• Nem Talált Eredményt

Concernant la voie de circulation en allant et en partant de AI o h a nous allouons à la c a r t e d u c h e m i n d e f e r , se trou-vant sur la quatrième page de 1' enveloppe ,de cett.e brochure, ou l'on y voit que l'expédition directe , pour toutes les directions .est possible : de M o h a, station du chemin de fer de B u ,d e - P e s t,

• W e i s s e n b o u r g - N e u s z ô n y . " ' La ligne par K a n i z s a est établie d'un .côté pour P i n m e

de l'autre côté pour Trieste, par celle de S t e i n a m a n g e r directe-ment pour G r a z , respectif O d e n b u r g (Sopr.on) et aussi bien par cette dernière ville nommée, que par S z o n y reliée ayec V i e n n e ; pendant que la ligne même embouche à B u d a - P e s t , un contact non intérrompu existe par"lâstation T é t é n y avec tous les chemins de fer de la rive gauche du Danube et avec la navi-gation sur ce dernier ' même; l'expédition directe de M o h a est donc possible pour toutes les directions, et dépuis peu de temps une voie pour les trains chargés conduit de la source jusqu' à la gare.

• I.

Rapport historique.

En 1879 nos sciences naturelles furent enrichies de nouveau par une précieuse E a u m i n é r a l e t e r r e u s e p u r e ; c'est à d'ire: l'Eau minérale de la source d' Agnès de Moha. M o h a est un petit village près do Stulilweissenburg', et en même temps la première station du chemin de fer de Stuhlweissenburg-Szony.

Le propiétaire foncier de .Moha, Monsieur Eineric de Ivempelen, qui eut l'intention d'établir 1111 vivier dans son parc en 1878, y fit creuser à cet effet un puits ; par un hasard soudain les ouvriers y découvrirent de l'eau minérale terreuse. Il a donc fallu renoncer désormais au vivier, mais par bonheur monsieur de Kempelen eut la juste connaissance et l'esprit d'entreprise, de ne pas laisser pas-ser cette source sans profit, mais d'exploiter ce trésor trouvé. En attendant, le membre du conseil des mines, l'ingénieur Zsigmondy, le créateur célèbre du puits artésien de Bude-Pest, visita la source, et d'après ses instructions, on entreprit le sondage d'une nouvelle source sur une place plus convenable à l'éxtérieur du pare. — Le sondage fut commencé avec un faret 3 pouces de long, de l'hiver de 1878, jusqu'à la profondeur de 89 toises et pen-dout l'hiver de 1878/79 il fut suspendu. Les sources inférieures ayant été remplies de limon en hiver par les sources supérieures:

on se servit d'un foret de six pouces, qui à la profondeur de 18 et 19 toises, mit à jour l'eau acidulée, qui était plus forte et meilleure que toutes celles connues j'usqu'alors à Moha.

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Le docteur Béla Lengyel se rendit sur le lieu de la décou-verte et y recueillit les dates necéssaires pour l'analyse. De même le doctenr Hattyúfy se donna la peine de réunir toutes les dates

historiques consernnant Moha. . Nous commençons nos rapports par l'extrait précis de la

éartie historique que nous venons de mentionner.

M o l i a est situé dans la vaste vallée "qui forme la montagne boisée de Vértes et Bakony.

, M o h a ne fut nommé authentiquement qu'en 1370. Dans une querelle de frontière vidée en 1374, l'endroit était en pos-session de la famille des Ugalis et l e v i c e p r i o r D o n a t u s l e d é s i g n a „ a l d o u k u t h " à l ' e n v o y é comme on disait alors par conséquent en allemand „Segensbrunnen" (source de bénédiction), comme borne. Le sens du document dressé à cette époque prouve d'une manière éclatante, qu'il éxistait déjà au NIV.

siècle un puit.s à M o h a même quil -y en avait plusieurs," qui se montraient bienfaisants, par leur composition chimique, leur effet efficace, et leur' salubrité. '

. D'après un rapport de 1460 l'endroit Moha appartenait .à·

A n d r é A l a p i d e B a t t h y á n y et à ses fils, d'où descendent les familles des Batthyány existant encore aujourd'hui. Après l'expulsion définitive des Turcs de Moha, (1693) ce lieu apparte-nait au comte, F r a n ç o i s. E s z t e r h,á z y, plus tard e n - 1 7 0 1 . a u comte A n t o i n e A m a d é .

L'année 1781 est d'une importance particulière en ce qui concerne l'eau de Molia. Dans la dite aunée le célèbre historien M a t h i a s B é l écrivit la „ G é o g r a p h i e d e l a H o n g r i e , "

sur la base des dates récueillies dans les a r c h i v e s d u c o m i -t a -t . On demanda pour ce-t effe-t aux au-tori-tés la communica-tion·

authentique des dates désirées. Le comitat de Weissenburg fit faire un recueil, correspondant, dont on en garde un exemplaire dans les archives du comitat. Dans le rapport sur le territoire du co-mitat concernant l'eau minérale, il est dit: Dans le territoire de la commune de Molia, — à une distance d'environ une heure de Stuhlweissenburg, il y avait depuis des siècles une source d'eau minérale acidulé cachée, que le propriétaire foncier, Monsieur le comte T h a d d e u s A m a d é , après de longues recherches à ses frais et beaucoup de peine, découvrit de nouveau dans des champs cultivés en 1782 et ouvrit au public. Beaucoup de personnes

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vent que cette eau ressemble à celle de Fried, d'autres la compa-rent à l'eau de Seltz. . · * ·

- ' La nouvelle histoire de la source de Moha commence donc ici; mais en'lisant ces dates officielles nous ne pouvons pas faire autrement que de remarquer, qu'on parle de la source comme cachée et enterrée pendant des siècles, qu'elle a donc du être comme qnelques centaines d'années avant, et que la certitude de son existence a dû être transmise par tradition aux générations suivantes. · ' .

• Ainsi donc, après avoir été cachée pendant des siècles, mais entièrement oubliée le- „ a l d o u k u t " (source de bénédiction) repa-rut à la lumière à la'fin du siècle précédant, comme nous venons de le raconter. · - . • .

Ces dates .officielles d'importance historique, confirment ce qui a déjà été mentionné plus haut de l'année; 1374, et servent à en fortifier la .certitude. ' .

La fin du XVIIIme siècle, est aussi à., cause . dlautres cir-.constances d'une grande importance pour Moha; en effet-vers cette

époque le baron J o s e p h B a j z à t.h, chancelier impérial, acheta Moha .pour sa famille et le joignit à la propriété de. I s z k a -S z e n t - G y ô r g y. Le propriétaire . de ce temps là, · B a r o n G e o r g e s B a j z â t h de Pészak, suivant l'exemple de son pré-décesseur Amadé, s'occupa de la source d'eau, et fit creuser au commencement de ce siècle sur les bornes de. sa. propriété dans Je vallon formé par les V é r t e s e t l e B a k o n y un puits pro-fond de 14 mètres non loin de la station actuelle du chemin de fer ; il en fit caillouter les parois, fit bâtir près dé dà un hôtel, et ouvrit la source à l'usage public; l'endroit· devint par cela un' lieu de réunion et de plaisir pour le habitants du voisinage. La première analyse chimique que l'on' connaisse des eaux, de Moha date de l'anncé 1810; cette analyse ne fut publiée qu'en 1814, et paraît avoir été l'objet d'une recherche scientifique quand par ordre supérieur, les professeurs de l'Université de P e s t e : P a u l K'i-ta i b e l - e t À d a - m T o m e - s â n y i , · firent des recherches sur les causes et la - direction du' tremblement' de terre' qui- avait rempli bes habitants de Môor et de ses environs de peur et d'éffroi. ' .

Après que ces professeurs eurent étudié soigneusement la région entière visitée par ce tremblement' de terré, ils s'occu- ' pèrent non seulement de la qualité du terrain, mais étudièrent

aussi scientifiquement les sources minérales qui s'y trouvent, et on trouve page 23 de l'ouvrage, qui a paru à cette occasion le passage suivant sur la source de Moha: „L'eau de Moha se dis-tingue des autres eaux minérales (de Bodajk et Duzzogó) comme étant une eau minérale véritable, qui contient outre une grande quantité d'acide carbonique, aussi d'autres substances. Elle paraît .en rase campagne, sur le territoire de Moha, cependant elle est plus près de Keresztes, d'où elle est éloignée à peine de 300 toises. La source d'où elle est puiseé, a 2 toises et ï/î de profon-deur avec un gravier bleuâtre au fond ; les surfaces des murs sont couvertes de planches se joignent l'une à l'autre et l'eau jaillit de plusieurs sources dans celle qui prend sa source dans un' coin de l'Iszkaberg (montagne), contient une plus grande quantité de gaz oxygène: les autres sont moins aigres ou presqne sans goût et ne peuvent étre distinguées que très difficillemeiit des autres etc.

Lès substances qui furent trouvées dans cette eau sont: „1) Acide carbonique 13'/2 gr. 2) Carbonnate de chaux 171/10 gr. 3) Carbon-nate de Magnésium 6 gr. 4) Silicium 12/5 gr. 5) fer oxydulé &/G gr. 6) sulfate de soude près de 2'/2 gr. 7) sel ordinaire 2 gr. 8)' carbonnate de soude un peu moins d'un gramme. Il est encore à mentionner outre cela, que les sels dissouts montraient une cou- • leur brunâtre et répandaient pendant leur dissolution une odeur désagréable, semblable à celle de la colle í l'eau ne dut pas être soutirée pendant l'èvaporation."

C'est la première analyse chimique de l'eau de Molia, se re-posant sur un examen scientifique.

Le lieu public mentionné plus haut jouissait durant les pre-mières dix années de ce siècle d'une circulation animée et sur-tout la population de Stuhlweissenburg le visitait très fréquemment, pour trouver ici de l'agrément ou pour jouir de l'eau agréable. Les visiteurs venaient même des parties les plus éloignées du comitat, et l'endroit Moha. fut si bien visité et devint tant en vogue en peu de temps qu'on y donna même des représentations de théâtre.

. „ R i e n n ' e s t é t e r n e l " , la vérité de cette sentance se ré-alisa aussi à cet endroit de plaisir, et à la source terreuse de Moha. Les agitations politiques des années suivantes en détour-nèrent l'attention de la société ; on s'y reunit de moins en moins, jusqu'à ce qu'on finit par ne plus y venir du tout. L a source fut ' de plus en pins négligée et n'étant pas suffisamment séparée de l'eau douce, perdit bientôt sa force. Aujourd'hui il semble que ce

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puits délaissé gémisse dans sa solitude sur l'infidélité de ses nom-breux visiteurs d'autrefois.

On parle encore de cette source dans le livre qui parut à Leipzig dans l'année 1835 dont le titre est: „ D i c t i o n n a i r e u n i v e r s e l d e m e d i c i n c e t c h i r u r g i e p r a t i q u e " (Uni-versal-Lexikon für pract. Medicin und Chirurgie) et l'eau de Moha fut encore une fois soumise à l'analyse.

La nouvelle période et la vogue de la' source de Moha commencent avec l'année 1878 comme nous l'avons dit dans l'in-troduction.

Nous passons maintenant à : .

II. '

La situation géologique de la „source d'Agnès de Moha"

qui comme nous l'avons vu n'est pas tout à fait la même que

celle du premier puits dont on fit usage. . Moha est situé 113.44 mètres au dessus du niveau de la

mer, dans le vallon de trois mètres de long, s'étendant de Stuhl-weissenburg jusque près du village de Moor près de Moha, ce vallon a une largeur d'un demi mille et se resserre ensuite peu à peu jusqu' à sa fin.

Ce vallon court du Nord-ouest au sud-est et fait partie de la chaîne du milieu des montagnes de la Hongrie, qui sépare le petit bassin hongrois du grand bassin du Sud, appelé A l f ö l d , et doit être considéré comme le lieu entre les Carpathes et les Alpes.

Ces montagnes s'étendent de Visegrád sur le Danube jusqu'à K e s z t h e l y près du lac Balaton, ainsi que dans la direction du Nord-est, et renferme les montagnes de Pilis-Gerecse et Vértes;

ainsi que la forêt de Bakony. ·

* Une puissante formation triasiquo supérieure appartenant à la formation de chaux, se montre comme la base d'un tréteau d'une chaîne de montagnes décomposée,· en nombreuses chaînes de hauteurs et dos de montagnes, qui se séparent en deux branches différentes.

La partie inférieure forme une puissante masse de dolomite, qui doit être comparée à . l a dolomite parallèle des Alpines; celle qui se trouve aii dessus possède une masse considérable plus pure, d'une chaiix carbonnatée plus épaisse,, qui est identique à la tuile calcaire des Alpes,

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Au delà de la crevasse de Moor dans la montagne de Bakony paraissent sous cette formation de chaux, encore d'autres-forma-tions..triasiques plus anciennes ; et plus au dessous, de la dolomite et de l'ardoise de Werfen.

Parallèle à la chaîne de montagnes que nous venons de décrire, éloigné de deux milles vers le sud-est on voit une masse de granit d'une hauteur médiocre, percée de trachyte â plusieurs points de son étendue nord-est.

Cette niasse de granit qui s'étend à deux milles dans sa longneur de Stuhlweissénburg â Velencze se forme en pointe près du dernier lieu et sa plus grande largeur d'environ un mille près de P â k o z d.

. On voit dans l'étendue d'un mille et demi dans de plus * petites parties séparées du côté. nord du granit : des ardoises quar-teuses ainsi que du quartz. .

• - La formation, trîasique-ainsi que. le-granit et le quartz sont entourés de tous les côtés, de gisements tertiaires de différents âges. Ainsi se montre dans des petites parties séparées, de la marne moyeune, de la chaux nummulite et de la marne bryozoe;

mais lé plus souvent on rencontre une couche congérique aves ses.sab-les et sa tei're glaise, qui forme par ci par-là des îses.sab-les puissantes dans l'argile qui la couvre et qui sont remarqués dans la pluspart des crévasses de vallées du pays

montagneux-.-La vallée de Molia-Môor est un terrain d'alluvion, composée dans sa partie supérieure de terre végétale, et au dessous de ce sol se trouve : du sable et de l'argile. Au dessus du village de Moha se trouvent plusieurs étangs, qui par les bulles de gaz, prouve qu'il y a de l'acide carbonnaté; et de même que plusieurs puits qu'on , creusa pour des usages agricoles, donnèrent de l'eau acide, qui cependant n'avait de valéur que dans une saison bien sèche, elle s'éclaircit pendant le temps des pluies par (les eaux souterraines qui s'y joignent.

. Comme il a été mentionné au commencement M. de Kempelen découvrit .par hasard dans son parc une eau acide qui s'est montrée plus forte et meilleure que toutes celles connues jusqu'alors à Moha, malgré qu'elle eut été mélée par les cources d'au douce qui se trouvent plus bas. En partie à cause de la place qui convenait, et en partie pour l'isolement exact de l'eau douce, on entreprit d'après les conseils et les instructions du conseiller des mines Zsigmondy le sondage d'un nouveau puits à l ' e x t é r i e u r du parc. L e b u t a u q u e l on a s p i r a i t f u t c o m p l è t e m e n t a t t e i n t et la „S o u r c e d ' A g n è s d e M o h a" est le résultat de ce travail.

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. L e sondage est en tout profond de 38,19 ni., les couches ci-après furent percées: . '

Toises Pieds Lignes }

1. Humus terre végétale 0 4 0

2. Gravier sabloneux 0 2 0

3. Argile jaunâtre avec du sable gris . 1 0 0

4. Sable gris 0 3 0

5. Argile jaunâtre mêlé de .blanc . . . 2 3 0

6. Grès naturel gris 0 3 0

7. Argile jaunâtre evec du sable gris . 0 3 0 8. Argile jaunâtre et blanc hâtre avec

des couches de grès 2 0 0

9. Argile grise et jaunâtre 0 3 0

10. Argile brune . 0 ' 3 0

11. Argile jaunâtre avec deux minces

cou-ches de grès . 0 8 0

12. Argile très grise avec du sable. . . 0 3 0 13. Sable très gris avec, argile jaunâtre . 2 0 .0

14. Argile brune 0 1 0

15. Sable gris avec argile jaunâtre· . . 3 5 0 16. Argile ferme jaunâtre . . . . 0 1 0 17. Sable gris avec argile jaunâtre . . . 1 5 0

18. Grès dur 0 2 0

19. Argile jaune avec sable gris . . . . 0 1 '0

20. Sable bleuâtre . . . 1 2 0

21. Argile brune et jaunâtre 0 2 0

22. Argile ferme jaunat 0 . 2 0

23. Grès ' 0 0 6

24. Argile jaune 0 0 6

Total 20 4 0 Des couches percées, les 5 supérieures appartiennent réunies de 5 toises à l'alluvion, les autres comme c'est probable appartién-ennent à la couche Congérique.

En arrivant à la 20-me couche on atteignit la première eau acide, qui sitôt après le percement de cette couche, cette quantité considérable d'eau acide fut mise, à disposition.

Le trou percé au foret est de 16 toises de profondeur, gar-ni de tuyaux en bois de mélèze couvert d'une couche de 6 lignes.

L'eau qui jaillit du puits avec impétuosité est parfaitement claire et incolore, a un goût très agréable, piquant et monte à la température constante de 11.2° Cëlsius. .

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L'acide carbonique qui se précipite en même temps que l'eau, fait l'impression comme si cette eau se trouvait constamment en

ébullition. ' . I I I .

Analyse de la „Source d'Agnès de Moha".

Le propriétaire de Moha : Monsieur Emeric de Kcmpelcn fit,, comme nous l'avons raconté percer un puits artésien en 1879, dans son vaste parc, dans lequel on y avait aussi établi un grand bassin pour un étang ; ce puits devait entretenir l'étang mentionné plus haut (d'eau). L'eau qui sortait du puits était acide et on en en-voya la quantité nécessaire'au chimiste, Monsieur le Docteur Lengyel, afin de juger après l'examen qui allait être fait, si la quantité de l'eau répondait 'aussi à des exigeances plus hautes, o u i o u n o n . Concernant le resultat .de l'analyse et la qualité de l'eau, le docteur Lengyel tint un discours à l'académie hongroise des sciences (Le 2!.

Juin 1880). L'eau fut examinée, et la petite quantité de substances fixes en proportion de la grande quantité d'acide carbonique, la firent reconnaître comme une eau très précieuse. On procéda alors aussi à l'analyse quantitative de l'eau, et on la mit dans le commerce ou elle s'acquit en peu de temps le rang qui lui était dû. L'ana-lyse chimique de l'eau fut faite d'après les methodes connues et il serait superflu d'en parler ici. Qu'il suffise d'observer, que les travaux correspondants ont en lieu à la source même. La défini-tion de la quantité totale de l'acide carbonique, fut faite moyenant l'acide clorhydrique et l'ammoniaque. Deux définitions furent fai-tes dans l'espace de six mois, pour fixer, si la.quantité acide de la nouvelle source est constante. Les deux définitions ont fourni des résultats qui s'accordent. De même, la température qui fut fixée une fois en hiver, une autre fois. en été, se montra constante. A l'examen de l'acide silicique, .abstraite de 10,046 grammes d'eau, elle ne se montra pas pure. Elle ne s'était pas entièrement dissoute dans l'eau-seconde ; à la conden-sation avec du carbonnate de soude, et en dissolvant ensuite la liquéfaction dans l'eau, il resta un petit résidu, qui étant lavé, s'est changé en acide muriatique sans éfervescence. Le résidu qui resta dans le bain-marie à l'èvaporation de la solution, ne s'est dis-sout ni en eau ni en acide muriatique. Ces réactions firent pré-sumer la présence de l'acide titané et l'on examina'60 litres d'eau, abstraction faite de- son acide silicique, pour trouver l'acide titané.

0 » obtint 0,0690 gr. de substance, qui fondue ensemble avec le

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cai'bonnate de sonde excédant, produisit dans l'eau une fonte d'une solution incomplète. Cette partie.insoluble (alcali titané)-fut dissoute dans' l'acide froid et atténué et bouillie en ajoutant l'eau vaporisant. La solution'se troubla en la faisant bouillir, la sub-stance fondue ensemble avec l'acide phosphorique produisit une réaction caractéristique · pour l'acide titané. On n'a pas réussi de provoquer la réaction avec du tannin. Il est donc fort probable que l'eau contient de l'acide titané, mais il faut observer que le nombre, qui doit exprimer la quantité de l'acide titané, mentionné dans l'analyse, ne peut faire amune prétention, quant à léxactitude, il n'est qu'approximativement juste.

Les essais de contrôle entrepris donnèrent les résultats

suivants : . ' Le total des substances fixes :

Expérimentalement défini furent dans 1000

gram-mes d'eau 1.73223 gramgram-mes Le total des substances trouvées séparément . . 1.73660 „ Les substances fixes définies comme sulfates. . . . 2.23429 „

Le poids spécifique de l'eau fut défini en Pikno- · mètres et rendit 1,00461 „

La source d'Agnès, comme le démontre l'analyse précédente, se rapproche le plus d'après sa composition des eaux minérales de AVildungen. Comme dans celle ci, le contenu de chaux carboni-que et de magnesie est aussi supérieur en poids, et particulièrement l'eau se distingue par son grand contenu d'acide carbonique libre.

L e r é s u l t a t e n c h i f f r e s e s t l e s u i v a n t :

. contenant 1000 g r a m m e s d'eau

Carbonate de soude . . . · . 0,04415 grammes Carbonate de potasse 0,01278 „ Carbonate de lithium 0,00740 „ Carbonate de chaux ' 1,22051 „ Carbonate de magnésie 0,34241 „ . Carbonate de fer . . 0,00603 „ Carbonate de magnésium ,0,00074 „ Chlorure de sodium 0,00298 „ Chlorure ammoniaco-magnèsium . . . 0,00262 „ Carbonate (de Bore) 0,00676 „ Acide sulfurique de chaux 0,02297 „ Acide de chaux phosphorique . . . 0,00015 - „

Oxyd d'Aluminium des traces Acide silicique... 0,06646' „ Acide titanné 0,00114 „.

Total des substances fixes 1,73710 „

-44 Substances organiqnes avec des

traces d'acide butyrique; (?) . 0,02398 Acide carbonique libre et demi

combiné 3,07236 c'est à dire 1536 cub. centim.

Total 4,83344 gr.

Le poids spécifique de l'eau se monte à 1,00461 ; la tempé-rature de l'eau est de 11.2° Celsius (celle de l'ait ètair de — 2°

Celsius ; la qualité chimique du gaz s'ecoulant 'de l'eau exprimée en volumes-pourcent. '

Acide carbonique 99,001°/o

Gaz étranger qui n'était pas à. reconnaître à . cause de sa petite quantité 0, 99°/0

• ' 100, 00

• I Y .

Avis des hommes de profession et indication médicale.

• L'eau de Moha n'a pas manqué d'attirer l'attention des mè-decins et des administrations des hôpitaux elle fut soumise à un examen exact et déjà aujourd'hui nous avons les résultats de ces essais réitérés qui furent acceptés aussi bien à l'étranger que dans le pays. L'avis des hommes experts fut reconnu également avec une unanimité surprenante.

. Le docteur Sigismond Varga, médecin en chef du comitat de Weissenburg dit dans son rapport : Concernant l'utilité hygiénique de l'eau, elle a fait preuve de son avantage excellent dans les affections catarrheuses, dans les affections dè la respiration et de

la digestion et dans celle dè l'organe urinaire.' .

La riche quantité d'acide carbonique touche agréablement les branches nerveuses de l'estomac et agit sur elles comme un baume lénitif, de manière que cette eau rend de bons services dans les dérangements de la digestion,' comme aussi dans les maladies d'es-tomac qui reposent.sur des affictions du système nerveux. En vertu de la décomposition, facile des corps salins qui forment ses substances, chimiques, elle promet des avantages particuliers dans l'art médical' des enfants : en tant, qu'elle empêche chez les en- · fants le développement.démesuré des aigreurs d'estomac et en con-séquence elle empêche le développement des maladies scrofuleuses et anglaises. La source „ d ' A g n è s d e M o h a " mérite surtout

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