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« L’observation compte peu. »

« Car il faut que ceux-là mêmes qui ont raison, comme Françoise, aient tort aussi, pour faire de la Justice une chose impossible. »

Marcel Proust Que l’amour soit en fin de compte une allégorie de la lecture dans la Recherche de Proust, la critique l’a reconnu depuis un certain temps déjà, et plusieurs contributions en ont développé l’idée. (de Man : 1979, Kassel : 1980, Miller : 1998 ; 1999, Bowie : 1998) Pour introduire notre lecture, il serait utile de parcourir rapidement quelques paradoxes de l’amour qui peuvent modeler les difficultés de la lecture non seulement dans le roman, mais aussi du roman. L’amour, l’être amoureux de quelqu’un rend le sujet tout à la fois défiant et crédule, le retirant de cet état de repos qui est la condition de l’objectivité de toute connaissance. Mais c’est aussi l’amour qui lui donne l’intérêt de connaître l’autre personne, intérêt sans lequel – dans l’indifférence – aucune connaissance ne peut se lancer, qui est donc la condition mais aussi l’obstacle du connaître. Donc, d’une part l’amour est l’origine de la connaissance, faisant jaillir la source du connaître, d’autre part, le même amour ou la même source (c’est-à-dire le désir du connaître) aveuglent le sujet connaissant. (Ce paradoxe est bien connu, développé d’après le Phèdre de Platon, qui constitue l’un des plus importants textes de l’arrière-plan du roman proustien). Avec l’amour commence la lecture intense, aporétique de l’autre personne, une expérience dynamique qui chez Proust ne comprend pas le moment de l’accomplissement, la tranquillité ou l’extase de se connaître. Tout d’abord parce qu’il est impossible de finir la lecture de l’autre personne, qui se déroule dans une hésitation permanente entre la méfiance (la jalousie) et la crédulité, entre le soupçon et la confiance. Ensuite parce que la fin de cette lecture apporte également la fin de l’amour qui arrive avec l’indifférence, un état d’âme que le héros n’atteint que des années après la mort d’Albertine. Même au bout d’autant de lecture, même au-delà de sa mort, l’autre personne reste un secret inaccessible,

1 Petit extrait d’une longue étude.

dont on ne peut que témoigner, en disposant d’une connaissance indéfinie, hypothétique, instable, une connaissance qui peut se dissoudre n’importe quand dans la lumière d’une autre constellation de lecture.

Dans l’amoureux se réveille le désir de connaître le monde de l’autre personne, et l’amour n’est autre que le déroulement temporel de cet acte de connaître où ni le sujet, ni l’objet de la connaissance ne peuvent rester tels qu’ils étaient au début, avec leur premier désir de se connaître. Pendant que l’on s’introduit dans le monde de l’autre afin de le connaître, dans l’autre monde dont l’inconnu nous a séduit, nous devenons le participant, la partie de ce monde qui ne reste pas identique avec celui que nous avons commencé à connaître, et entre-temps nous avons changé nous aussi.

L’autre s’inscrit en nous et nous nous inscrivons en elle ou en lui – cette relation symétrique est au fond asymétrique et contre-temporelle (la condition de toutes les relations affectives est que l’un va voir mourir l’autre). Le temps de l’amour n’est pas simplement un temps linéaire, son développement ne suit pas un mouvement téléologique, ce qui est valable pour l’interprétation de tout le roman, surtout celle de sa fin, la soi-disant révélation finale de ou par la littérature.2 Comme figure temporaire par excellence, l’amour avance vers sa propre dissolution, puisque s’approprier le monde de l’autre implique de s’y habituer, ce qui élimine sa force d’attraction que lui avait conféré son caractère inconnu, non-familier. Le but de l’amour n’est pas l’accomplissement, mais sa propre fin. Mais une fin qui ne peut pas être définitive, plutôt un recommencement : même une rupture ne nous éloigne pas de la personne inscrite en nous au fil du temps, au contraire elle nous en rapproche.

La séparation, de même manière que la jalousie, donne un nouvel élan à l’amour, nous rappelant l’altérité de l’autre, l’aspect inconnu de sa personnalité, tout ce qui nous avait séduit en premier lieu.3 Le paradoxe de l’amour n’est pas indépendant de celui de l’habitude.

2 Comme c’est bien connu, la fin de la Recherche est une sorte de recommencement : le commencement de l’écriture à la fin du texte invite à relire le début comme la conséquence de la fin. Cet encerclement ne fait pas un cercle clos, mais plutôt l’unité ou l’identité infiniment différée du contenant et du contenu, une répétition qui implique le moment de l’altération. Lorsqu’à la fin du dernier volume (Le temps retrouvé), le héros semble reconnaître la valeur absolue de la littérature, et, faisant son apologie, décide de se mettre à son œuvre jusqu’alors sans cesse reportée, cette apologie et ce geste ne peuvent être simplement considérés comme le télos atteint de sa vie, comme la révélation finale de la littérature (celle qui donne un plus-value à la vie), mais comme l’interruption temporaire d’une hésitation, d’un va-et-vient permanent entre la valeur suprême de la vie et celle de la littérature. Dans la critique proustienne, seules quelques interprétations (entre autres celle de Walter Benjamin [Benjamin : 2000] et de Martin Hägglund [Hägglund : 2012]) ont essayé de déconstruire le mouvement téléologique du roman vers la révélation finale et surtout le statut de cette révélation.

3 « Vivez tout à fait avec la femme, et vous ne verrez plus rien de ce qui vous l’a fait aimer ; certes les deux éléments désunis, la jalousie peut à nouveau les rejoindre. Si après un long temps de vie commune je devais finir par ne plus voir en Albertine qu’une femme ordinaire, quelques intrigues d’elle avec un être qu’elle eût aimé à Balbec eût peut-être suffi pour réincorporer en elle et amalgamer la plage et le déferlement du flot.

Seulement ces mélanges secondaires ne ravissant plus nos yeux, c’est à notre cœur qu’ils sont sensibles et funestes. On ne peut, sous une forme si dangereuse, trouver souhaitable le renouvellement du miracle. Mais j’anticipe les années. Et je dois seulement ici regretter de n’être pas resté assez sage pour avoir eu simplement

Être séparé du monde de l’autre, de l’autrui comme un autre monde, engendre le désir de s’y introduire, de franchir l’obstacle de la séparation, ce qui reste en fin de compte impossible même dans un amour partagé. « L’autrui est secret, parce qu’il est autre » – dit Jacques Derrida (Derrida : 2001, 367–398), et ses mots nous révèlent que le secret inaccessible de l’autre n’est pas une substance, quelque chose qui reposerait en lui-même, indépendamment de ses manifestations, mais qu’il fonctionne comme une sorte de résistance qui rend possible – et par là même impossible – toutes les lectures, tous les témoignages sur l’autrui, c’est-à-dire sur cet être qui n’existe pas autrement que dans ou par ses interprétations permanentes. Dans le cas d’Albertine, l’amour et la connaissance ne se rapportent pas seulement dans la lecture, mais aussi dans la philologie, très concrètement dans l’épithète philologique. Le passage où ce mot surgit initialement est celui qui introduit la narration du premier baiser (réussi) de Marcel à Albertine, précisément au moment où naît chez le protagoniste (le moi évoqué) l’action d’embrasser la jeune fille. L’amour n’est pas seulement ce qui éveille l’intérêt et la curiosité dans le sujet, mais il est aussi l’allégorie de la lecture ou, ce qui revient au même, de l’illisible : que l’autre réponde ou non à mon amour, qu’elle m’aime ou soit indifférente, il m’est impossible de le savoir, d’en acquérir la certitude, bien que je ne puisse pas différer la décision. Dans cette situation, seul le contact corporel, donc le succès ou l’échec de l’action physique permet de décider entre les deux lectures (hypothétiques) opposées : est-ce que Albertine laissera Marcel lui donner le baiser ou bien elle refusera-t-elle ? Afin que cette situation s’établisse, il est nécessaire que la narration prenne la forme d’un témoignage où le narrateur et le héros participant sont fondus dans le même personnage, dont la perspective exclusive offre l’unique récit des événements. Les points de vue des autres personnages ne sont disponibles qu’à travers la perspective du témoin principal, dont la lecture incessamment reconfigurée sur la jeune fille n’a pas d’alternative textuelle. Comme on va le voir, Albertine lui permet de l’embrasser, mais le succès de cette action ne reste pas longtemps le signe d’un amour réellement partagé : plus tard, à la lumière d’une nouvelle lecture, se révèle son instabilité, c’est-à-dire son éventuelle impertinence.

De plus, l’indécidabilité détermine aussi la lecture de soi-même : selon le témoignage du narrateur, on ne peut pas décider s’il est amoureux de la jeune fille ou bien s’il brûle simplement d’un désir charnel, restant indifférent au personnage moral d’Albertine.4 Et ce qui est plus inquiétant encore, on ne peut jamais décider entre le

ma collection de femmes comme on en a de lorgnettes anciennes, jamais assez nombreuses derrière la vitrine où toujours une place vide attend une lorgnette nouvelle et plus rare. » (Proust : 1989, II, 647–648). Le narrateur anticipe ici les événements de sa vie tels que racontés dans les volumes intitulés La prisonnière et Albertine disparue. Le mouvement des flots fonctionne ici (aussi) comme la métaphore ou l’allégorie du va-et-vient de la lecture de l’autre, ce qui montre que dans ce roman n’importe quel phénomène peut avoir de relevance philologique ou méta-textuel.

4 D’une part le narrateur déclare : « Certes je n’aimais nullement Albertine : fille de la brume du dehors, elle pouvait seulement contenter le désir imaginatif que le temps nouveau avait éveillé en moi et qui était intermédiaire entre les désirs que peuvent satisfaire d’une part les arts de la cuisine et ceux de la sculpture

caractère mensonger ou sincère du témoignage du narrateur, malgré le fait qu’il soit la seule source sur laquelle la lecture peut s’appuyer.5 Comme le montre le passage suivant, l’amour ou l’intimité que crée le baiser n’apparaissent pas comme une identification ou un échange entre deux personnes, le reflet mutuel de l’un dans l’autre, mais plutôt comme une interprétation postérieure de l’événement du baiser.

D’autant plus que le baiser ne fut pas éprouvé par le narrateur comme une expérience de plaisir permettant l’union de deux personnes, mais au contraire comme l’expérience, par le toucher et l’impénétrabilité de son corps, de l’irréductible altérité de l’autre. L’amour chez Proust n’apparaît pas comme une union, comme une assimilation par le sens matériel du toucher (malgré le fait que ce soit le seul sens

monumentale, car il me faisait rêver à la fois de mêler à ma chair une matière différente et chaude, et d’attacher par quelque point à mon corps étendu un corps divergent » (II, 649). Il s’agit ici d’un désir charnel (faire l’amour c’est manger l’autre) dont la généralité est renforcée par la réflexion esthétique (la sculpture). Dans cette relation, Albertine est le supplément de la femme dont l’homme a besoin, comme elle est si concrètement la femme qui remplace une autre : au moment où Albertine le visite, Marcel attend la réponse de Mme de Stermaria avec laquelle il espère connaître des plaisirs charnels. D’autre part le narrateur dit : « Quelle différence entre posséder une femme sur laquelle notre corps seul s’applique parce qu’elle n’est qu’un morceau de chair, et posséder la jeune fille qu’on apercevait sur la plage avec ses amies, certains jours, sans même savoir pourquoi ces jours-là plutôt que tels autres, ce qui faisait qu’on tremblait de ne pas la revoir. […] baiser, au lieu des joues de la première venue, si fraîches soient-elles, mais anonymes, sans secret, sans prestige, celles auxquelles j’avais si longtemps rêvé, serait connaître le goût, la saveur, d’une couleur bien souvent regardée. […] C’est pour cela que les femmes un peu difficiles, qu’on ne possède pas tout de suite, dont on ne sait même pas tout de suite qu’on pourra jamais les posséder, sont les seules intéressantes. » (II, 657–658). Le désir de la possession corporelle de l’autre et celui de s’introduire dans son monde inconnu sont deux sortes de désir différentes, mais sont en même temps inséparables l’un de l’autre : le monde « spirituel » de l’autre n’est intéressant qu’avec la possibilité de sa possession corporelle. Le désir pour le monde d’Albertine ne survit pas à son refus d’être embrassé par Marcel. « […] et comme si, au lieu d’une jeune fille réelle, j’avais connu une poupée de cire, il arriva que peu à peu se détacha d’elle mon désir de pénétrer dans sa vie, de la suivre dans les pays où elle avait passé son enfance, d’être initié par elle à une vie de sport ; ma curiosité intellectuelle de ce qu’elle pensait sur tel ou tel sujet ne survécut pas à la croyance que je pourrais l’embrasser. Mes rêves l’abandonnèrent dès qu’ils cessèrent d’être alimentés par l’espoir d’une possession dont je les avais crus indépendants. » (II, 286–287).

5 Dans les passages qui introduisent la scène du baiser, le narrateur revient sur le reproche de perfidie et de trahison adressé que lui adresse son ami Robert de Saint-Loup, un incident qu’il a laissé sans explication quelques pages plus tôt, au milieu de la narration de l’agonie et de la mort de la grand-mère. Dans ce deuxième passage, le narrateur suppose que derrière le reproche de son ami se cache le témoignage que fait Rachel à Saint-Loup, selon lequel, en son absence, Marcel aurait essayé de séduire son amant. Face au lecteur, le narrateur ne se défend pas contre une telle accusation qui, comme sa propre projection hypothétique, semble renforcer la suspicion que le contenu de ladite accusation n’est pas sans fondement. Ce qui rend la narration curieuse et ainsi exemplaire, c’est qu’elle laisse le témoignage de Rachel suspendu entre vérité et mensonge, entre parjure et sincérité, tandis que la réalité même de ce témoignage reste suspendue par l’hypothèse. Voici le passage : « La lettre de Saint-Loup ne m’avait pas étonné, bien que je n’eusse pas reçu de nouvelles de lui depuis qu’au moment de la maladie de ma grand-mère il m’eut accusé de perfidie et de trahison. J’avais très bien compris alors ce qui s’était passé. Rachel, qui aimait à exciter sa jalousie – elle avait des raisons accessoires aussi de m’en vouloir – avait persuadé à son amant que j’avais fait de sournoises tentatives pour avoir, pendant l’absence de Robert, des relations avec elle. Il est probable qu’il continuait à croire que c’était vrai, mais il avait cessé d’être épris d’elle, de sorte que, vrai ou non, cela lui était devenu parfaitement égal et que notre amitié seule subsistait. Quand, une fois que je l’eus revu, je voulus essayer de lui parler de ses reproches, il eut seulement un bon et tendre sourire par lequel il avait l’air de s’excuser, puis il changea la conversation. » (643–644)

« mutuel » des cinq sens : celui qui touche est toujours touché lui aussi), mais comme un sentiment unilatéral infranchissable qui ne réussit jamais à éliminer, ni à oublier l’altérité de l’autre et la contiguïté de ma relation avec elle. La Recherche nous rappelle sans cesse – de diverses manières – non seulement la subjectivité (le perspectivisme), mais aussi la temporalité et à la conventionalité de ce que l’on nomme amour, et par là même nous rappelle la matérialité au fond de toute spiritualité, la métonymie irréductible au fond de toute métaphore (la contiguïté et le hasard au fond du naturel et du nécessaire).6 Nous verrons cependant que cette sorte de matérialité, dont le toucher est le médium principal, n’est pas une matière objectivable et tangible mais plutôt « une matérialité sans matière », avec la « structure » de la trace où le sens du toucher contient aussi l’intouchable, un moment ou un composant qui garde dans ce sens matériel une immatérialité ou une spiritualité irréductible. Chez Proust le toucher n’est pas simplement le sens qui garantit la présence pleine de la matière et l’immédiateté absolue, mais il implique aussi la limite (qui est) intouchable.7

Marcel, dont Albertine quelques mois plus tôt à l’hôtel de Balbec avait déjà refusé le baiser, maintenant que la jeune fille lui rend visite à Paris, conclue qu’elle a changé entre-temps. Il écoute ses paroles en philologue, y remarquant le changement de lexique qu’il attribue à l’influence d’un milieu inconnu : « mais cela est justement le signe d’un changement, et il me semblait qu’entre le vocabulaire d’Albertine que j’avais connu… » (II, 652). Le narrateur, qui se comporte en critique génétique, ne peut avoir que des suppositions sur l’origine de ce vocabulaire transformé. Mais pour apercevoir cette transformation, il lui fallait bien connaître le langage précédent d’Albertine ou sa façon de parler : en racontant la genèse de son amour d’abord pour tout le groupe de jeunes filles, puis plus tard pour la seule Albertine, le narrateur témoigne d’une attention distinguée à la genèse de leur langage. Il considère cette généalogie établie comme naturelle et conventionnelle (historique, sociale), nécessaire et arbitraire en même temps ; d’une part leur langage vient de leur milieu social, en premier lieu de leur parents, d’autre part il vient de leur province originelle, des lieux naturels géographiques, comme s’il s’agissait, dans le cas des jeunes filles en fleurs, de plantes qui se nourrissent de la terre. Le narrateur ne cesse de lire la parole des jeunes filles, en établissant d’après leur vocabulaire et leurs intonations des mondes différentes.8 Il s’intéresse donc à ces mondes individuels qui se trouvent dans le sujet

6 Voir pour cela : Genette : 1972, de Man : 1979.

7 « On ne peut toucher qu’à une surface, c’est-à-dire qu’à la peau ou à la pellicule d’une limite […]. Mais une limite, la limite elle-même, par définition, semble privée de corps. Elle ne se touche pas, elle ne se laisse pas toucher, elle se dérobe au toucher qui ou bien ne l’atteint jamais ou bien la transgresse à jamais. » (Derrida : 2000, 16)

8 La langue, qui est le médium et le garant de l’esprit, de la dimension spirituelle et immatérielle de l’humain, est considérée dans ces pages proustiennes tout d’abord sous son aspect corporel, matériel et organique.

Comme les traits d’un visage sont en même temps un héritage généalogique et la trace des répétitions de l’habitude, le langage est organique et conventionnel, naturel et culturel. Et tous les deux, les traits du visage et du langage, sont en même temps immobiles et en mouvement perpétuel. « Les traits de notre visage ne

et en dehors du sujet, et qui ne sont pas autres que ces perspectives ou ces points de vue singuliers ouverts sur le monde, celles ou ceux qui médiatisent d’une manière irremplaçable le monde commun, et dont l’objectivation matérielle (en forme de langage, de lexique, ou bien en forme de corps) nous trompe aussi sur la nature

et en dehors du sujet, et qui ne sont pas autres que ces perspectives ou ces points de vue singuliers ouverts sur le monde, celles ou ceux qui médiatisent d’une manière irremplaçable le monde commun, et dont l’objectivation matérielle (en forme de langage, de lexique, ou bien en forme de corps) nous trompe aussi sur la nature