Magyarország
Trianontól napjainkig
La Hongrie depm's le traite' de Trianon
jusgu'á nos jours
28
MAGYARORSZÁG KÖZIGAZGATÁSI TÉRKEPE
CARTE ADMINISTRATIVE DE LA HONGRIE 1937
ILWMY — LENNI :
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4. szám ——375— 1938
Népesség és népmozgalom.
Population et mouoement de la population.
Résume'. Le plus grand trésor national, a savoir la population, a montré merne dans les limites étroites des frontiéres trace'es pour la Hongrie par le traite' de Trianon (93.073 kmg) une
vitalité indiscutable (voir Tableau 1), puisgue son chi/tre slest accru entre 1920 et 1937 de 7'99 mil—
líons á 9'03 millions. En dix-sept ans, Ia population a donc augmenté de 13'0%, entrainant comme con—
séguence gue sa densite' par kilometre carré est monte'e de 858 a 97'1. Ce gui indígue gue le pays est tres peuplé, ce nyest pas tant le dernier de ces chi/tres, mais plutöt le fait gue si on rap—
porte la population agricole a la superficie des terres cultivées, on trouve une proportion plus élevée gue celles relatives a la France, (: la Suisse, au Donemarlc, etc. Parmi les pays euro- péens (sans compter la Russie soviétigue), la Hongrie occupe la 158 place au point de vue de la super/ide, et la toe au point de vue de la popula- tion. Ltaccroiss-ement du nombre de ses ha—bitants se oaracte'rise par le tana: annuel de 0'87% pour Pinteroalle 1920—1930, de 0'57% pour 1930—1937;
cela lui assure une plane moyenne. Ouant ;; la superficie, clest le Portugal aut se rapproche le plus de la Hongrie; guan't au ehiífre de la popu- lation, les Pays-Bos et la Belgigue. En ce gui concerne les agglomérations (Tableau 2), il convient de noter gulon trouve en Hongrie 3.417 villes ou communes dont chacune comp- tait en moyenne 2.543 habitants en 1930. Ctest un fait camctéristiaue gute la population des villages est fortement disséxminée: les com- munes ayant moins de mille hab—itants sont au nombre de 1.705. La méme impression se de'gage 'de la constatation gue 21'8% de la population (soit 1'9 million diámes) —— ou 18'5% (1'6 million diámes) si on néglige la banlieue de Budapest
—— ,habitent pas le territoire proprement dit des villes et communes, mais leurs ceíntures et appar- tíenn'ent donc plutót a la population éparse aula la population agglomére'e. Malgré cela, Pu r- baníaation _progresse, ce gui est prouvé par Itaccroissement de la part de la population habitant les villes et communes de plus de 10.000 ámes (cette part était de 40'3% en 1920, 42'5% en 1930), et aussi par le mouvement de la population dans les douze villes comptant plus de 50.000 habi—
tants (Tableau 3). Parmi ces derniéres, celles de la grande banlieue de Budapest accusent surtout une auance rapide; les autres, et Budapest en pre- mier lieu (dont la population a atteint en 1930 le million), présentent un développement notablement plus lent. Malgre' tout, la capitale hongroise a occupé la 13e place, et méme la 76 si on lui ajoute sa banlieue (Grand-Budapest), dans liensemble des grandes villes européennes. Son énorme importance relative ressort trés bien des cartogrammes mon—
trant Ia distribution et la densité de la population par comitat et ville autonome.
Au point de vue de la structure et des chan—
gements de structure de la population, la circon- stance est fondamentale gue Pexcédent des femmes dü a la guerre (1.062 femmes pour mille hommes en 1920) diminue constamment (1.045 en 1930, 1.040 en 1936). II niest pas moins important gue la composition par age (Tableau 4 et dia- gramme) accuse non seulement un grand cream causé par la dénatalité de la guerre, et un autre (irant son origine des pertes affectant certaines classes des hom- mes pendant la guerre, mais encore la prépondérance croissante des personnes dláge moyen ou avancé et le recul de la catégorie des enfants, comme conséguenee de la baisse de la natalíte'. Au point de vue de Pétat matrimonial (Tableau 5), on peut relever gue la proportion des personnes marie'es est toujours assez éleve'e (sans atteindre toutefois le niveau de 1910). La répartition de la population par religion (Tableau 6) est ka—
léidoscopioue en dépit de la majoríte' de presgue deux tiers des catholigues romains (64'9% ). Notons gue ceux—ci augmentent assez bien en nombre (et plus rapidement encore les catholiaues grecs, diailleurs peu nombreux) et gagnent du terrain ois-á-vis de lléle'ment juif, peu prolifiaue et perdant dteffectif entre 1920 et 1930 a la suite de Fémigra- tion, aussi bien (guoigue dans une proportion plus modeste) oue vis—a—vis des deux confessions pro- testantes. Conside'rée sous l'angle de la tongue maternelle, la Hongrie dlaujourcfhui est un pays bien plus homogéne gue [ses voísins du Nord, de ItEst et du Sud: 92'1% de sa population (soit 8,001.112 personnes) avaient pour langue le hon—
grois en 1930; ses deux minoritás les plus impor—
28*
4. szán)
tantes, a savoir liallemande (proportion 5'5%,
chiffre absolu 478630 ámes) et la slovague (pro—
portion 1'2%, chiffre absolu 104819 ámes), repré- sentent une fraction infime. Pour ce gui regarde la connaiss'ance des langues, en 1930 on comptait 8,511.003 habitants (soit 98'0%) parlant le hongrois (en 1920, un peu moins: 96'8%); le hongrois est donc répandu partout. Dans certaines régions a population mixte parlant plusieurs langues ou a population hautement instruite, on rencontre d,autres langues encore jouant un róle diailleurs effacé. Il est assez intéressant gue par rapport á la population sachant lehongrois, un sep—
tiérne environ parle liallemand aussi; la pro—
sonnes parlant le slovague, le croate-serbe- bougnévatze-choatze, en/in a celles gui possédent le francais, le rouznain ou llanglais. Conside'rons maintenant liinstruction scolaire (Ta- bleau 7). Dans la population ágée de plus de_sia:
ans, 84'8% savaient en 1920 et 90'4% en 1930 lire _et écrire; il est permis (fen conclure gue les illettre's se trouvent surtout parmi les vieilles gens. La sta- tistigue des lieuac de naissance révele la mobilité croissante de la population. La proportion _des personnes ne'es dans la Iocalité de leur residence
a na de (is—% en 1920, et seulement de 59-9%
(111930. A cette dernie're date, les personnes ne'es Hans une autre localite' du *comitat de residence figuraient avec la proportion de 18'2%, les per- sonnes ne'es dans un autre comitat de la Hongrie actuelle avec 14'8%, les persónnes ne'es sur les territoires transfe'rés avec 6'1% (leur nombre de'- passait le demi-million), en/in les étrangers pro—
prement dits avec 1% seulement.
La statistigue des pr of e s s i 0 n s indirlue gue dans la Hongrie actuelle, de caractére toujours agraire, Ia majorité absolue de la population, no- tamment 51'8%, vivait cPagriculture (pour le total ,et la proportion des populations active et non active, ,l'Ol't' le Tableau 8). Dans Panne'e 1920, année de hautes conjonctures agricoles, la proportion corres- pondante a été de 55-7%, et autrefois elle avait
;atteint un niveau plus éleve' encore. Donc le pays, jadis exclusivement agraire, marche vers l'industria- lisation partielle. Son taux agraire dépasse a peine celui de liltalie et reste assez faible en comparaison (fun grand nombre diÉtats européens (Finlande, Pologne, Yougoslavie, Roumanie, Bulgarie, etc.). Il convient de signaler gue tout derniérement, en face de la stagnation complete de lye'le'ment agricole, l'industrie et le commerce gagnaient nettement du terrain; il en est de mente de la catégorie des fonc- Ationnaires publics et des personnes exercant les
"professions libe'rales, ainsi gue de la catégorie des íretraités (cette derniere a été accrue par la masse des réfugiés venant des territoires transfe'rés, et aussi par la proportion grandissante des classes
——'376 '—*
1938ágées). .Selon le recensement général de 1930, la population active se chi/fruit par 4'0 millions d'ámes, la population non active par 4'69 millions. Done, cent travailleurs avaient á entretenir 117 autres personnes (11 seulement ehez les gens de maison, 77 dans la force arme'e, etc., mais 199 dans le per- sonnel des transports, 227 dans Pindustrie miniére, etc.). En ce gut concerne la situation profes- s i 0 n nelle, ona trouvé (dans la population active et non active ensernble) 39'3% de patrons, 6'2% de personnes aidant le chef de iamille dans les travaux agricoles ou horticoles, 5976 de fonctionnaires et de personnes adonnées aux professions libérales, 47'7% dtouvriers, 0'9% de personnes sans profes- sion ou exercant une profession inconnue (tous ces chiffres se rapportent a liannée 1930). Dans la population agricole, ce gui domine, c,est la caté- gorie des petits et tres petits propriétaires avec celle des ouvriers et journaliers. (Tableau 9);
la catégorie des ouvriers Pemporte [de-__,_beau- coup sur le terrain des, industries , ,(miniére et autres) et "des trunsports. Si nous faisons entrer dans la catégorie des proprietaires fonciers to u te s les personnes possédant de la terre (ayant une autre profession, etc.), nous trouvons gue l'e/fectif de cette catégorie est monté de 867.600 en 1920 a 1,282.035 en 1930 en raison surtout de la réforme agraire poste'rieure a 1920 (gui a notable- ment augmenté le nombre des proprie'taires des tres ,petits lots de terre). Pour les professions rele- vant des industries et des transports, il est instructif de consulter la statistigue des entre- prises, établie sur la base du recensement gé- néral de 1930. On y voit gue 99 entreprises de mines et de forges ont occupé 33.497 employés et ouvriers, 222813 entreprises de la petite industrie (ayant chacune moins de 20 ouvriers) 206233 em—
ployés et ouvriers, 1959 entreprises manufacturiéres (travaillant chacune avec plus de 20 ouvriers) 233364 employés et ouvriers, 67.616 entreprises commerciales 81.854 employés et ouvriers, et 1.087 établissements de crédit 19.220 employe's et ouvriers.
Le róle different joué *par les deux sexes au point de vue des professions est caractérise' par le fait gue 69'0% des hommes et 31'0% des femmes
appartiennent a la population active. All va sans dire gue la répartition, par áge et état matrimonial, de la population active et non active, ainsi gue des travailleurs des diverses professions, présente des traits trés variés; tandis aue la mise en paral—
léle de la religion et de la profession (Tableau 10) conduit a un tableau extrémement mal proportionné.
Le mouvement de' la population
de la Hongrie actuelle présente un tableau (Tableau 11) (lui niest pas favorable sur tous les points. Le taum de nuptialíté, guoiaue plus bas gu'ím—
médiatement aprés la guerre guand il atteignit une
4. szám
1377—
1938lxauteur anormale, est toujourssuffisant_(8'8 pour
mille habitants en 1937). La m,:ortalité diminue
heureusement (169717 en 1920, 126395 en 1937), mais le nombre des naíssances vivantes a baissé plus rapidement encore (249458 en 1920, 177821 en 21937), donc l'accroíssement na- turel de la population s'est ralentí (79.741 en 1920, 51.036 ezt 1937). Ainsi, tandis gue le taum de
mbríalitéw est descendu depuis 1920 a un niveau
uraiment favorable (14'1 pour mille habitants en 1937),leztanx des naissances vivantes siapproche de la limite correspondantdun ou deux eníants par femme (19'8 pour mille en 1937). Le taux de Paccroís- semént(5'7 pour mille)na(]u une valeur moyenne et sexpligue en partie par le uicillissement de la population. La baisse de'plorable de la natalité ressort encore du fait oue I'indíce de fé c 0 ndité a été de 116'8 pour mille fcmmes de 15 a 49 ans
en 1921, de 907 settlement en 1930, et de 75'5 en 1936 (ces chiffres se rapportent aux naissances vivantes). Elle nlest gue partiellement compensée par liaugmentation imposante de la dure'e moyenne de la vie. Celle—ci a été de 41 am et demi pour les nouveau—nás de 1920/21, de 149 ans et % pour les nouveau-rzés de 1930/31.
Notons pour étre complet (]ue les proportions des mort-ne's (2'8% en 1937), des naissances ille'gitimes (uivantes 8'7%), et de Pexcédent des naissances masculines (107 gargons pour 100 filles) ont tres peu varie' pendant l'intervalle de temps envisage'.
Dans le groupe des de'cés, Ia mortalite' générale des enfants siest atte'nuée et un peu aussi celle des enfants en bas áge. (En 1920, on a compté pour
100 naissances viuantes 19'3 enfants morts avant un an; en 1937, seulement 13'9),
Lesre'sultats récents de la statistig ue des migrations (Tableau 12) trahisscnt un recul considérable en fait d,e'migration. A tout bien prendre, méme les chíffres relatifs aux années 1920 a 1930 sont Ioín d,étre exage'rés guoigue les sta- tistigues des États étrangers révélent gue l'émigra- tion hongroise était en réalité plus forte gue ne
*Tíndiguaient les statistiaues établies en Hongrie.
íCelles—ci d'ailleurs ne font pas mention des person—
nes venant des territoires transfe'rés (personnes aui sont nées sur ces territoires ou gui s*y sont fixées our des raisons professionnelles et autres) et ayant
trés souuent obligées á chercher refuge sur le ' oite national actuel; leur nombre a été de
; en 1918,110.573 en 1919, 121. 930 en 1920, 3; 91921, 21. 242 en 1922, 9.041 en 1923, 2.307
934en tout 350. 000 dont 106 341 ont guitte' __ _,t'ritnire transfe'ré a la Tchécoslovaguie, 197. 035 le territoire transiéré (: la Roumanie, 44 903 le ter—
ritoire transléré á la Yougoslavie, 1 221 le territoire ,
* transféré :) l'Autriche. L'affluence de ces réfugiés et l'arrét du mouvement d'émígration ont consi- dérablement accru pour aueloue temps le nombre
des personnes diáge productif et aussi celui des chómeurs. Malgre'_ cela, au moins depuis la crise économigue mondiale, larnouuelle generation des travailleurs, tant physiaues , auiintellectuels, a pu se placer assez bien. Cette circonstance, jointe aux conclusions gui se dégagent des autres statistiaues, illustre avec élotluence la vitalité incontestuble de la nation hongroise en dépit du démembrement territorial et de l'accroissement talenti de la population, ainsi gue sa iaculté de s'udupter á la situation géographiaue et économioue dcs temps nouveaux.
*
1. A népesség száma, sűrűsége, tömörülése és területi elhelyezkedése. ,
A legnagyobb nemzeti kincs, a népes- ség Magyarorszá" trianoni határai közti szűkreszabott —— mindössze 93.073 négy—
zetkilométern i —— területén az u.n. e- kötes éve, az 1920. esztendő után is fejlő—
déslcépesnelc bizonyult. Az elmult 17 év alatt ugyan a népességfejlődésben kedve- zőtlen részlettiinetek, árnyoldalak is mu—
tatkoztak, maga a lélekszám azonban az 1920-as és 1930-as népszámlálás végered—
ményei s az 1931—1937. évi kiszámított adatok szerint (1. 1. tábla) a trianoni meg—
rázkódtatás és az 1930 körüli nagy gazda- sági válság ellenére egyaránt kielégítően alakult:
1. A népesség száma és a népsűrűség.
Aombre des habitants et densite' de la population.
ÉV 1) A jelenlévzőárráépes- index Nápíűmgnlseég
, seg s a _ Indíce Densité de la
Ammeg ') $$$; dírléiefige (19202100-0) Populgűg" Pf"
1820 7,990.202 100'0 85'8
1930 8,688.319 108'7 93'4
'1931 8,742.886 109'4 93'9
1932 8,783.919 109'9 94'4
1933 8,840.527 110'6' 95'0
1934 8,898.367 111'4 956
1 935 8,943.533 1—1 1 "9 596-1
1936 8,991.179 112'5 96'6'
1937 2) 9,034 815 113'1 97'1
1) Az egyes évek végére (dec. 31.) vonatkozó adatok. 1920 és 1930: népszámlálási adat; 1931—
1937: a természetes szaporodás alapján és a ván- dorlási különbözet becslésszerű figyelembevétele- vel kiszámított adat. ——'Chiifres relatifs a la [in de Pannée (31 dec.). Pour 1920 et 1930, (Papi-és le recensement de; la population; pour 1931—37, chíffre calculé (d'apres l'accroissement dit naturel et la difference migratoire, établie par évaluation).
2) Előzetes eredmények. *—- Chiffres provi- soires.
Adataink szerint 1937-ben már 13%- kal több lakos élt az ország mai területén,
.
§ (
4. szám -——378-——
1938,
mint vizsgálódásaink kiindulási időpontjá- ban, az 1920. év végén. Ennek megfele- lően a népsűrűség, az egy négyzetkilomé- terre jutó lakosszáun is olyan mértékben nőtt meg, hogy ma már —— különösen az ország eléggé egyoldalú agráradottságaira való tekintettel — a mai Magyarország meglehetősen nagyfokú sűrűnlakottságáról kell beszélnünk. Hiszen az agrárnépsűrű- ség: a mezőgazdasági lakosságnak 1 km2 mezőgazdaságilag művelt (szántó-, rét- tés szőlő-) s füves- (rét-, legelő-) területhez viszonyított aránya (1930—ban 59'3 fő) magasabb, mint pl. Franciaországban, a volt Ausztriában, Svájcban, Dániában és
megközelíti többek közt NvémetOTszágét is.
Az évi áxt'lagadatok tanusága szerint az 1930 után eltelt 7 év alatt a természetes népszaporulat, valamint az ennél a mind-
két időszakról kimutatott (enyhe mérvű)
kivándorlási többletl) miatt valamivel1) Megjegyzendő, hogy 1931—;1937-ben az előző évtized adatai szerint számított kivándor- lási többlet a valóságban valószínűleg még szeré- nyebb volt s a természetes és tényleges népsza- porodás kb. fedte egymást.
kisebb tényleges népnövekedés egy fokkal
lassúbb volt, mint az 1930 előtt eltelt tíz esztendőben:
Tényleges ! Természetes
I d " k népnövekedés szaporodás
0 S Z a
sszzeágt o/o—banl) sszzeáixxlit Ole—banl)
1921—1930; évi 69.812 087 77.202 096 1931—1937 átlagban 49.499 057 56.889 066
1) U. m. az 1920, ill. az 1930. évi népesség
%-ában.
Hazánk mai területével és lélekszámá- val Európa kisebb államai között, nép—
gyarapodásával pedig a közepes, sőt vala- mivel közepesen aluli ütemben nxépesedő országok sorában foglal helyet. A mai Magyarországot az európai államok közül terület dolgában —-— Szovjet—Oroszországtól és Izlandtól eltekintve — az új Német- birodalom (555000 ka) Franeiaarszág (551. 000 mg), Spanyolország (505000
king), Svédország (449.000 km), Lengyel-
ország (389. 000 km) Norvégia
km2) ,
2. A népesség tömörülése. —— Agglomératio'ns.
Finnország (388000 (323000 kmz) , Olaszor—
Közigazgatási ill. lélekszámnagyságcsoport
A városok és (ill.) községek
Jelenlévő népesség --— Populatíon présente
1) Ebben a kategóriában egyedül az 1920-ban kilencszazezres, 1930- ban pedig
száma-Nombre
Catégaries de divisions administratives des 017165 " des 1920 1930 1920 1930
et de population communes szám szerint olc—ban
1920 ! 1930 nombres absolus paurcentage
a) Közigazgatási jelleg szerint.
D'aprés le caractére administratif.
Budapest szfőv. —— larcapitale ... 1 1 929.690 1,006.184 117 11 6 A többi tj. város — Les autres villes autonomes 10 10 612422 670802 ?'6 7 ? Megyei városok —— Les m'lles départementales . . 45 45 1,094.824 1,204.265 13'7 13'9 Városok együtt —— Ensemble des m'lles 56 56 2,636.936 2,881.251 33'0 33'2 Községek —— Les eommunes ... 3.418 3.361 5,353.266 5,807.068 67'0 66'8 Magyarország —— Hongrie . . 3.474 3.417 7,990.202 8,688.819 1000 1000 b) Lélekszámnagyságcsoportok szerint.
Sm'vant les catégories de population.
150.000-nél több 1) — plus de 150.0001) . . ,, 1 1 929.690 1,006.184 11'7 11'6
100.000—150.000 ... § 2 2 226057 252346 28 29
50.000—100.000 ... § 6 9 343602 565039 44 65
20.000— 50.000 ... § 29 33 928002 995384 116 115
10.000— 20.000 ... * 57 66 782910 872096 98 100
5.000— 10.000 ... ' 130 161 896.666 1,072.736 112 124
3.000— 5.000 ... "§ 237 252 914385 962334 11'4 11'1
2.000— 3.000 ... g 323 330! "(80.030 803.187 9'8 92
1.000— 2.000 ... § 831 858 1,177.132 1,207.985 14"? 139 1.000-nél kevesebb —— moins de 1.000 . . '— 1.858 1.705 1,006.128 950478 126 109 Magyarország — Hongrie . . . . 8.474 8.417 7,990.202 8,688.319 1000 1000 egymilliós Budapest foglal helyet. —— 1) Cette catégorie ne eomprend gue Budapest, comptant en 1920 plus de 900000 habitants et em 1930, cm peu plus dtm million.
4. szám
szág (310.000 ka), Románia (295000
kin-'), Jugoszlávia (249000 kmz), Nagy-
Britannia és Észak-Irország (242000 kmz),
Cseh-Szlovákia (140000 k'mz), Görögország(130000 kmz) s Bulgária (103000 ka),
a lakosság száma alapján pedig (a Szovjet- Uniót ismét nem számítva) a Németbiro—
dalom (741 millió), Nagy—Britannia és
Észak—Irország (472 millió), Olaszország
(4128 millió), Franciaország (41'9 millió), Lengyelország (1342 millió), Spanyolország (248 millió), Románia (194 millió), Cseh—Szlovákia (152 millió) és Jugoszlávia
* (152 millió) előzik meg s területileg még Portugália (92.000 kmz), a lélekszám szem- pontjából pedig Hollandia (86 millió) és Belgium (83 millió) állanak erősen a kö—
zelében.
A mai Magyarország 1930—ban 8'69 millió lakosa 3.417 községben és városban lakott, a községek és városok átlagos lélek—
száma tehát 2.543 fő volt. Ez az átlagszám nagy szélsőségeket (milliós világvárost s alig száz lakosú parányi községeket) takar.
A néptömőrülés részletes képe tehát ——
akár közigazgatási kategóriák, akár lélek- számnagyságcsoportok szerint rajzoljuk meg (1. 2. sz. tábla) —— meglehetősen vál-
tozatos.
A városiasodás hazánkban is megfigyel- hető fokozatos, ha nem is túlgyors előre- haladására jellemző még, hogy a tízezer- nél népesebb városokban és községekben 1920-ban az ország lakosainak 403, 1930- ban ellenben már 42'5%-a tömörült; a lakosságnak nagyobb része azonban máig a falvakban, sőt tekintélyes hányada erő—
sen szétszórtan települt; erre nemcsak az ezer lelket el nem érő kis községek magas száma (1.705) mutat, hanem az a körül- mény is, hogy csaknem mindegyik város- és községkategóriában a népességnek je- lentős része az á. n. külterületi lakotthe—
lyek (tanyák, puszták, majorok, telepek stb.) lakója. A szétszórt települések népes—
ségi jelentőségét jól meg lehet ítélni abból a—tényből, hogy 1930-ban az ország egész pességének 21'8%—a (1-9 millió), Buda—
pest kültelkét figyelmen kívül hagyva pe- dig annak 18'5%—a (16 millió lélek) nem a-smmsan vett városokban és községek—
ben; (hanem külterületükön lakott.
Az országnak 12 városa számlált 1930- ban ötvenezernél több lakost. Újabb népes- ségi fejlődésükről az 1930. évi népszámlálás nagyságsorrendjében a 3; sz. tábla ad képet.
———379— 1938
Á NÉPESSÉB TÚMÚRÚLÉSE
AGGLOMÉRAIION DE LA POPULATION
1930.
! utvessts LÉLEKSIÁMNAGYSÁGCSBPDRTOK SZERINT
LA POPULAHDNPAR GaoupesD'lMPGRlANCf DESHABHAMS
! KÖZSÉGEK SZÁMA LÉLEKSZÁMNAEYSÁGCSGPORTGK SZERINY NOMBRE ges sommes PAR GROUPES 0 lMPORlANCE oes HABHANIS
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A városokra vonatkozó 1920. és 1930.
évi népszámlálási eredmények egybeve—
tése szerint Budapestnek ésa tj. városok
legtöbbjének népességfejlődése ebben az évtizedben közepes ütemű volt, míg a há-
rom budapestk'örnyéki megyei várost (Új—
pest, Pestszenterzsébet, Rákospalota) a nagybudapesti elővárosok népesedésének szinte amerikai ütemére is rávilágító erő-
