.

«Je ne 3uis pas a l'abri

méme

dans ce pais ici de la persecution pour ne point dire des assassinats de

mes

ennemisj

Panaszkodik, hogy ellenfelei

még

a porosz királyhoz is írtak viselt dolgairól.

«Lacopiecimiseferacomioitre a Votre Excellence queje

manque

a

Mr

l'abbé Brenner et luy developpera le procede que M. le Prince

Kakoczy

atenu pendantlaguerre d'Hongrieet depuis, etceluydönt luy etson ministre ont etés capables de tenirenvers tout le

monde

et par l'ingratitude la plus

nire

envers la Francé qui les combié des boute8.»

Klement.

(A

francia kiilügyminisztenum levéltárában.)

In document IGAZI R&Aacute;K&Oacute;CZI (Pldal 178-181)