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La société et l´homme du point de vue des médias

II. CULTURE AND EDUCATION

1. La société et l´homme du point de vue des médias

La société d´information actuelle est souvent désignée par des attributs comme moderne, postmoderne ou de connaissances, dans laquelle sont dominants différents types de médias et l'informatique. D'un côté, l'informatisation comprend le développement de la micro-électronique, des ordinateurs et de la robotisation, ce qui donne la possibilité de fabriquer différents produits sans l'utilisation du travail de l´homme, de nouvelles possibilités de communication par l´internet, le e-mail, les portables, qui sont pratiquement illimitées. D'un autre côté, comme côté opposé à ces aspect positifs, il y a, par exemple, les problèmes socio-culturels, liés à la croissance de la brutalité dans les rapports humains, la croissance du crime organisé, de la pornographie, une influence démoralisatrice des exemples présentés par les médias, une idéologie d'occultisme et de fascisme diffusée par différents médias, etc. (Kudláčová 2007:163-174). Concernant la nouvelle génération qui grandit avec de nouveaux moyens d'information et de commmunication, on parle de la jeune génération comme de e-génération, qui est en mesure d'exploiter, mais aussi d'abuser du potentiel des nouveaux médias, indique Hollá (2008:484). L'alphabétisation médiatique est un indicateur important du développement économique et social. L´homme doit disposer de différentes sortes de compétences, parmi lesquelles comptent les compétences d´information, de lecture, médiatique, de réseau, technologique, bibliographique, lingüistique, de communication, etc.... (Duchoňová 2013:73).

La condition préalable fondamentale pour l'acquisition des compétences indiquées est la lecture / compréhension.

102 1.1 L'homme – les valeurs – les médias

Les médias sont sans aucun doute un porteur et diffuseur important de l'orientation de valeur, des principes étiques, ils présentent différents exemples et modèles de comportement. Ils contribuent à la formation de la personnalité de l'homme et ses qualités. Selon différents axiologues la valeur est tout ce qui satisfait l'homme, ce qu'il considère de nécessaire, ce dont il aspire, ce qu'il estime et apprécie (Krajčová 2009:10). La formation de valeurs chez l'homme est conditionnée par plusieurs éléments. Le premier élément est la conscience, en psychologie désignée comme processus interne à l´homme qui capte le conflit entre la structure de valeur acceptée et la manifestation extérieure de l'homme. Le deuxième élément qui influence l'évaluation morale, c'est la famille (Hasák 2012:105-106). Selon l´axiologie évaluer veut dire choisir entre les qualités, préférer, refuser, choisir sur la base de certains critères, formules et standards. L'évaluation exprime le rapport entre l'homme et la réalité. Le rôle du processus éducatif est de développer ces rapports d'évaluation par rapport à la réalité et d'évaluer les conditions préalables pour le développement personnel de l'individu. Par l'évaluation en famille, les enfants apprennent à distinguer et à mettre en oeuvre les valeurs positives et refuser les valeurs négatives. C´est pour cela que l'évaluation devrait être variée, informative et adaptée aux possibilités de l'enfant. Elle ne devrait pas engendrer des inquiétudes, l'impuissance, la déception. Sur la base de l'évaluation, l'enfant apprend à se juger soi-même et juger les autres selon certains critères et normes, qu'il reprend de ses parents. L'évaluation est, selon Krajčová, et al., la base d'auto-évaluation et auto-régulation (2009).

Différents auteurs soulignent l'importance de l'auto-évaluation par rapport aux médias. Buermann indique, que l'importance des médias dépend de la valeur, qui leur est subjectivement attribuée. En suivant la télévision l'homme peut ressentir l'expérience de sa propre non-valeur, car il n'est pas au centre de l'attention.

Chez les gens avec un fort sentiment de leur propre valeur, il peut se produire qu'ils se détournent des médias et par ce fait les médias perdent leur position principale. Chez les personnes avec un faible sentiment de leur propre valeur, celle-ci peut encore diminuer, en conséquence de quoi elles vont s'isoler de la société ou au contraire, elle peut mener à une compétition avec leurs exemples médiatiques, avec l'aspiration d'apparaîre dans les médias.

(Buermann 2007:52-53).

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Évaluer veut dire créer sa propre réflexion morale. L'homme est sans cesse confronté avec différentes situations et problèmes, qu'il évalue consciemment ou inconsciemment. Le besoin du bon choix exige une réflexion, par exemple sur le bien et le mal. Ce sont justement les médias de masse qui sont un autre élément qui influence la création des valeurs morales de l'homme et ce sont notamment les médias qui ne présentent et ne préfèrent pas toujours, selon Hasák, «les valeurs morales positives. » ( 2012:104). L´évaluation soutient les activités de connaissance, la motivation, la formation du jugement, le développement de la pensée critique, qui est un facteur important d'acquisition et d'approfondissement des compétences médiatiques dans la formation tout au long de la vie.

1.2 Influence des médias de masse sur l'opinion publique

La presse périodique signifiait le début d'une nouvelle ère sociale – l'ère médiatique. La sphère médiatique représente aujourd'hui un système complexe et puissant, qui a une influence énorme sur la vie politique et sociale dans les différents pays. La fin du 20e siècle a apporté une époque de possibilités médiatiques insoupçonnées et une influence de communication illimitée sur la pensée et le comportement de la population. Le système médiatique a créé ce qu'on appelle le „village global“ où les gens sont très proches sur le plan de l'information (Remišová 2010:27-28). Il se produit une intermédiation de la connaissance humaine et en même temps celle-ci est conditionnée par les médias. Dans le processus de connaissance, il s'agit d'un processus de perception, depuis une perception sensorielle jusqu'à une perception rationnelle. La connaissance rationelle est donc encore plus dépendante des médias, surtout de la langue (Gálik 2012:24-28). Avec l'arrivée des ordinateurs et de l'internet, la communication, la pensée de l'homme, la langue changent. Les médias de masse sont, d'un côté, formés par le milieu culturel donné, dans lequel ils fonctionnent, mais en même temps, ils transforment la culture existante et la changent en culture de masse. Comme nous l´avons déjà indiqué, font partie de la culture d'une société aussi certaines valeurs. La culture survit tant qu'elle réussit à transférer ces valeurs plus loin. La culture de masse actuelle diffusée par les médias présente, selon Seilerová, et al., les valeurs principales, comme: le culte du corps, un mode de vie basé sur la consommation (consommation du sport, des informations, de l'éducation, des voyages, des relations, de l'assistance médicale), l´hédonisme,

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(orientation de valeurs de la personnalité avec le plus haut objectif de cultiver les plaisirs et d'éviter la souffrance), la liberté sans responsabilité, l'individualisme, (2008: 110-112). Les magazines, les séries télévisées et les acteurs enseignent le public ce qui est important de savoir, ce qu'il faut mettre comme vêtement, quelle allure avoir, pour avoir l'air de quelqu'un qui a réussi dans la vie. Les informations présentées sur les problèmes globaux sont superficielles, ce sont les comédies télévisées qui déterminent, ce qui est drôle, par l'intermédiaire d'un rire sporadique, qui retentit en différé. La télévision simule la réalité, ce qui fait progressivement disparaître la réalité et l´homme vit une illusion, éventuellement une désillusion. Ce qui est typique pour l'environnement de la communication, c'est ce qu'on appelle

„l'expérience de communication“ définie comme plaisir, qui stimule l'imagination. En vivant la réalité à distance (en suivant des séries télévisées, des reality show – émissions de télévérité) les activités de cognition et d'émotions sont atténuées, l'irrationnel du vécu et la passivité du récepteur sont renforcées, indique Poláková (2011:18). Selon Remišová, comptent parmi les signes importants du monde médiatique actuel par exemple:

la fragmentation de l´image du monde,

la non consolidation de la structure existante des relations sociales et formes de connaissances,la pénétration de choses nouvelles dans les formes existantes solides,

une nouvelle pensée dépendante des équipements techniques des médias,

des connaissances ayant un caractère global et universel,

l'extension de la communication entre les entités éloignées,

les nouvelles formes de communication par des réseaux sociaux,

l'érosion du monde multiculturel,

le fait, que tout est en mouvement, etc...

En même temps, à part la position critique, l'auteur attire l'attention aussi sur l'aspect étique des médias, qu'elle considère aussi comme porteur d'un potentiel énorme de diffusion de la tolérance entre les différents peuples, cultures et religions. Comme autre action positive des médias, elle indique par exemple qu'ils informent sur les gens, qui sont dépendants de l'aide des autres, qu'ils attirent l'attention sur les épidémies, les catastrophes naturelles, les conséquences des conflits de guerre. De ce point de vue les médias ont la

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force de renforcer la solidarité entre les gens, aident à bâtir les bases d'une morale universelle sur la Terre (Remišová 2010:27-31).

Cela fait longtemps que les spécialistes se concacrent à l'étude du rapport entre l'influence des médias sur la société et l'opinion publique. Malgré cela, on n'a jamais réussi à confirmer la validité d'une théorie, quelqu'elle soit. A l´époque actuelle, dans le monde scientifique des médias, l'approche de ce problème est multi-dimensionnelle, en appliquant le principe de la complémentarité, et il est toujours important de désigner le paradigme de départ. C'est le paradigme de l'influence sélective qui est appliqué le plus souvent, selon lequel les structures cognitives des individus sont le résultat des expériences d'apprentissage dans un milieu social et culturel concret. Les différences individuelles dans les catégories des sous-cultures, dans les structures cognitives et les rapports sociaux entre les individus de la société mènent vers des formules sélectives d´attention, mémoire, perception, traitement des informations et d´action, vu les différentes formes du contenu médiatique (Melvin et. al.: 1996, In: Poláková 2011:15-16). L'application de cette théorie en pratique médiatique courante est la connaisance, que l'influence des médias de masse sur l'homme peut être substantielle si, par leurs informations, ils arrivent à attirer l'attention des leaders des groupes sociaux qui, en conformité avec les médias, en répétant l'information captée, diffusent une „infection“ d´information dans le public.

Des mots bien choisis sont en mesure d´offrir aux individus l'illusion de ce qu'ils souhaitent, ils peuvent changer leur pensée et leurs actes, surtout s'ils sont en conformité avec l´illusion de l'idéal accepté (Poláková 2011).

A partir des faits indiqués, on peut constater qu'il ne faudrait pas sous-estimer l'influence des médias. L'existence même des médias a une certaine influence sur la vie. Par le fait, que l'homme a recours aux médias, le temps consacré aux autres activités est plus court. L'influence des médias de masse sur l'homme et la société est évidente, ils influencent la connaissance, les émotions, la vision du monde, l'identité. Il faut cependant se rendre compte, que l'empeinte de leur bonne ou de leur mauvaise utilisation, ce sont leurs utilisateurs, qui la leur donnent M. Búranová (2004).

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2. Formes concrètes de l'influence que les médias ont sur l'homme